| | | | | Un Français Libre parmi 63235 | | | Philippe François Baratay | |
Naissance : 17 mai 1920 - Vinzier (74)
Activité antérieure : marin
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en juillet 1940
Affectation principale : FNFL / marine de guerreChevreuil, caserne Bir-Hakeim, caserne Surcouf , EM Londres Matricules : 2886 T37, 5492 FN40
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : second maître canonnier
Décès à 92 ans - 12 octobre 2012 - Amphion-les-Bains (74)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 31090 / GR 16 P 34407
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 880
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 3236 |
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Philippe François Baratay - son Livre ouvert ! Nom : BARATAY
Prénom : Philippe Francois
Sexe : M
Jour de naissance : 17
Mois de naissance : 05
Année de naissance : 1920
Code insee naissance : 74308
Commune de naissance : Vinzier
Pays de naissance : FRANCE
Jour de décès : 12
Mois de décès : 10
Année de décès : 2012
Code insee deces : 74281
Commune de décès : Thonon-les-Bains
Pays de décès : FRANCE
Fichiers des personnes décédées établi par l'INSEE Laurent Laloup le mardi 21 septembre 2021 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Philippe Baratay (au centre) Amphion : En 1939, à 19 ans, il est engagé dans la Marine Nationale et se trouver sur Le Niger qui sera coulé en Mer du Nord fin mai 1940. Rescapé il est évacué sur Liverpool. Le 24 juin 1940, à 20 ans, il s’engage dans les Forces Navales Françaises Libres à Londres. Il embarque sur le cuirassé « Courbet ». En Juillet 1940, il embarque sur l’Aviso « Chevreuil » et rejoint la base de Greenock en Ecosse pour missions de surveillance des côtes et convois de l’Atlantique Nord, jusqu’au 8 mai 1945.
astridbaudroche.typepad.fr
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Laurent le mercredi 17 février 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Philippe Baratay Témoignage du 18 mars 2004 au Savoie-Léman devant des élèves.
J'ai rejoint le Général de Gaulle le 24 juin 1940
Me trouvant au camp d'entrée (Liverpool) par suite du naufrage de mon bateau en mer du Nord fin mai 1940, le 19 juin, ayant été informé par les militaires anglais de l'appel du Général, j'ai répondu à cet appel et le 24 juin j'étais à Londres (Olympia) où le Général nous a rendu visite (nous étions 7).
Après un court séjour dans un camp, Camberlay au Sud de Londres, j'ai embarqué sur le cuirassé Courbet à Portsmouth, servant de dépôt des équipages.
A cette époque, une cinquantaine de bâtiments de guerre français se trouvaient dans les ports en Grande-Bretagne. Les équipages obéissant aux ordres du gouvernement de Vichy, ils ne continuèrent pas le combat.
Lorsque le gouvernement anglais à compris que les marins français, dans leur majorité, refusaient de continuer le combat, décida de saisir ces navires, d'immobiliser l'escadrille d'Alexandrie et de détruire celle de Mers-el-Kebir, pour éviter que ces bâtiments tombent aux mains des allemands. Les marins qui se trouvaient en Angleterre furent transférés dans des camps, en attendant d'être rapatriés.
Il est évident que ces trois opérations n'ont pas facilité le ralliement de ces équipages aux Forces Navales Françaises Libres.
A la fin juillet, nous étions quelques centaines sur le Courbet (ce qui nous a permis d'armer quelques navires, particulièrement des avisos, chasseurs de sous-marins). Personnellement, j'ai embarqué sur le "Chevreuil" avec lequel j'ai rejoint Greenoch en Ecosse (surveillance des côtes et convois.
Après avoir perdu la bataille aérienne d'Angleterre, les allemands portèrent tous leurs efforts pour empêcher le ravitaillement en armes de ce pays. Ils lancèrent de nombreux sous-marins à l'attaque des convois venant d'Amérique et du Canada. Les pertes furent très importantes.
A partir de 1941, par suite de l'arrivée en Grande-Bretagne de nombreux marins français volontaires dans la France Libre, les anglais mirent à notre disposition plusieurs bâtiments de guerre, en général des cargos assez rapides, genre bananiers spécialement équipés pour la chasse anti sous-marine.
Ces bâtiments furent rapidement affectés aux escortes des convois de l'Atlantique où ils se distinguèrent en coulant plusieurs sous-marins allemands, l'un d'entre eux (l'Aconit) fit l'exploit d'en couler deux le même jour.
Cette bataille de l'Atlantique fut très meurtrière, 2603 navires de commerce furent coulés, ainsi que 175 bâtiments de guerre. Pour les allemands, 789 sous-marin furent mis hors de combat.
Les pertes en vies humaines ont été également nombreuses, chez les allemands 20.080 morts et plus de 5000 prisonniers. Pour les alliés, plus de 30.000 morts parmi les marins de commerce et plusieurs milliers sur les bâtiments de guerre, dont près de 500 français libres.
Pendant ce temps, les sous-marins F.M.F.L. basés à Dundee, au Nord de l'Angleterre, coulèrent plusieurs cargos allemands chargés de ravitailler leurs troupes en Norvège.
Nos escorteurs participèrent également aux convois de Russie (convois très pénibles pour les équipages). Partant de l'Islande pour rejoindre Mourmansk en Russien ils devaient s'éloigner le plus possible des côtes norvégiennes où les allemands avaient plusieurs bases d'aviation et leurs navires de guerre dans les fjords de ce pays.
Ces convois longeaient la banquise souvent dans des bancs de glace, par un froid très vif. Fréquemment attaqués, surtout par l'aviation, les équipages avaient peu de repos.
Néanmoins, ces ravitaillements ainsi que par voies terrestres (Iran), permirent de livrer des milliers d'avions, chars, canons et autres armements, ce qui aida les russes à stopper l'avance allemande.
Quelques unités de notre marine participèrent au débarquement, particulièrement la Combattante qui venait de s'illustrer en coulant 3 bâtiments ennemis et en endommageant plusieurs autres (vedettes lance torpilles).
C'est à bord de cette unité que le Général de Gaulle débarqua en Normandie. Malheureusement ce bateau heurta une mine et coula quelques temps après.
En fait de reconnaissance le Général de Gaulle adressa à tous les marins de la France Libre le message suivant :
"La vague ne détruit pas le granit, vous les marins de la France Libre, ce que vous avez fait pour la France en poursuivant la lutte sur la mer, envers et contre tout, dans le plus grand drame de notre histoire. Rien, ni le temps, ni les passions ne l'effaceront jamais. Je vous salue mes camarades" signé CHARLES DE GAULLE
Nous, anciens des Forces Françaises Libres sommes fiers d'avoir servi sous les ordres d'un tel général, dont la seule ambition était la libération de notre pays et de redonner à la France sont rang dans les grandes puissances, malgré les nombreux obstacles dressés sur sa route. Laurent Laloup le vendredi 15 juin 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Devoir de mémoire pour ces anciens déportés résistants afin de ne pas oublier toutes les victimes
Les élèves des deux classes de 3ème du collège du Val d’Abondance viennent de participer à une rencontre exceptionnelle avec des anciens résistants déportés : Walter Bassan déporté à Dachau, actuellement président du comité du concours de Haute-Savoie sur la résistance, Philippe Baratay ancien officier marinier de Vinzier à l’époque et ancien marin des Forces Françaises Libres, et Enzo Bonopera, dans sa jeunesse à Bonnevaux, engagé dans les Forces Françaises Libres. Cette rencontre débuta par une lecture évocatrice, prélude d’une rencontre avec des témoins de la seconde guerre sur le thème « liberté mon pays » avec des documents, visuels ou audio, plaçant l’auditoire attentif devant les horreurs de la guerre, de la trahison, des actes de courage de certains, dénonçant les camps de concentration, sa violence, ses mouroirs. La participation des acteurs de la compagnie Traction avant de Vénissieux (Rhône), fut remarquable. Puis ce fut ensuite les témoins qui racontèrent, leur jeunesse, la guerre, la résistance, puis leurs souffrances en déportation, ces camps où l’on montrait les deux portes : celle par laquelle des milliers entrèrent, celle d’où ils ressortaient morts.
La défense de la dignité humaine
Après l’exposé, les lycéens posèrent des questions aux trois hommes qui répondirent humblement sans se considérer comme des héros, mais qui, aujourd’hui, avaient un devoir de mémoire en souvenir de tous ceux qui furent victimes des atrocités des nazis. « Ils n’ont jamais pu nous ôter notre dignité » dira l’un des témoins rappelant que leur chance est d’être revenu vivant et que leur engagement se poursuit. Les questions se portèrent sur Pétain, la milice, la police française et leurs actions criminelles. Les anciens déportés résistants dénoncèrent le racisme. Il fut question de la défense de la dignité humaine. Répondant à une question de savoir s’il referait la même chose, la réponse ne se fit pas hésitante : « je recommence tout de suite, sans hésitez, et vous mêmes, j’en suis persuadé, vous feriez la même chose » répond l’homme approuvé par ses deux compagnons. La discussion se prolongea au-delà de l’horaire prévu. Visiblement touchés de cet intérêt, les résistants devaient ajouter :« Nous vous remercions de votre écoute c’est sympa ». Ils félicitèrent les élèves et les professeurs pour la qualité du travail effectué et des questions. « Ici il y a une très bonne participation, nous nous sommes trouvés parfois face à des jeunes qui n’avaient aucune question à poser » nous confiaient ces derniers, quand un groupe de lycéens, vient au devant d’eux pour leur dire « Nous souhaiterions vous serrer la main » une démarche émouvante qui correspond à une mentalité de jeunes reconnaissants.
Source : www.valdabondance.com Laurent Laloup le vendredi 15 juin 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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