Gaston Félix Tavian alias Collin - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Gaston Félix Tavian alias Collin



Naissance : 6 septembre 1908 - Echalot (21)

Activité antérieure : fonctionnaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en avril 1941

Affectation principale : BCRA /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine

Décès à 78 ans - 28 janvier 1987 - Vanves (92)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 295712

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 49038ligne 49039

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Florence Roumeguere le vendredi 11 octobre 2019 - Demander un contact

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La guerre secrète De Marcel Ruby

Laurent Laloup le mercredi 18 septembre 2019 - Demander un contact

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" Commune de Ménétréols-sous-Vatan
Dans la nuit du 1er au 2 mars 1942, dans le cadre de l’opération CREME, le Lysander du lieutenant Guy Lockhart se pose sur la commune de Ménétréols-sous-Vatan (Indre), à sept kilomètres et demi au sud de l’agglomération de Vatan, à deux kilomètres et demi à l’ouest du domaine de Villeneuve et à vol d’oiseau à deux kilomètres au nord-ouest du domaine des Lagnys qui est situé sur la commune de Saint-Valentin. Il vient prendre deux passagers : Stanislas Mangin et Louis Andlauer et laisse un paquet. C’est Jean Faillon, l’exploitant du domaine des Lagnys, qui hébergea les deux hommes avant leur départ. L’opération de la nuit du 1er au 2 mars 1942 fut organisée pour le compte du réseau “Ali-Tyr ”, une des ramifications du réseau “Ronald ”.
Dans le même secteur, le terrain “Faucon ” est utilisé dans la nuit du 26 au 27 avril 1942 par le lieutenant Guy Lockhart dans le cadre de l’opération GAZELLE toujours pour le compte du réseau “Ali-Tir ”. L’opération est demandée par Edgart Tupet, mais c’est Gaston Tavian (alias “Collin ”) qui assure la réception au sol alors qu’il n’a reçu aucune formation. Le Lysander amène un passager Pierre Beech (alias “Gazelle ”) qui vient rejoindre le réseau “Ali-Tir ” comme opérateur-radio et repart avec deux agents : Gaston Tavian lui même et le lieutenant de vaisseau Mariotti (alias “Rousseau ”).
Cette opération faillit tourner à la catastrophe comme l’indique le pilote Guy Lockhart : “Malheureusement le terrain d’atterrissage était sur une éminence et je fis un bond. Le moteur commençait à brûler. Je coupai le contact... ... au bout de six à sept minutes les flammes s’éteignaient. Je remis le moteur en marche et roulait jusqu’à la lumière A ”. Après cet incident toute demande de réception d’un vol par un agent non formé préalablement en Angleterre fut refusée. Gaston Tavian une fois formé revint aux Lagnys lors de l’opération SHRIMP dans la nuit du 29 au 30 mai 1942.
Lors de cette nuit du 29 au 30 mai 1942, le Lysander piloté par le commandant Alan Murphy dépose outre Gaston Tavian, également Jacques Pain et embarque Edgard Thome (alias “Tupet ”), et Philippe Roques.
Dans la nuit du 18 au 19 novembre 1942 la première tentative de doublé Lysander fut tentée en direction du terrain des Lagnys. Mais les Lysander ne purent se suivre dans les nuages et l’opération fut annulée.
Dans la nuit du 22 au 23 novembre 1942 les deux Lysander du lieutenant-colonel Charles Pickard et du capitaine John Bridger dans le cadre de l’opération SKATE/SQUID déposent deux agents : Lardy et Denviollet (un opérateur-radio devant assister Jean Moulin) et en embarquent trois : Gaston Tavian (alias “Collin ”), Georges Descroizette et Philippe Serra (alias “ Morisot ”). C’est le premier doublé Lysander officiellement réussi.
Nuit du 2 à 3 mars 1944 reprise des opérations sur le terrain, cette fois pour le compte du réseau Mithridate. Le Lysander piloté par le capitaine Murray Anderson dans le cadre de l’opération GITANE dépose deux passagers W.-J. Savy, Eileen Nearne et en prend deux Georges Lovinfosse et Maurice Durieux."

www.deols-tourisme.fr 

Laurent Laloup le mardi 02 septembre 2008 - Demander un contact

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" La majorité des Français est pour Pétain, mais un petit nombre depuis 1940, n'ont pas accepté la capitulation et prépare dans la clandestinité le débarquement de 1944.

Parmi ceux-ci un chef de la zone sud, Gaston Tavian et son radio Piet ont rejoint Saint Etienne. Un parachutage doit avoir lieu à Boisset-les-Montrond sur un ancien terrain de vol à voile. Avec des résistants de Saint Etienne du réseau Sol, chaque jour ils écoutent radio Londres, un message doit leur être transmis pour leur annoncer le parachutage.

Le 24 juillet la phrase tant attendue passe à la B.B.C. "Reçu bonnes nouvelles d'Emile et Camille ". Dans " L'histoire de la résistance en France par Noguère "

Gaston Tavian évoque le déroulement de ce parachutage. Voici ce récit :

Le 24 juillet, la phrase tant attendue passe à la B.B.C. et dès 23 heures, je me trouvais sur le terrain avec le radio Piet, l'un des futurs chefs du réseau Sol, Nautin et un aide(Demans), Bornier étant absent de Saint Etienne.

Vers 2 heures du matin, le bombardier fut entendu ; les signaux convenus furent échangés : un premier passage eut lieu, puis un second et un troisième, le bombardier faisait un bruit infernal ! Nous craignons qu'il voie mal nos feux, ceux-ci provenant de lampes de poche munies d'un papier rouge.

Enfin du ciel, nous vîmes descendre huit parachutes (trois hommes et cinq containers), le tout déporté par le vent.

Cinq tombèrent de l'autre côté d'un ruisseau. Dans le feu de l'action, nous ne prîmes pas le temps d'aller rejoindre un petit pont qui se trouvait à 150 mètres de là et nous nous précipitâmes dans la direction des arrivants en traversant le ruisseau.

Malheureusement, l'un des parachutistes, le radio Orabona, dit Grimaldi, était mal tombé et nous dûmes, après plusieurs tentatives pour le ranimer, le porter jusqu'à la route éloignée de 4 ou 500 mètres du lieu du parachutage. Orabona avait la poitrine enfoncée et les jambes brisées. Il hurlait de douleur.

Piet, Rouxin et un nommé Bertrand qui venaient d'être parachutés, et moi, nous nous mîmes à l'ouvrage pour rassembler les containers.

Piet alla chercher un prêtre au village voisin, le curé de Boisset-les-Montrond, pour qu'il voie Orabona. Le prêtre vint à 4 h 30. Piet lui avait dit que notre camarade était tombé de bicyclette. Lorsqu'il eut examiné le blessé, je dis au prêtre ce dont il s'agissait réellement car, après le bruit fait par l'avion, le curé ne pouvait être dupe.

Il nous répondit : " je fais mon devoir de prêtre. " Par la suite, il voulut bien ne prévenir un docteur qu'à 7 heures du matin, en raison de l'état d'Orabona, il n'était pas question de l'emporter plus loin.

Les containers ayant été vidés, les emballages noyés dans la petite rivière, les papiers d'Orabona détruits, nous nous dirigeâmes en deux groupes, l'un à pied, l'autre à bicyclette, vers la gare de Montrond-les-Bains pour y prendre le train, il était 7 heures et nous n'avions plus qu'un train pour Saint Etienne à 9 h 33, ce qui nous obligea à rester avec nos bagages à proximité de la gare.

Aidé de Piet, je réussis à déposer les cinq postes émetteurs dans un local de la gare et à les reprendre juste avant le départ du train.

En cour de route, nous avions pu voir passer le curé et le docteur, à leur passage, nous nous cachâmes derrière les haies.

Arrivés à Saint Etienne, nous nous rendîmes dans un appartement mis à notre disposition par un nommé Ferrant, ami de Bornier.

Après un repos, Piet se rendit à bicyclette chez le curé du petit village. Ayant rencontré le prêtre dans son église, celui-ci lui conseilla de repartir immédiatement, Orabona étant décédé pendant son transport vers l'hôpital de Montbrison, le parquet était sur les lieux et le curé avait subi un premier interrogatoire au cours duquel il avait donné un faux signalement des jeunes gens qu'il avait vu.

A son retour, Piet fut interpellé par la police pour varification de papiers, mais put regagner Saint Etienne.

Deux jours après, Rouxin et Bertrand partaient pour le Midi. Avec Piet, je restais un jour de plus pour régler les questions de transport du matériel, ce dernier se composant de postes, courrier et dons destinés à différents réseaux des zones Nord et Sud."

Source : perso.orange.fr/departement.loire.42.vialand/ 

Laurent Laloup le lundi 13 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 11 octobre 2019

 

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