Philippe Reinhart - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Philippe Reinhart



Naissance : 26 décembre 1924 - Sainte Adresse (76)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Passage en Espagne : février 1943

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1943

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 91 ans - 16 juillet 2016 - Paris

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 503989

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 43883

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Photographie

LE BRETON Thierry le mercredi 28 août 2019 - Demander un contact

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Portait (source : famille Reinhart)

GR 16 P 503989
Parcours de Philippe Reinhart 



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roumeguere le vendredi 12 janvier 2018 - Demander un contact

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Le dimanche, service religieux au cours duquel Philippe Reinhart a pu lire la prière de Zirnheld en anglais.
Enfin déjeuner au mess des officiers avant le départ.
Marc Loi raconte :
« Quittant la terre de France le 5 août, pour commémorer le 70e anniversaire de la création du SAS par David Stirling, les quelques vétérans Free French au nombre de six (Pierre Cohen, Georges Courant, Jean Cayron, René Giguelay, Philippe Reinhart et moi même) se sont retrouvés dans la joie au rassemblement prévu à Londres avec les SAS britanniques.
Après une collation bien appréciée, départ à 14 heures dans un car confortable pour un trajet de trois heures et demi jusqu’au camp de Hereford (Stirling Lines), quartier-général du 22e SAS, pour un séjour de trois jours.
Malgré les difficultés de langage pour beaucoup, nous avons eu un contact enthousiaste avec nos camarades britanniques (cent vingt) venus de tous les coins du pays, ainsi que deux SAS belges. Dans son discours de bienvenue, le colonel commandant le régiment a fait honneur à notre présence et à ce que nous représentions pour les SAS actuels.
Le prince William, petit-fils de la Reine, et son épouse, très sympathiques, ont été présents toute la journée, prenant le repas parmi nous. Je leur ai été présenté personnellement et j’ai pu m’entretenir quelques instants en français avec eux.
Puis nous avons pu assister à la présentation de matériels très sophistiqués ; j’ai même pu faire un essai de tir sur des cibles avec une arme toute nouvelle, Cayron ayant, lui, pu essayer un casque spécial pour la vision nocturne.
Dans ce contexte, ce camp très étendu, où habitent d’ailleurs certaines familles, est évidemment particulièrement surveillé et protégé.
Après ces trois jours inoubliables, des échanges d’adresses et avoir reçu des cadeaux, nous avons quitté Hereford et l’Angleterre pour réintégrer la France après, pour certains, quelques péripéties. »

Revue de la Fondation de la France Libre n° 43
PDFwww.france-libre.net › pdf_revue-n431

Laurent Laloup le lundi 01 janvier 2018 - Demander un contact

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"Lors de la bataille de Saint-Marcel, les blessés allemands occupèrent le rez-de-chaussée de la clinique alors que les résistants français étaient au troisième ! Malheureusement, les religieuses furent dénoncées. Une grande perquisition eut lieu le 23 juin à midi. Tous les bâtiments de la Communauté furent cernés ; des sentinelles postées de partout. Les résistants blessés avaient reçu des religieuses et du docteur Queinnec de faux papiers très crédibles. Seuls deux jeunes parachutistes, arrivés le matin même, Philippe Reinhart et Roger Bertheloot n’en avaient pas eu. Reinhart avait le bras dans le plâtre et son camarade avait été atteint par une rafale de mitraillette dans la jambe. Sœur Marie-Armelle les avait photographiés afin de compléter leurs faux papiers qu’une complicité à la mairie devait faire parvenir. Mais, au moment de la perquisition, rien n’était encore prêt pour eux. Ils durent donc fuir en catastrophe, conduits par sœur Marie de la Trinité et sœur Marie de l’Eucharistie..."

Sœur Marie-Bernard, Communauté des Augustines de Malestroit. 

Laurent le vendredi 05 février 2016 - Demander un contact

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"...D’une famille très patriote et très gaulliste aussi, Philippe Reinhart fait rapidement le choix de rejoindre l’un de ses oncles qui était à Londres. Celui-ci avait été fait prisonnier en 1940 et avait réussi à s’évader d’Allemagne début 1941 pour finalement gagner l’Angleterre en passant par la Russie. Là, il avait été intégré aux bureaux du B.C.R.A. (Bureau Central de Renseignements et d’Action à [’Etat-Major du Général de Gaulle à Londres). Cet exemple familial a indéniablement influencé Philippe Reinhart. « Quatre membres de ma famille avaient fait le choix de partir à Londres sans qu’aucun d’entre nous ne se fût concerté. Et c’est donc à ma grande surprise que j’ai pu retrouver l’un de mes cousins germains parmi les parachutistes S.A.S. Par contre, alors que son mari écoutait Radio-Londres régulièrement, l’une de mes grand-mères, très favorable au Maréchal Pétain, ne comprit jamais mon choix ni l’aval de mon père. Ils sont d’ailleurs restés fâchés jusqu’à sa mort ».

M. Reinhart, qui n’a alors que 18 ans, décide donc de joindre la France libre. Il choisit de passer avec un ami de son oncle, M. d’Harcourt, par l’Ariège, la vallée de Puigcerda avant de gagner enfin l’Espagne. D’Harcourt avait été envoyé par de Gaulle en France pour accomplir une mission pour la Résistance et devait rejoindre Londres. Philippe le suivit. Parti de Marseille, son périple débute vraiment le 8 février 1943, jour où il franchit la frontière espagnole, pour ne se terminer en Angleterre que le 24 juillet suivant… Intercepté par les autorités espagnoles, il fut finalement relâché après trois mois de prison à Barcelone, tant était important le nombre de personnes arrêtées et dont le gouvernement espagnol devait assurer la surveillance.

Parti de Gibraltar, il voyage à fond de cale dans la chaleur. La traversée est longue, d’autant qu’un détour par l’Irlande s’impose pour atteindre l’Ecosse. Les alertes, prévenant d’un éventuel bombardement aérien, sont nombreuses.

Après avoir été interrogé dès son arrivée sur les réelles motivations qui l’avaient conduit jusqu’en Angleterre, Philippe réussit à être recruté au sein des parachutistes S.A.S. « A mon arrivée, je fus interné comme tous les nouveaux venus. Les Anglais étaient avides d’informations sur ce qui se passait sur le continent et ils cherchaient à en obtenir le maximum en interrogeant les derniers arrivés. Une technique très habile pour dépister les espions avait été vraisemblablement mise au point. Pour ma part, je fus questionné très gentiment par un officier anglais. Quant à mon intégration au sein des S.A.S., ce fut en grande partie le fruit du hasard. À priori venant d’une ville portuaire, je me serais plutôt vu dans les fusiliers-marins. Mais il n’y avait pas, paraît-il, de place pour moi ». Philippe Reînhart est finalement incorporé le 1er août 1943. « La plupart d’entre nous, précise-t-il encore, avait entre 18 et 23 ans ; toutefois un groupe important était composé d’hommes d’âge mûr, entre 30 et 40 ans ».

Tout le mois d’août, il le passe au dépôt central français à Camberley, près de Londres. Les Anglais ravitaillent le dépôt et équipent les jeunes recrues. En septembre, Philippe Reinhart apprend à sauter en parachute avec des instructeurs anglais et passe son brevet. Il se souvient aujourd’hui que si l’entraînement physique était rude, la formation technique n’était pas très poussée. « Nous devions être une vingtaine de Français parmi vingt groupes de parachutistes britanniques. Nous n’éprouvions aucune difficulté pour nous comprendre alors même que la plupart d’entre nous ne parlait pas anglais. Nous étions alors doublement volontaires. En effet, non seulement nous avions fait le choix de quitter la France et nos familles, mais nous étions aussi décidés à continuer de nous battre en choisissant une unité d’élite. Ce n’est donc pas l’handicap de la langue, ni la peur du vide qui allait nous décourager ! »

Philippe Reinhart fit partie d’un bataillon français composé de quatre

cents hommes que l’armée anglaise équipa et continua d’entraîner. La venue d’autres soldats français arrivant d’Afrique du Nord aboutit à la formation d’un second bataillon. « II y avait parmi nous un extraordinaire mélange : des marins qui avaient déserté à Alexandrie et aux Antilles, des Français en provenance d’Amérique du Sud ou d’Extrême-Orient, des Calédoniens, des Tahitiens… Les deux unités que nous formions étaient sous commandement anglais et, pour ma part, j’avoue n’avoir jamais été gêné par ce rattachement car notre identité nationale a été respectée ».

Les parachutistes changèrent souvent de camps. « Les Anglais nous ont fait faire beaucoup de tourisme !… » ajoute malicieusement Philippe Reinhart qui connut huit camps différents au cours de cette période. Pendant l’hiver rigoureux 1943-1944, ils séjournèrent, près de Saint-Andrews au nord d’Edimbourg, puis à Kilmarnock au sud de Glasgow. Les relations avec la population locale furent très bonnes mais restèrent en définitive limitées. « Nous étions jeunes et enthousiastes. Comme souvent à cet âge, nous avons commis quelques bêtises. En Ecosse, nous aimions chasser et, pour améliorer notre ordinaire, notre gibier n’était pas toujours sauvage. Une autre fois, nous nous sommes entraînés à utiliser des explosifs. Mais ce qui n’était pas prévu, c’est qu’un très vieux pont, que les autorités locales avaient dû classer, disparaisse dans la manœuvre ».

D’Angleterre, le 1ère Classe Reinhart n’avait pas le droit d’écrire à sa famille pour des raisons de sécurité, et les nouvelles de France étaient rares. Mais il ne se sentait pas seul pour autant. Son oncle était à Londres et une amie anglaise de ses grands-parents. Miss Minet, l’accueillit en effet lors de toutes ses permissions. Ses camarades, pour leur part, étaient pris en charge par les Amis des Volontaires Français, une « organisation remarquable ».

Chacun de leurs déplacements permettait aux jeunes Français de constater l’importance des moyens mis en œuvre, en hommes et en matériel, par les Alliés. L’Angleterre était devenue un immense camp militaire...."

www.rene-nodot.org  

Laurent Laloup le lundi 22 septembre 2008 - Demander un contact

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ina.fr/ 

Laurent Laloup le samedi 16 août 2008 - Demander un contact

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"Blessés accidentellement la veille, les parachutistes Reinhart et Berthello furent hospitalisés clandestinement le 23 juin 1944 à la clinique des Augustines de Malestroit. Peu aprés la clinique fut cernée par les allemands qui se livrérent ensuite à une perquisition soignée. Quatre FFI et des SAS blessés durant les combats de St Marcel, munis de "vraies-fausses" cartes d'identité sont passés pour des victimes du bombardement de Ploermel. Reinhart et Berthello, mis à part leurs cigarettes anglaises, ne possédent aucun papier d'identité. En pleine perquisition, la Mére Supérieure fit habiller les 2 SAS en religieuses et les fit placer à la tribune de la chapelle. Le surlendemain, les 2 paras furent évacués discrétement du couvent. La conclusion ne fut pas aussi heureuse pour 2 autres SAS. Suite à une nouvelle perquisition, les parachutistes Arséne JULLIARD et Victor MAHE sont arrêtés. Les dépouilles des 2 SAS seront retrouvées dans le charnier du fort du Penthièvre sur la presqu'ile de Quiberon le 16 mai 1945."

6-juin-1944.forum-2007.com 

Laurent Laloup le samedi 16 août 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 28 août 2019

 

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