Ernest Paul Alfred Thomasset - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Ernest Paul Alfred Thomasset



Naissance : 5 décembre 1920 - Gaël (35)

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

Le Triomphant, Léoville, Roselys, La Combattante, L'Aventure

Matricules : 25 R38 5735 FN40

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : matelot canonnier

Décès à 70 ans - 25 avril 1991 - Foulayronnes (47)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 570071

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 13849

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 49681


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fils

je suis le fils de thomasset ernest et je reste tres fier moi et mes fils de la position de mon pere pendant la derniere guerre !

thomasset yves le dimanche 14 août 2011 - Demander un contact

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Les corvettes de la France Libre, de Pierre de MORSIER

Roselys sera citée à l'ordre des F.N.F.L. Parmi les citations individuelles figureront les enseignes de vaisseau Petrochilo et Philippon, le matelot asdic Rom et le second maître R.D.F. Abarnou. Notre cama­rade Bergeret recevra la Distinguished Service Cross britannique. Il sera fait aussi officier de la Légion of Merit américaine; il sera le premier officier étran­ger à recevoir cette dernière décoration. Le second maître canonnier Gourong, le matelot canonnier Thomasset et le matelot fusilier Nicot seront « Mentioned in Despatches * ».
*. Cités dans les communiqués. Sorte de témoignage de satis­faction (britannique).

Laurent le samedi 27 février 2010 - Demander un contact

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Sauvetage en mer

A la fin juin 1942, après un mois de séjour à Mourmansk, la corvette « Rosalys », des Forces navales françaises libres, fait partie de l’escorte du convoi « retour » QP 13 comprenant trente cinq navires en provenance de Mourmansk et d’Arkhangel en URSS. Elle est commandée par le capitaine de corvette à titre temporaire André BERGERET, un officier de réserve venant de la marine marchande, futur Compagnon de la libération.
Le 4 juillet, en fin de journée, le convoi se sépare en deux et la Rosalys poursuit sa route, à destination du port de Reykjawik en Islande, avec seize navires marchands et cinq escorteurs, dont l’aviso-dragueur Niger, chef de groupe, qui a pris à son bord des survivants de divers navires de précédents convois.
Le temps est très mauvais et empêche tout relèvement pendant plus de 48 heures, ce qui fait que la position des navires est simplement estimée. Le 5 juillet au soir, le Commodore du convoi pense qu’il se trouve au sud d’un champ de mines installé par les britanniques, en défense de l’accès du détroit de Danemark.
En réalité, faute de point précis, les navires marchands et leur escorte pénètrent dans le champ de mines. En quelques minutes, six bâtiments sautent et coulent. Pendant cinq heures, sans tenir compte du danger représenté par ces mines magnétiques, l’équipage de la corvette française réussira à récupérer 179 survivants.

Le texte qui suit est extrait du livre « Les corvettes de la France libre » du commandant Pierre de MORSIER, Compagnon de la libération, Distinguished Service Cross britannique, lui-aussi officier de réserve, de la marine marchande, ancien commandant de la corvette Lobellia pendant deux ans de 1941 à 1943. (Editions France Empire 1972)
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« Dans une lumière déclinante, environ vingt-cinq hommes sont directement tirés de l'eau. Les autres sont « ensuite recueillis des radeaux, des embarcations renversées ou tenues par leur ancre flottante. Etant donné « la mauvaise visibilité, certains d'entre eux doi¬vent à des fusées ou éclats de lampes torches d'avoir été « aperçus.
« Un homme fait accoster une embarcation pleine de survivants. Au lieu de monter lui-même à bord, il sort « un revolver et se tire une balle dans la tête. Survivant pour la quatrième fois, il préfère en finir avec la vie.
« Entre 21 h 20 et 22 h 15, la Roselys est en contact par projecteur avec le Saint-Elstan qui chasse des « contacts asdic et qui repêche des survivants. Vers mi¬nuit, la visibilité tombe à un demi-mille.
« A 2 heures, le 6 juillet, les derniers survivants aper¬çus ont été embarqués et la Roselys fait route pour « atterrir. La brume se lève à 3 h 30, la visibilité est de 5 milles. Un quart d'heure après, Ritr Huck est « reconnu, caractéristique avec sa brèche profonde. D'après le point d'atterrissage et les routes suivies pour y « arriver, la position de 2 heures devait être 12 milles dans le 315 de Straumnes. Saint-Elstan et Lady « Madeleine sont aperçus dans le S.W. Le chalutier islandais Vebjorn, envoyé à la recherche de survi¬vants, « est rencontré.
« La Roselys a à son bord cent soixante dix-neuf sur¬vivants : trois du Niger, quarante-six du Heffron, trente-« deux du Hybert, quarante du Massmar et cin¬quante-huit du John Randolph. Quatre des navires de « commerce coulés sont américains. Un cinquième, le Rodina, est soviétique ; il avait à bord des familles de « diplomates soviétiques à Londres. Saînt-Elstan a vingt-trois survivants à bord, Lady Madeleine, qua¬rante.
« Ainsi cinq cargos et un escorteur ont été perdus1. Il y a deux cent quarante-deux survivants. Parmi les « marins perdus figure le chef de groupe, disparu avec le Niger.
« Sur la Roselys, les survivants sont répartis dans tout le bord, y compris la machine et la chaufferie. Des « soins sont prodigués aux blessés, parmi lesquels huit sont atteints gravement.
« La corvette accoste à Reykjawik le 6 juillet à 19 h 15. BEREGERET relève que pendant les cinq heures « qu'ont duré les opérations de sauvetage, effectuées dans des conditions dangereuses dont beaucoup se « rendaient compte, état-major et équipage ont fait preuve de la plus grande endurance et du plus entier « dévouement.
« Sous les ordres de l’enseigne de vaisseau PETROCHILO, officier en second, le repêchage des rescapés, les « soins à leur donner ont été organisés dans des condi¬tions d'efficacité et de rapidité remarquables étant « donné l'état de la mer et les possibilités réduites d'une corvette. L'enseigne de vaisseau PHILIPPON, le « quar¬tier-maître R.D.F. ABARNOU et le matelot asdic ROM, accrochés d’une main aux filets, à l'extérieur « de la coque, plongés dans l'eau jusqu'à la poitrine par les coups de roulis, saisissaient les survivants. Le « matelot infirmier AVELINE a été d'une compétence et d'un dévouement au-dessus de tout éloge, donnant « des soins non seulement aux blessés graves, mais encore à une trentaine d'hommes que leur séjour dans
« l'eau très froide et le mazout absorbé mettaient en danger.

« Ainsi la Roselys, seule corvette française à avoir été envoyée sur la route de Mourmansk, a totalement « rempli son rôle de bâtiment de défense rapprochée, d'assistance et de sauvetage. Elle a fait honneur au « pavillon national.

« Roselys sera citée à l’ordre des F.N.F.L. Parmi les citations individuelles figureront les enseignes de « vaisseau PETROCHILO et PHILIPPON, le matelot asdic ROM et le second maître R.D.F. ABARNOU. « Notre camarade BERGERET recevra la Distinguished Service Cross britannique. Il sera fait aussi officier « de la Légion of Merit américaine ; il sera le premier officier étran¬ger à recevoir cette dernière décoration. « Le second maître canonnier GOURONG, le matelot canonnier THOMASSET et le matelot fusilier NICOT « seront « Mentioned in Despatches ».
« La corvette appareille d'Islande dans la nuit du 7 au 8 juillet pour rejoindre, aux côtés du cutter Bibb et du « destroyer Babbitt, tous deux américains, avec des navires de la portion Islande, le convoi ON 110, environ « 450 milles dans le Sud.
« Roselys rejoint ainsi notre groupe B 3, auquel elle est maintenant affectée. En arrivant, elle échange « quelques messages d'amitié avec Renoncule et trans¬met entre autres : « Les voyages forment la jeunesse. »
(Pierre de MORSIER)

1. L'avant du John Randolph toutefois a pu être ramené à Reykjawik.
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NB : « Les citations individuelles » dont l’auteur du livre fait état, entraînent l’attribution de la Croix de guerre pour les intéressés.
« Mentioned in Despaches » ou MiD : le récipiendaire est mentionné dans le communiqué officiel du War Office. Instituée en janvier 1920, cela se traduira, pour la seconde guerre mondiale, par une palme de bronze agrafée sur le ruban de la « 1939-45 War Medal ». Pouvant être décernée plusieurs fois à une même personne pendant une même campagne, une seule palme figurera néanmoins sur le ruban de la décoration, sans tenir compte du nombre de MiD.
Ci-dessous, le ruban de la 1939-45 War Medal avec la palme de bronze de la Mention in Despaches, photographie extraite de « British Gallantry Awards 1855-2000 » de Peter Duckers (A Shire book 2001)

Yves MORIEULT le vendredi 29 janvier 2010

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Dernière mise à jour le dimanche 14 août 2011

 

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