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Henri Venner

Henri Venner - son Livre ouvert !
 

" Pour la première fois, Henri Venner, ancien résistant, s’est rendu sur l’île de Seine, au Mémorial des Français libres.

Henri Venner, âgé de 102 ans depuis juillet, ne s’était jamais rendu à l’île de Sein (29) où se dresse le Mémorial des Français libres, inauguré le 7 septembre 1960 par le Grand Homme, ainsi nommé par les Sénans. C’est désormais chose faite, ce lundi 23 octobre, à l’invitation de la récente Amicale mémorielle Charles-de-Gaulle, présidée par Michel Urvoy.

« Je n’ai fait que mon devoir »

Portant très discrètement l’insigne des Forces françaises libres (FFL), décerné dès 1942 pour son engagement au sein de l’état-major londonien, le président d’honneur de l’association costarmoricaine a cette fois accepté ce déplacement. Affable, pétillant d’esprit, Henri Venner, bon pied bon œil, a vécu ce moment en toute simplicité : « Oh vous savez, je ne suis pas un héros, je n’ai fait que mon devoir », déclare le vénérable centenaire."

Légende de la photo : Henri Venner (4e à partir de la gauche), médaillé des FFL, a effectué sa première visite au Mémorial de Sein avec la délégation costarmoricaine.

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Laurent Laloup le dimanche 29 octobre 2023 - Demander un contact

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Extrait de MILITARIA N°445 OCTOBRE 2022

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Laurent Laloup le dimanche 19 mars 2023 - Demander un contact

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dossier Venner Henri

Henry VENNER est né à Plouigneau dans le Finistère le 10/07/1921. Ses parents sont venus s’installer à St Brieuc. Après l’obtention de son brevet d’étude il exerça comme électricien à St Brieuc.
Après la défaite de 1940, il voit arriver les troupes d’occupation. Avec son ami Michel Royer il fréquente le milieu d’étudiant briochin, ensemble ils prennent des clichés pour la résistance. Photographiant les affiches de propagande placardés à St Brieuc. De l’appartement de Michel rue Waldeck-Rousseau, il prend des clichés d’une colonne hippomobile se déplaçant sur le boulevard Sévigné.
Avec Michel Royer et Anne Hellequin, ils décident de rallier Le général De Gaule en Angleterre. Un long périple qui les mène au bout de la 3ème tentative à Londres en passant par le pays Basque, traversant l’Espagne. Après avoir réussi à rejoindre l’ambassade d’Angleterre à Madrid sans passer par la case des prisons espagnoles. Arrivé à Londres le 18 juin 1942, Henry passe par le camp de Canterbury et le traditionnel «débreiffing» qui permet aux services secrets britanniques de déceler les agents infiltrés. Il signe son acte d’engagement au FFL le 22/10/1942. Au vu de ses connaissances en mécanique il est affecté au peloton de motocyclette en tant que moniteur. Puis au quartier général (QG) de De Gaulle en tant qu’estafette. Après le départ du général pour l’Algérie le 30 mai 1943, Henri est affecté au QG de Koenig, général en chef des forces françaises libres. Après le débarquement Henri sert en tant qu’estafette au sein du QG de la 2DB jusqu’à Paris. Koenig étant nommé gouverneur militaire de Paris à partir du 21/08/1944.
Ne souhaitant pas poursuivre une carrière militaire est démobilisé le 30 juin 1945. Il retourne à St-Brieuc « prendre un mois de vacances ». Il travaille pour la société LE BON (société d’énergie électrique). Par la suite il fait carrière en tant que responsable de différents services hydrauliques en passant par Guerlédan pour finir en 1976 responsable d’une centrale dans le massif central. A sa retraite il s’installe à Tressignaux, commune dans laquelle il réside toujours en compagnie de son épouse. Il est décoré de la Légion d’honneur et de la médaille commémorative des services volontaires dans la France libre.
Merci à Henri pour sa gentillesse et d’avoir pu partager ses souvenirs de héros de Français libre.

jaffrelot le vendredi 19 février 2021 - Demander un contact

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