Louis Renard - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62958
 


Cliquez !

Louis Renard



Naissance : 7 décembre 1893 - Poitiers (86)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : Résistance intérieure / Evasion

Turma-Vengeance

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 49 ans - 3 décembre 1943 - Wolfenbutell, Allemagne

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 295654

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 43952


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 8 plus 9 =  ?


Louis Renard - son Livre ouvert !
 

Louis Renard membre du réseau SR de Turma-Vengeance

En cherchant le lien entre Louis Renard et les policiers résistants poitevins, nous avons découvert dans les archives de Turma-Vengeance à la Contemporaine (Delta 844/10/1-12) qu'il faisait lui aussi partie de ce réseau, recruté en juillet 1940 par Marie-Louise Viaud alias Maria épouse du capitaine Georges Jean Viaud alias Le Foc.



Cliquez pour agrandir

François-Xavier Bichat le mardi 12 octobre 2021 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


francetvinfo.fr 

Laurent Laloup le jeudi 06 mai 2021 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


www.lanouvellerepublique.fr 

" Cela fait dix ans que Jean-Henri Calmon travaille sur l'affaire du réseau Louis Renard, un des réseaux de Résistance les plus importants de la Vienne créé dès l'été 1940. Il est historiquement le second à avoir été démantelé en France, après celui du Musée de l'Homme à Paris. 29 résistants seront déportés en Allemagne, 19 y mourront, 10 seulement en reviendront.

A l'Institut d'histoire du temps présent dont il a été longtemps le correspondant pour le département, cet agrégé de l'université, professeur honoraire, a réalisé des enquêtes sur la police avant et pendant la guerre. « J'ai été amené à croiser l'affaire Renard à plusieurs reprises, explique Jean-Henri Calmon. Je connaissais l'histoire, à travers ce qu'on en racontait. Il m'est alors venu l'idée de creuser un peu».

" J'ai voulu rétablir les faits. "

L'historien s'est donc appuyé sur le résultat de ses longues années de recherche, dans les archives allemandes, dans celles de la Vienne, des Deux-Sèvres, du Maine-et-Loire, d'Indre-et-Loire, de la justice militaire, de la défense à Vincennes, dans les archives privées notamment de la famille Renard. Il a ainsi retrouvé six pages de l'interrogatoire de l'avoué poitevin. En revanche, toutes les pièces du procès ont disparu : « Ce n'est pas innocent, il y avait beaucoup de monde qui avait intérêt à faire disparaître le dossier.» confie-t-il.
« L'objectif a été de reprendre tout, en évitant ce qu'on avait trop fait jusqu'ici, c'est-à-dire de n'écouter que des témoins qui, à mesure qu'on s'éloigne de l'événement, rapportent leur version, souligne-t-il. Un témoignage est extrêmement fragile, extrêmement changeant et versatile, j'ai voulu rétablir les faits.»
Jean-Henri Calmon présente dans ce livre une version complète, totalement renouvelée de cette tragédie, établissant avec minutie, les responsabilités de tous, sans en négliger aucune. Pour lui, l'affaire de Poitiers se caractérise par « l'implication totale et directe de l'administration de Vichy», responsable des premières et principales arrestations. Il montre surtout la complicité active de l'administration préfectorale, avec les Allemands.
Après la guerre, pour leur défense devant la cour de justice, le préfet et son entourage expliqueront qu'ils ont tout mis en œuvre pour essayer d'éviter le pire aux résistants. « Je démontre que c'est tout faux, martèle l'auteur. On a tout fait aussi du côté de la préfecture, pour rabaisser l'action de Louis Renard, de la manière la plus pernicieuse, la plus vicieuse qui soit, en expliquant qu'il était quelqu'un d'imprudent. L'imprudence de Renard a servi d'alibi pour justifier des attitudes indéfendables par la suite.»

L'historien n'est pas un procureur

Un argument qui a été repris par une partie de la bourgeoisie poitevine du « plateau » pour « expliquer son propre attentisme et se donner ainsi bonne conscience face à l'engagement résistant de Renard et de ses compagnons». M. Calmon se défend d'être un procureur : « L'historien n'est pas un procureur, il s'agit de se mettre dans l'état d'esprit du moment.»
Pour éclairer la décision de Louis Renard d'entrer en résistance, il a fouillé sur son origine politique. « C'était un radical-socialiste, un homme de gauche, mais qui a cette particularité à l'époque, d'aller à la messe. C'était un homme de consensus intelligent, avec un engagement politique de long terme, dans lequel il a rallié des gens très différents»

La Chute du réseau Renard, Poitiers 1942. Le SS, le préfet et le résistant, par Jean-Henri Calmon. Éditeur Geste éditions. En vente en librairie, 336 pages, 24 €

En souvenir du réseau Renard

Le 31 août 1940, Louis Renard, avoué à Poitiers, fait parvenir au Général de Gaulle à Londres une lettre dans laquelle il se met à la disposition du chef de la France Libre. Dans le même temps se met en route une feuille d'information clandestine « Le Libre Poitou ». Il lançait une organisation qui dès la fin de 1940, préfigurait ce que seraient en 1943 et 1944 les différents mouvements de la Résistance française. Louis Renard devient le chef de la Résistance organisée dans la Vienne occupée, avec un réseau complet et organisé. 1942 allait être l'année noire du réseau, avec le 27 août les premières arrestations. Les Allemands arrêteront plus de 100 personnes avec le concours actif de la police de Vichy et de la Gestapo.
Dimanche à 10 h 15, une cérémonie est organisée au monument du réseau Renard au cimetière de Chilvert à Poitiers, à l'occasion de la journée du souvenir des victimes et des héros de la Déportation.

Philippe Bruyère"

Laurent Laloup le samedi 18 avril 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


www.lanouvellerepublique.fr 

" Il est entré très tôt en résistance. Dès le mois d'août 1940. Pour Louis Renard, avoué de profession, soldat glorieux de la Première Guerre mondiale (poumon perforé, œil droit en moins) la capitulation devant l'Allemagne nazie est tout simplement inimaginable. Il écrit alors à Londres à un certain général De Gaulle, chef de la France libre, pour lui proposer ses services et lui rendre compte de la situation dans son pays occupé.
En parallèle, ce presque déjà quinquagénaire (il est né en 1893) fonde Le Libre Poitou, une feuille d'informations clandestines qui deviendra quelques années plus tard le journal Centre Presse.

29 déportés en Allemagne

Ardent patriote, Louis Renard va rapidement fonder son propre réseau, allié à un autre homme de loi et combattant de 14-18, Gaston Chapron. Ils sont issus de tous les milieux mais animés par un même objectif : libérer le territoire du joug de l'occupant. Suivent alors de multiples opérations sur le terrain : sabotage, renseignement, organisation de filières pour le passage de la ligne de démarcation, recherche de terrains pour recevoir des parachutages… Au plus fort de son activité, le réseau comptera jusqu'à 150 agents.
C'est à l'été 1942, un 30 juillet que le malheur s'abat sur les résistants. Un paquet contenant des documents témoignant d'une activité clandestine à Poitiers est intercepté à la Poste de Niort. La police française et la Gestapo, rapidement avisées, précipitent les événements. Le 27 août, les premières arrestations ont lieu, à Niort, à Poitiers, à Mirebeau… Il y en aura une centaine.
Le 30, c'est Louis Renard en personne qui est appréhendé à Ligugé. Vingt-neuf personnes sont inculpées de « menées antinationales ». Elles sont transférées à la prison de Fresnes. Puis déportées en Allemagne.
Le 19 avril 1943, dix membres du réseau sont condamnés à mort. Le 3 décembre de la même année, Louis Renard et plusieurs de ses compagnons se rendent à l'échafaud en chantant La Marseillaise. Avant d'être décapités, ils auront eu le droit d'écrire une dernière lettre à leurs proches…
Louis Renard a aujourd'hui une rue à son nom dans le centre-ville. Il en est de même pour d'autres membres du réseau, tels Gaston Hulin ou Marcel Brunier.

Sources : association VRID (Vienne Résistance Internement Déportation) « La chute du réseau Renard, Poitiers 1942 » de Jean-Henri Calmon (Geste éditions/histoire).

repères

Des vies sacrifiées pour la liberté

Ce sont des noms et des dates ici et là dans la ville, sur une plaque de rue, à l'entrée d'un square ou sur la porte d'un foyer-logement… Des noms qui, 70 ans après la fin de la seconde guerre mondiale , ne disent plus rien aux plus jeunes d'entre nous.
Les autres, anciens, chercheurs ou historiens, cultivent encore la mémoire de ces résistants, rebelles à un ordre nazi qui se voulait établi pour longtemps.
Ils avaient pour nom Louis Renard, France Bloch-Serazin, Edith Augustin, Marie-Louise Troubat, René Savatier, Marcel Brunier ou René Amand. Communistes, catholiques ou libéraux, ils ont vécu durant cette période avec un seul idéal chevillé au corps : la liberté. Pour eux, pour leurs proches et pour un pays sous la botte de l'occupant.
Cette liste n'est pas exhaustive, loin s'en faut.
Gageons simplement que l'évocation de ces noms et du parcours de ces résistants inviteront tous ceux qui le souhaitent à en savoir plus sur ces moments d'histoire.

Jean-Michel Gouin "

GR 16 P 119933| CHAPRON ( Gaston Marie Joseph )| 1894-08-09| Massognes| Vienne| FRANCE| FFc FFi
GR 16 P 298914| HULIN ( Gaston Pierre )| 1882-07-24| Poitiers| Vienne| FRANCE| FFc DIR
GR 16 P 95310| BRUNIER ( Marcel )| 1922-08-21| Champagné-Saint-Hilaire| Vienne| FRANCE| FFc DIR
GR 16 P 64886| BLOCH épouse SERAZIN ( Françoise )| 1913-02-21| Paris 18| Seine| FRANCE| DIR
GR 16 P 23066| AUGUSTIN( Edith )| 1895-07-24| Chauvigny| Vienne| FRANCE| FFc DIR
GR 16 P 579104| TROUBAT ( Marie Louise )| 1893-01-18| Lussac-les-Châteaux| Vienne| FRANCE| FFi DIR
GR 16 P 95310| BRUNIER ( Marcel )| 1922-08-21| Champagné-Saint-Hilaire| Vienne| FRANCE| FFc DIR

Laurent Laloup le vendredi 29 novembre 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le mardi 12 octobre 2021

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.76 s  8 requêtes