Contributions - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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L’interprétation de conférence en tant que profession et les précurseurs de l’Association Internationale des Interprètes de Conférence (AIIC) 1918-1953

Walter Keiser

"Les interprètes des premières années d’après-guerre connurent des sorts divers. Certains accédèrent à des postes de responsabilité, en qualité de chef-interprètes, d’autres, bien que brillants interprètes, quittèrent la profession à plus ou moins longue échéance, pour se consacrer à d’autres activités. Quelques exemples : Constantin Andronikof, détaché par le Quai d’Orsay, devint chef-interprète de l’OECE, Hans Jacob de l’UNESCO, Kouindji du BIT, Cecil Biass de la FAO. Deux des interprètes de l’Assemblée de l’ONU de Londres devinrent chef-interprètes en Europe, A. Kaminker au Conseil de l’Europe et R. Confino à l’Office des Nations unies de Genève. Boris Melikoff succéda à Andronikof comme chef-interprète de l’OECE, suivi par Paul Unwin, tous deux appelés à jouer un rôle important pendant la mise en place de l’AIIC. Deux anciens interprètes militaires accédèrent tout naturellement au poste de chef-interprète de l’OTAN, Max Lemansois-Field et du SHAPE, Guy Gribble. Boris Desfontaines fut nommé chef-interprète au Conseil de coopération douanière. Le sort de Haakon Chevallier mérite d’être signalé : rentré aux États-Unis, il fut pris dans la tourmente du maccarthysme et écrivit le remarquable ouvrage sur « l’affaire Oppenheimer ». Destin glorieux et tragique, celui de Cyrille (Kyra) Borowski, originaire de Leningrad, interprète remarquable qui se distingua à l’UNESCO, mais fut surtout connu sous son nom de plume, Edmond Cary, auteur d’ouvrages sur la traduction qui firent date, co-fondateur et secrétaire général pendant dix ans de la Fédération internationale des traducteurs. Borowski mourut tragiquement lors de la catastrophe aérienne d’un vol d’Air India au Mont-Blanc en 1966. Jean-François Rozan, jeune prodige de la filière des Nations unies et pédagogue exceptionnel, compléta le Manuel de l’interprète de Jean Herbert par son ouvrage sur la Prise de notes en interprétation consécutive (1956) pour quitter peu après la profession en se lançant dans l’hôtellerie et l’immobilier."

Laurent Laloup le samedi 01 mars 2025

Contribution au livre ouvert de Boris Melikoff

Montrée dans le livre ouvert de 2 André Kaminker

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