Un Français Libre parmi 62924
 

Gaston Gabriel Rabot

Naissance : 8 janvier 1911 - Nouméa, Nouvelle-Calédonie Activité antérieure : militaire Point de départ vers la France Libre : Pacifique/Indien Engagement dans la France Libre : Nlle Caledonie en ? 1941 Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BIMP Matricules : 1108 A participé à la bataille de Bir Hakeim Grade atteint pendant la guerre et spécialité : caporal-chef Décès à 52 ou 53 ans - 1964 - Dossier administratif de résistant : GR 16 P 496694 Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 1106 Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 43212

Gaston Gabriel Rabot - son Livre ouvert !
 

Qatana, Syrie, Août 1941

Mardi 26 Août 1941
[...] [Gaston] GEORGET, [Émile] LIMOUSIN, [Pierrot] DUPONT, [Henri] SAVOIE et d’autres copains sont désignés pour aller chercher des camions. Ils partent pour une quinzaine de jours. Ils quittent le camp vers 10h du matin.
[...] Dans l’après-midi, tous les conducteurs sont de retour, ils ont manqué le train.

Mercredi 27 août 1941
Les conducteurs partent ce matin.
Henri MEYER, carnets de guerre 1941-1946
PS: le déplacement pour aller chercher les camions est longuement décrit par Gaston RABOT dans ses carnets

Catherine le jeudi 18 mai 2023 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution

Gaston Rabot est à droite sur la photo
Au centre André Mornaghini
A gauche Paul Lemaître

Collection Louis Georges Viale

Cliquez pour agrandir

Barbançon Louis-José le dimanche 31 janvier 2021 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution

Journal Gaston Rabot, le 21 Avril 1942, 348e jour

Mardi 21 avril 1942
Ce soir, je suis seul avec Gazengel, Blanchet est parti matin pour Tobrouk et il n'est pas encore rentré. Très belle journée. Ce matin, j'ai eu un peu de travail, mais, cet après-midi, je n'ai rien fait. Pour passer le temps, j'ai entrepris un petit travail pour moi. Certainement, ce sera long, mais j'espère y arriver. Je fais un écusson du Pacifique dans un obus que j'avais ramassé en souvenir de la journée du 16 Mars. Je vais arrêter pour ce soir et je vais essayer de continuer mon écusson à la lumière.

Insigne et photo de la collection Jean-Paul HAGEN pour la famille Gaston RABOT

Cliquez pour agrandir

Gilles Méhaut le vendredi 24 avril 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Journal de Gaston Rabot, en Syrie à Lattaquié

Dimanche 14 Décembre 1941
A 10 heures 30, nous allons manger à la cuisine, le lièvre est épatant, surtout en sauce au vin.Après déjeuner, je vais prévenir Le Bouhellec, Anger et Gazengel, des types qui travaillent avec moi, de se préparer pour aller à la neige.Nous partons à 1 heure. Marcel Dremon est des nôtres.Nous faisons au moin 50 kilomètres pour arriver à l'endroit En route,nous avons croisé Limousin.Les hommes qui étaient derrière son camion nous ont lancé de la neige qu'ils rapportaient dans la benne.La première fois qu'on voit de la neige, on est émerveillé et c'est plus fort que soi, on fait des boules et on déclenche la bagarre.Nous avons fait des photos,puis,après avoir tiré des boules de neige, nous sommes repartis.Sur le moment,on ne sent rien du froid,mais après,on a les doigts morts.
Nous sommes rentrés au quartier vers 5 heures,juste pour la soupe, en ramenant un oiseau que j'ai tué avec un mousqueton.

Photo collection Jean-Paul HAGEN pour la famille Gaston Rabot
De Gauche à Droite: Auguste Blanchet, Gaston Rabot, Marcel Drémon

Cliquez pour agrandir

Gilles Méhaut le vendredi 24 avril 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Gaston Gabriel RABOT
Né le 8 janvier 1911 - Nouméa, 98800, Nouvelle-Calédonie, FRANCE
Commerçant
Union
Marié le 2 mai 1941, Nouméa, 98800, Nouvelle-Calédonie, FRANCE, avec Marie Françoise OZOUX, née le 18 mai 1915 - Dumbea, 98830, Province Sud, Nouvelle Caledonie, FRANCE

Gaston Rabot (1911-1964)
Pays : France
Langue : français
Sexe : masculin
Naissance : Nouméa (Nouvelle-Calédonie), 1911
Mort : 1964

Cliquez pour agrandir

Laurent Laloup le jeudi 12 mars 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Le nom de "RABOT Gaston" "matricule 1108" "Marié sans enfant" est dans l' "Etat des militaires faisant partie du 1er contingent du corps expéditionnaire français du Pacifique (Calédoniens)" établi à Nouméa le 4 mai 1941 par "le capitaine Houssin commandant le BMIC"

Il ne s'est donc pas engagé au Liban contrairement aux informations venant de la liste Ecochard

Jacques Ghémard le mardi 10 mars 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

La Cathédrale des sables, Bir Hakeim (26 mai-11 juin 1942)
De François Broche François

Laurent Laloup le vendredi 23 août 2019 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution

Bir Hakeim (23 mai – 15 juin 1942)
par Gaston Rabot
www.france-libre.net

"8 heures du soir. Je reprends mon journal. Je viens de passer un sale quart d’heure. Environ 25 avions ont laissé tomber des bombes, puis nous ont mitraillés. Heureusement que, ce matin, nous avions fortifié le trou. Nous étions six dans ce trou : Blanchet, Kabar, Lemaître, Gazengel, Réveillon et moi. Nous étions heureux de voir tous ces appareils, persuadés que c’étaient des Anglais, mais drôle de mine en entendant tomber les bombes. Nous sommes tous d’avis que ce sont des avions anglais. D’ailleurs notre DCA n’a tiré que lorsque les bombes sont tombées, puis certainement que tous ces avions n’ont pas laissé tomber toute leur charge.Malheureusement, à l’heure qu’il est, il y a deux morts : le sergent-chef Nicolas et un Tahitien. L’un des deux a eu la tête coupée par une bombe; plusieurs blessés, dont le sergent Asmus, bien touché. Pendant que j’écris ces lignes, plusieurs fusées sont tirées à l’horizon derrière nous. Le son du canon n’arrête pas une seconde. Je crois que cela doit barder dans ce secteur. Avant la soupe, je parlais des prisonniers quand j’ai vu ces hommes. Cela m’a fait mal. J’avais pitié pour ces types-là. Ces trois Allemands avaient l’air malheureux ; par contre, d’après les copains, les prisonniers italiens sont plutôt contents d’être prisonniers. Ils en ont marre de la guerre. J’arrête pour ce soir, je vais faire une belote au son du canon..."

Laurent Laloup le jeudi 22 août 2019 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution