Maurice René Jean Tardat - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Maurice René Jean Tardat



Naissance : 20 juin 1891 - Philippeville, Constantine, Algérie

Activité antérieure : ouvrier / artisan

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juin 1941

Affectation principale : Résistance intérieure / CND Castille

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 52 ans - 24 mai 1944 - Buchenwald, Allemagne

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 562052

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 48896

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www.ouest-france.fr 

Laurent Laloup le vendredi 16 décembre 2022 - Demander un contact

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" Tardat, un résistant de la première heure

À La Roseraie, une avenue porte son nom. Né en Algérie en 1891, Maurice Tardat s'est déjà distingué pendant la guerre de 14-18. Médaille militaire, Croix de guerre, citations, l'homme cumule les distinctions.

Plus tard, à l'arrivée des Allemands à Angers, il travaille à la corderie des usines Bessonneau. Sa femme, responsable d'un magasin de fournitures pour bureaux de dessin, s'occupe aussi d'un atelier de reproduction de plans au 29, rue Saint-Julien. Une aubaine pour la suite.

Maurice Tardat n'admet pas la défaite, et encore moins la présence de l'occupant. Bientôt, autour du noyau d'amis anciens combattants qui va se constituer dès septembre 1940, et avec le concours d'Édouard Ribalet, employé de bureau à la mairie qui fournit des faux papiers, il aide les prisonniers de guerre français à rejoindre la zone libre.

Deux mois plus tard, via son neveu qui habite Paris, il copie des plans, fournit des informations militaires sur l'occupant, le tout à destination de l'Intelligence Service, à Londres.

En juin 1941, l'ancien de 14-18 se met aux ordres du colonel Rémy qui est affecté au BCRA (Bureau central de renseignements et d'action), gaulliste. Arrêté le 16 septembre 1943, il est interné à la prison du Pré-Pigeon, interrogé sous la torture, puis envoyé au camp de concentration de Buchenwald, en Allemagne. Il y décédera de la dysenterie en mai 1944.

Déporté avec lui, l'aumônier à l'hôpital de Sablé se souvient : « Il donnait l'impression d'une pauvre loque humaine, excusez l'expression, qui se raidissait par des sursauts d'énergie pour tenter de résister, pour vivre, et revenir. »""

www.ouest-france.fr 

Laurent Laloup le vendredi 16 décembre 2022 - Demander un contact

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Jacques Ghémard le vendredi 14 mai 2021 - Demander un contact

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"TARDAT Maurice
Fondateur et président perpétuel de la section des combattants volontaires du Maine et Loire.

Né le 20 juin 1891 à Philippeville en Algérie, gravement blessé pendant la guerre 1914-1918, il est réformé le 26 septembre 1915.

En mai 1916, il entre à la corderie Bessonneau à Angers. En juin 1940, il dirige l'atelier des longes de cette corderie tandis que son épouse Isabelle Poutiers, est responsable d'un magasin de fournitures pour bureaux de dessin et d'un atelier de reproduction industrielle de plans, 29, rue Saint Julien.

Dès les mois de septembre et octobre 1940, il rassemble autour de lui un petit noyau de résistants recrutés parmi ses amis, anciens combattants. Les plans copiés et les informations collectées, principalement d'ordre militaire, par l'intermédiaire de l'atelier de reproduction au service de l'armée d'occupation allemande, sont transmis à l' Intelligence Service par son neveu Jean Poutiers.
Après l'arrestation de ce dernier, le 28 mars 1941, le groupe perd tout contact avec Londres.

Maurice Tardat rejoint la Confrérie Notre-Dame, dirigée par le colonel Rémy, à compter du 1er juin 1941. Le groupe de Tardat prend le nom de "CND Castille", lui-même ayant le pseudonyme de "Remember 21". Arrêté une première fois en août 1942, il est libéré, faute de preuves. Mais un an plus tard, son réseau est décapité lors d'une grande rafle opérée par la Gestapo.

Maurice Tardat est arrêté le 16 septembre 1943. Emprisonné au Pré-Pigeon, il prend le chemin de la déportation. J. Pannetier, aumônier à l'hôpital de Sablé, déporté avec lui, raconte :
" Nous fîmes plus ample connaissance dans le wagon cellulaire qui nous emmena à Compiègne, escortés de mitraillettes. Monsieur Tardat se révéla plein d'entrain, d'un moral à toute épreuve, encourageant chacun dans le support des mauvais jours comme dans l'espoir d'une prompte délivrance.

C'était l'attitude du Chef sans défaillance, du Chef qui paraissait honoré et fier d'avoir à souffrir pour une grande cause, du Chef pénétré de la confiance dans le succès...
La santé de Maurice Tardat était désormais fortement ébranlée. Il donnait l'impression d'une pauvre loque humaine excusez l'expression, qui se raidissait par des sursauts d'énergie pour tenter de résister, pour vivre, et revenir. Il avait tant foi en la libération toute proche. Les colis fréquents et abondants de Madame Tardat et les nôtres, partagés bien fraternellement, l'ont prolongé les mois d'avril, de mai, et de juin...

La veille de sa mort, c'était jour mensuel de correspondance pour la France. Il m'a dicté tout doucement sa dernière lettre, où les règlements obligeaient à dire qu'il se portait bien et que tout allait pour le mieux. Il avait ajouté: " Vous enverrez à ma compagne si dévouée et si bonne pour moi, ma suprême pensée".

Maurice Tardat est mort de la dysenterie au camp de concentration de Buchenwald, le 23 mai 1944.

Le 19 octobre 2004, une plaque commémorative a été apposée au 29, rue Saint-Julien à Angers, en l'honneur de ce brave combattant volontaire de la Résistance."

Laloup laurent le vendredi 21 septembre 2007 - Demander un contact

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" En juillet 1941, j’ai organisé avec Maurice Tardat un groupe de renseignements et de combat à Angers. Je l’ai fait avec l’aide du Dr Jean Baugas, de Enquebecque et avec M. Ravaud de Thouars comme agent de liaison. Tardat, arrêté en 1943 est mort à Buchenwald.

Ce groupe a connu des morts, des déportés. Il a continué après mon arrestation et Mme Tardat a continué après celle de son mari. Début 1942, j’ai organisé un service de renseignements à Criqueville près de Bayeux avec l’aide de mon ami le Dr Robert Prinard. Mon arrestation a mis fin à son activité commerçante."

www.crrl.com.fr 

Laloup laurent le vendredi 21 septembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 16 décembre 2022

 

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