Fernand Elie Jean Guillard - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Fernand Elie Jean Guillard



Naissance : 20 juillet 1920 - Paris 13e

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en décembre 1940

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : quartier-maître canonnier

Décès à 72 ans - 4 avril 1993 - Brest (29)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 277735

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 6329

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 23299

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Fernand Elie Jean Guillard - son Livre ouvert !
 

Épopée du Véga (ou Wéga)

Bonjour,
Épopée du Véga (ou Wéga)
Ces seize jeunes hommes, ensemble, ont tenté de rejoindre la France libre le 15/12/1940. Après leur capture et l'exécution de SCORNET François par les Allemands, le 14/03/1941, les 15 autres ont été déportés en septembre 1941 vers les prisons du Reich.
- Trois y sont morts
- Douze sont revenus, libérés ou évadé entre le 20/04/1943 et le 27/04/1945.
Sur les 16 jeunes 7 ont été homologués FFL dont un, HERVE Francis, en septembre 1941 (alors qu'il a été libéré en avril 1945). Un autre, LE QUERREC François, agent P2 engagé dans la France libre en août 1940.
Pour les autres jeunes ils sont homologués diversement, voir comme c'est le cas de LE BRIS Pierre sans homologation, comme le montre le tableau ci-joint.
Comment expliquer que tous ne soient pas FFL alors que leur départ visait à rejoindre le Général De Gaulle ?
HERVE Francis s'est-il vraiment engagé en sept 1941 et LE QUERREC François en août 1940 ?
Cordialement
Alain LAURENT



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LAURENT le mercredi 22 janvier 2025 - Demander un contact

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© Le Télégramme 

" Le nouvel ouvrage de Marthe Le Clech nous plonge dans l'aventure tragique de seize jeunes Trégorrois pendant la Seconde Guerre mondiale. Le nouvel ouvrage de Marthe Le Clech nous plonge dans l'aventure tragique de seize jeunes Trégorrois pendant la Seconde Guerre mondiale. Une course vers la liberté, dont la sortie est prévue samedi. 15 décembre 1940. 21 h. Seize jeunes de la région de Morlaix, âgés de 16 à 23 ans, décident de prendre la mer à Plouezoc'h afin de rejoindre le général de Gaulle en Angleterre et s'engager dans les Forces françaises libres. Ils sont originaires de Plouezoc'h, Ploujean, Morlaix, Plougonven ou encore de Plourin. « Ils ne se connaissent pas tous mais partagent l'envie d'en découdre avec les Allemands. Ils ont la fougue de la jeunesse et ont déjà commis quelques petits actes de résistance à Brest », explique l'historienne Marthe Le Clech, auteur de « Odyssée tragique, Plouezoc'h, France libre. Des prisons anglo-normandes aux bagnes nazis ». L'ouvrage sortira samedi, en librairie. Appuyée par des témoignages de survivants, Marthe Le Clech, en chercheuse passionnée, raconte, avec émotion, au long de 64 pages illustrées, l'histoire déchirante de ces jeunes hommes pleins de bravoure et d'enthousiasme.

Dans la gueule du loup

Peu expérimentés et peu préparés, leur périple maritime va prendre une mauvaise tournure. Les jeunes vont être pris au coeur d'une terrible tempête. En proie aux eaux, ils accosteront involontairement sur l'île de Guernesey où ils seront capturés par les forces nazies. Ils vont être ensuite jugés par une cour martiale allemande, à Jersey. Le Ploujeannais François Scornet, 21 ans, est désigné arbitrairement comme le seul chef de l'expédition. Il sera fusillé sur l'île le 17 mars 1941 pour avoir « favorisé l'ennemi en secondant à dessein l'Angleterre contre l'Allemagne ». Sans protester, calme et digne, il écrira une dernière lettre à sa famille (voir ci-dessous). Son histoire, sa mort en héros, est célébrée chaque année, à l'endroit même où périt le résistant.

Encore deux rescapés

Les autres connaîtront les prisons anglo-normandes, le bagne français puis les camps de travail nazis où trois d'entre eux y laisseront leur vie. Les quelques survivants seront libérés par les Américains en 1943. Leurs récits font revivre cette danse quotidienne avec la mort. Aujourd'hui, seuls deux hommes peuvent encore témoigner de ce « voyage au bout de l'enfer », il s'agit des Plouezoc'hois Jean-Alfred et Roger Goasguen. Notre mémoire vivante."

Photo : " Prison de Caen, 25 août 1941. De gauche à droite : 1 e r rang , Roger Le Corre, Pierre Le Bris, Françis Hervé, Roger Goasguen, Jacques Poisson, un prisonnier. 2 e rang , Gardien Quoniam, Jean-Alfred Goasguen, Jean-Prosper Le Lourec, Yvec Le Jeune, un prisonnier, Jean Féat, un prisonnier, le gardien Alexis Braouézec. 3 e rang , Fernand Guillard, Jean-Yves Guillard, un prisonnier, Jean Le Lay."

Laurent Laloup le mercredi 03 janvier 2018 - Demander un contact

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Réponse :

Je pense qu'il faut lire "seront libérés par les Américains en 1945" et pas 'en 1943'


Fernand, Elie, Jean Guillard

Décédé le 04-04-93 à Bagneux (92)
(Historique des FNFL)

Laurent Laloup le dimanche 13 juillet 2008 - Demander un contact

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Réponse :

Les fichiers de l'INSEE disent "Brest"


L'équipée tragique de la Wega

" Seize volontaires s’embarquent le 15 décembre 1940 au port du Dourduff, sur une grosse barque appelée « la Wega » pour rejoindre l’Angleterre et le général de Gaulle.

Tous très jeunes (nés entre 1918 et 1924), Louis Gueginer, Pierre Le Bris, et Jean Le Lourec ont mis au point le projet ; le bateau serait manoeuvré par Fernand Guillard, Roger Goasguen, Roger Le Corre et Pierre Troadec, pendant que Jean-Yves Guillard et François Le Querrec s’occuperaient du moteur, et Jean Feat serait à la barre.

Le lendemain du départ, le bateau est pris dans une violente tempête de nord-ouest, la boussole tombe en panne et le moteur lâche. L’équipage doit donc se résigner à accoster sur l’île de Guernesey. Ils sont aussitôt arrêtés par les troupes allemandes, et internés à Jersey.

Le 3 janvier 1941, les seize inculpés sont traduits devant le tribunal de la Feldkommandantur 515 de Jersey à Saint-Hélier. Les motifs d’accusation sont « aide à l’ennemi » et de « crime concerté de trahison envers la Patrie »

6 sont condamnés à mort : seul François Scornet, considéré par les Allemands comme le meneur, est fusillé le 14 mars 1941 à Saint-Ouen (Guernesey); alors que les 5 autres voient leurs peines commuées en travaux forcés. Début mars 1941 les prisonniers sont transférés à la prison de Caen, puis vers celle du Cherche-Midi à Paris, d’où 14 d’entre eux partent en déportation le 4 septembre 1941 vers l’Allemagne, en wagons cellulaires

Parmi eux, 5 sont libérés en avril 1943 à la suite d’une mesure de grâce décidée par Hitler le jour de son anniversaire, 5 rentrent des prisons de Diez-sur-Lahn, d’Hamein, et de Siegburg, 3 sont décédés, le dernier s’évade en avril 1945 lors de l’évacuation de la prison de Straubing.

Dans le même train, ils côtoient un groupe de 5 Bretons, dont une femme, arrêtés à Lannion dans les Côtes d’Armor après le démantèlement du groupe de Résistance Roger Barbé au camp de Servel-Lannion le 28 décembre 1940; son chef sera fusillé le 4 octobre 1941 à la Maltière à Rennes.

Tous les membres de ce groupe sont libérés à la fin de leur peine de prison en Allemagne. Les 4 autres hommes de ce transport, connaissent des parcours de prisons ; 2 sont libérés à la fin de leur peine à Butzbach (Jolivet Jean et Thétiot Hyacinthe); les 2 autres sont envoyés respectivement dans les prisons de Berlin-Moabit et de Rheinbach (Le Roux Pierre et Lelay jean), mais la suite de leur parcours et leur sort reste inconnu. Le parcours de ces déportés est uniquement carcéral, excepté pour la seconde femme du transport Marcelle Arphand) qui est transférée en janvier 1945 de la prison de Cottbus au camp de Ravensbrück. Elle est décédée, par la suite, au camp de Bergen-Belsen.

Déportés le 4 septembre 1941 en Allemagne
FEAT Jean. Né le 15/05/1922 à Plougasnou (29). Lieux de déportation: Kassel, Rheinbach, Siegburg. Décédé le 26/12/1943 à Siegburg. NR
GUILLARD Fernand. Né le 20/07/1920 à Paris (75). Lieux de déportation: Kassel, Rheinbach, Siegburg, Hamein. Libéré le 07/04/1945 à Hamein. R
GOASGUEN Roger. Né le 21/09/1921 à Pluezoc’h (29). Lieux de déportation: Kassel, Rheinbach, Dz. Libéré en mai 1944 à Diez/Lahn. R
HERVE Françis. Né le 29/11/1920 à Plouegat (29). Lieux de déportation: Kassel, Rheinbach, Siegburg, Libéré le 10/04/1945 à Siegburg. R
LE BRIS Pierre. Né le 10/11/1920 à Plougonven (29). Lieux de déportation: Kassel, Rheinbach, Siegburg DCD 17/05/1945. NR
LE CORRE Roger. Né le 23/03/1918 à Ploujean (29) Lieux de déportation: Kassel, Rheinbach, Kas, Strau Evadé lors de l'évacuation du camp le 23/04/1945 R
LELAY Jean. né le 25/07/1921 à Morlaix (29). Lieux de déportation: Kassel, Rheinbach, Siegburg, Libéré le 10/04/1945 à Siegburg . R
LELOUREC Jean. Né le 05/10/1921 à Tonquedec (22) . Lieux de déportation: Kassel, Rheinbach, Siegburg Dz R 27/04/1945 Diez/Lahn . R
LE QUERREC François M 17/09/1922 Paris (75). Kassel, Rheinbach, Siegburg. Libéré le 25/05/1944 à Metz. R
TROADEC Pierre M 10/10/1923 Le Havre (76) Lieux de déportation: Kassel, Sarrebruck, Frankenthal. Mannheim. Décédé le 26/01/1943 à Hôpital de Mannheim."

memoiredeguerre 

Laloup laurent le mardi 23 octobre 2007 - Demander un contact

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Réponse :

autre source : Mémorial des déportés de France. Tome I, page 294

Dernière mise à jour le mercredi 22 janvier 2025

 

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