Gaston Henri Raymond Salaün - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Gaston Henri Raymond Salaün



Naissance : 28 novembre 1921 - Gravigny (27)

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

1er BFM

Matricules : 293 L39

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : Matelot mécanicien

Décès à 18 ans - 31 octobre 1940 - Adouma, AEF

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 531590

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 12890

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 46001


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A l'attention de Thierry Salaun, je travaille sur sa biographie, auriez vous une autre photo de lui ? MERCI

JC Rouxel
Musée fusiliers marins

Jean-Christophe Rouxel le lundi 20 novembre 2017 - Demander un contact

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copie de la citation

Bonjour a tous. Je suis le neveu du matelot Salaun et voici la copie de la citation de mon oncle.



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thierry salaun le lundi 30 août 2010 - Demander un contact

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Chronique des FNFL :

31 OCTOBRE 1940. Lambaréné (Gabon) - 14 h 40.

L'enseigne de vaisseau Philippe Lebourgeois chef d'un détachement de quarante-cinq fusiliers marins FNFL, parti de Pointe Noire, investit la ville située dans une île de la rivière Ogooué centre important, résidence de l'administrateur, un des derniers points du Gabon non rallié à la France libre. Lebourgeois dispose ses marins sur la rive droite de l'Ogooué. Le remorqueur blindé de 57 tonnes Falaba (du nom d'un village sur la rivière) venu de Port Gentil sous les ordres du capitaine de corvette Mestre commandant en second du Bougainville est armé d'un canon de 37 mm approvisionné à mille coups. Le Falaba fait partie d'une flottille dite de l'Ogooué qui sillonne le fleuve et ses affluents, seule voie de communication à travers l'épaisse forêt équatoriale. Arrivé en face du village d'Adouma il riposte au feu des fusiliers marins par deux cent vingt-quatre coups de 37 mm en quinze minutes. Au cours de cet engagement le quartier-maître Marest, le matelot Gaston Saiaun et le médecin auxiliaire Escale qui leur portaient secours sont grièvement blessés. Le matelot Saiaun succombe. C'est le premier des fusiliers marins FNFL mort pour la libération de la France, tué par d'autres Français. Le Falaba se retire avec des blessés dont le capitaine de corvette Mestre. La ville de Lambaréné sera prise le 5 novembre à l'aube.
Hospitalisé à Libreville le capitaine de corvette Mestre sera pris avec la ville. Il refusa obstinément de se rallier. Remis de ses blessures, il fut envoyé dans un village agréable en altitude dans le pays Batéké à Djambala à plus de trois cents kilomètres au nord de Brazzaville par une route innommable où l'un des auteurs de cette chronique le rencontra en janvier 1941 cultivant paisiblement le jardin de sa case et jouant aux cartes avec l'administrateur Mallet.
A toutes les offres qui lui furent faites, au fil des mois : s'occuper d'affaires maritimes, de balisage fluvial, de rejoindre le général Giraud, une seule réponse : « Le maréchal, rien que le maréchal » !
Début décembre 1942, on le vit débouler à Brazzaville, écumant de rage, parcourant la ville, de M'Pila au Plateau, en hurlant. Les sales c... ils ont sabordé la flotte ! Je veux rejoindre de Gaulle. Ce qu'il fit. Le 6 février 1943 il prendra en Angleterre le commandement du sous-marin Curie. Il est d'abord tenu à bout de gaffe par l'équipage composé de vieux briscards FNFL, pas très heureux de se trouver sous les ordres d'un rallié un peu tardif. Cependant sa forte personnalité s'imposera et jusqu'au 1er avril 1943, où il commandera la division, l'amalgame se fera.

Laurent le samedi 20 mars 2010 - Demander un contact

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Fusiliers Marins,(1er R.F.M.), de Roger BARBEROT

" Le voyage en chemin de fer, camions, pinasses, dure trois jours. A leur arrivée, les marins sont répartis en plusieurs petits postes sur la rive droite du fleuve, face à Lambaréné.
Le 31 octobre, ils repoussent une attaque du remorqueur blindé Falaba qui, venu de Port-Gentil, tentait de forcer le blocus. Le feu nourri de son canon de 37 et de ses mitrailleuses blesse griève­ment le quartier-maître Marest, Le matelot Gaston Salaun et le médecin-auxiliaire Escale qui tentait de porter secours à ce dernier. Gaston Salaun. expire quelques heures après. C'est le premier des fusiliers-marins mort pour la Libération. Le remorqueur Fdlaba, qui a lui aussi des blessés à bord, se retire vers Port-Gentil."

Laurent Laloup le dimanche 15 mars 2009 - Demander un contact

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Adouma

Repose au cimetière d'Adouma (Gabon)
Source : Annuaire de la DFL

"au matin du 31 octobre, un lourd remorqueur blindé, le "Fabala", des forces non ralliés à la France libre, fait route de Port-Gentil pour essayer de ravitailler les asiégés de lambaréné qui ont appelé au secours par radio. en découvrant sur la rive les nouveaux venus, il ouvre sans hésiter le feu de toutes ses pièces sur les sakos de Lebourgeois (...)"

Extrait de "Les Fusiliers Marins de la France libre" de Georges fleury

Laurent Laloup le mardi 01 mai 2007 - Demander un contact

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Le 1er mort du RFM

Extrait de "A force de vaincre..." de Jacques Bauche

"Il paraît que les fusiliers marins se sont distingués particulièrement et je rage de n'avoir pas fait partie de cette colonne. (...) Ils ont pris Lambaréné à la française, sans effusion de sang inutile. Ils laissèrent sur le terrain, dans la boue et les marais, un mort et deux blessés.
(...)
Les blessé furent, plus tard évacués par avion sur Brazzaville. Notre mort, le premier fusilier marin tombé pour la revanche : le matelot fusilier Gaston Salaün, est enterré là-haut à la limite de la frontière congolo-gabonnaise, dans cette terre poisseuse qu'il a contribué à reconquérir, avec pour linceul le grand silence de la forêt; et pour gardien, les troncs gigantesques des arbres équatoriaux."

Laurent Laloup le mardi 01 mai 2007 - Demander un contact

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Gaston Salaün
est né le 28 novembre 1921 à Gravigny (Eure)

Fusilier-marin, mort pour la France Libre le 31 octobre 1940, est tombé à son poste de combat devant LAMBARENE (Gabon) au cours de l'attaque du poste d'ADOUMA par un remorqueur blindé.

Il était Matelot mécanicien
Son unité : 1er bataillon Fusiliers Marins F.N.F.L..

Il fut décoré Croix de Guerre étoile d'argent

Document officiel Citation à l'ordre de la Division, suite à l'ordre général n°360 du 24 avril 1945

Source : www.auxmarins.com/ 

Laurent Laloup le mardi 01 mai 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 20 novembre 2017

 

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