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les Péroy de Wicquinghem resistance.histoirehautpays.com 
" Surviennent la guerre, la mobilisation. Au moment de l’invasion de 1940, Norbert se retrouve à Renty. Il n’accepte pas la défaite, car sa germanophobie est profonde. Anglophile de toujours, il veut poursuivre le combat. Ne pouvant gagner l’Angleterre, il tente d’agir à Renty même. Il aide tout d’abord, secondé par Albert Gommeaux, de Fauquembergues, des soldats français à regagner leur domicile. A l’automne 1940, il repère deux individus au comportement étrange dans la campagne de Renty : ils s’agit de deux soldats Britanniques hébergés chez Vincent ansel, un fermier de la localité. Il décide de leur venir en aide, d’autant plus qu’il a su repérer, dans le village, de bonnes volontés qui pensent comme lui. Parmi celles-ci, l’abbé Penin, curé de la paroisse, le jeune René Rochas qui ne cache guère son patriotisme et son gaullisme, quelques autres encore, dont les Péroy de Wicquinghem. En décembre 1940, Norbert, en quête d’une solution d’évacuation pour ses deux Britanniques, décide de les conduire au Consulat américain de Lyon, en zone non occupée. Le voyage est long, parsemé de difficultés : il faut franchir la Somme, frontière imperméable de la zone interdite, loger à Paris où il trouve le concours d’Ulysse debas, un cafetier originaire de Renty, franchir encore la ligne de démarcation. Les « colis » arrivent sans encombre à Lyon : un agent britannique de l’I.S., en embuscade au Consulat, invite notre Norbert à poursuivre sa quête de Britanniques dans le Nord ; une adresse lui est donnée, celle du révérend Donald Caskie, un Ecossais qui dirige une mission à Marseille." Laurent Laloup le mardi 18 septembre 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |