Jack Louis Etienne Quillet - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jack Louis Etienne Quillet



Naissance : 24 mars 1914 - Meaux (77)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Afrique

Passage en Espagne : mai 1943

Engagement dans la France Libre : Gibraltar en juillet 1943

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 98 ans - 2 février 2013 -

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 495731

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 43137

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Jack Louis Etienne Quillet - son Livre ouvert !
 

In Memoriam Revue de la Fondation France Libre février 2009

Florence Roumeguere le mardi 29 octobre 2019 - Demander un contact

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Un dentiste devenu combattant parachutiste F.F.L.

Selon les anciens du Morbihan, Jack Quillet fit forte impression dans le secteur Josselin - Loyat pendant l'été 1944. Il participa à la réception de parachutages d'armes à Loyat avec son chef, le lieutenant parachutiste FFL Henry Corta.

Sa bonne humeur, sa joie de vivre surprenaient en cette époque tourmentée de guerre, de morts, de crainte quotidienne et de peur de l'avenir.

Les anciens furent surpris d'apprendre après-guerre, que ce jovial et redoutable combattant parachutiste exerçait dans la vie civile, l'honorable profession de chirurgien-dentiste !

En s'engageant dans les Forces Françaises Libres en Angleterre, il choisit les parachutistes pour combattre les Allemands et cacha sa véritable profession pour ne pas être affecté dans un service de santé comme il le fut pendant la campagne 1939 - 1940. Il avait été fait prisonnier sans pouvoir se battre. Il s'évada, s'engagea d'abord dans la Résistance puis put rejoindre les forces combattantes F.F.L. Parachuté sur le maquis de Saint-Marcel dans la nuit du 17 au 18 juin 1944, il participa glorieusement à la Libération de la France puis plus tard de la Hollande.

A sa retraite, il revint en visite à Josselin.

Il est heureux que Jack ait vécu 98 ans.

Marc DANIEL le dimanche 14 juillet 2019 - Demander un contact

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Jack nous a quitté

Jack nous a malheureusement quitté cette semaine.

PASQUIER le vendredi 08 février 2013 - Demander un contact

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Jack Quillet

Laurent Laloup le mercredi 25 juin 2008 - Demander un contact

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Trait d'Union, revue des dentistes retraités :

DEVOIR DE MEMOIRE
Faisant suite à la publication dans notre dernierTU 85 de la relation par le professeur Charles Sebban de ses souvenirs du Corps Expéditionnaire Français en Italie en 1943-44, j'ai reçu d'un autre confrère très héroïque­ment et volontairement engagé au cours de la Seconde Guerre Mondiale, le courrier qui suit.
J'ai pensé de mon devoir de ne pas laisser ces exploits méconnus, surtout de ceux de notre génération qui ont vécu cette période doulou­reuse de notre histoire.
Alors n'hésitez pas à me rapporter ce que fut votre vie à cette époque.

Voici la lettre de Jack Quillet.


Mon cher Confrère
Vous remerciant de votre appel téléphonique, je vous adresse la photo demandée. Vous avez la coupure de presse don­nant un aperçu des ac­tions qui ont motivé cette « remise tardive » de cra­vate. 58 ans se sont écou­lés entre mon attribution de Légion d'honneur et mon élévation à la dignité de Commandeur... Alors, maintenant me voilà pourvu de deux belles cravates, une rouge et une bleue. Difficile de mettre les deux, sauf le moment venu...
En 1942-43, mon confrère, concurrent et ami à Allevard les Bains était Léo Hanachowicz qui était un actif résis­tant et le meilleur de l'équipe de foot­ball. Bien sûr, dès nos retrouvailles, il m'a chargé de l'im­plantation de l'UFSBD dans le Val d'Oise, puis dans le Vaucluse. Le 5 mai 1943, c'est par la fe­nêtre de mon salon d'attente que j'ai pu échapper aux nuisi­bles : gestapo, milice.
En arrivant en Angleterre, crai­gnant de faire, comme en 1939, campagne dans le service de santé j'ai caché ma pro­fession et en arrivant en Ecosse, j'ai répondu au Colonel Bourgoin (le manchot) qui m'interrogeait que j'étais photographe. Quant au grade, j'ai dit que j'étais adjudant, grade correspondant à celui des dentistes auxiliaires et j'ai exercé les fonctions d'adjudant de compagnie, je n'y connaissais rien et ça a été la pa­gaille, pendant quelques jours dans cette compagnie. Heureusement, sur le plan connaissances militaires, j'en étais au même point que tout le monde car nos missions de combat étaient très différentes de celles de l'infanterie. Nous étions parachutés pour mener des actions par petits groupes pour empêcher les unités ennemies de Bretagne de monter sur le front de Norman­die. Nous étions formés par les SAS britanniques pour faire sauter des trains, des ponts, des chars, des QG nazis, enfin fiche la pagaille chez les Teutons. Même chose dans les Ardennes belges puis en Hollande. Un vrai plaisir Après avoir fait mes preuves, j'ai surpris Bourgoin en lui disant que j'étais dentiste. Il m'a dit en riant « ma femme aussi ». Comme nous étions au repos, dans la région d'Épernay, il a pensé que ce serait une bonne idée d'en profiter pour que je donne quelques soins à mes camarades. Il m'a donné un ordre de mission et une voiture pour que j'aille à Paris chercher du matériel de campagne, j'ai vrai­ment créé la sur­prise au ministère où j'ai été incom­modé par l'odeur de naphtaline exha­lée par les unifor­mes des chefs et sous-chefs étonnés de voir un dentiste portant un béret rouge, j'ai eu du mal à persuader les gars du bataillon que j'étais un vrai den­tiste. Finalement j'ai bien rendu service à certains, très heu­reux à la perspective de pouvoir croquer la dinde de Noël. Malheu­reusement, les Américains ont craque devant la contre-offensive de Von Rundstedt et on a passé la nuit de Noël à approvisionner nos chargeurs d'armes diverses, réconforté toute la nuit par les Belges qui quit­taient leur réveillon pour nous ap­porter toutes les heures du café tel qu'ils le faisaient. Deux confrères Cantin et Genest, ainsi qu'un méde­cin, de Kerilis dit Skinner avaient éga­lement caché leur profession.
je viens de mettre le mot « Fin » sur mon manuscrit qui re­cherche un éditeur... Après ça a été l'Indochine mais ma formation de parachutiste SAS devenu lieutenant ne me permettait pas de comman­der des hommes au combat. Alors je me suis engagé dans ma spécialité au CLAEO. Après, ayant contracté en Indochine, la nostalgie des cocotiers, je suis parti en Nouvelle-Calédonie. Il n'y avait pas à l'époque de dentiste
dans les villes et villages de l'intérieur;
alors, en plus de Nouméa, j'avais quatre cabinets où je me rendais aux commandes d'un petit avion, j'étais d'ailleurs président de l'Aéro-club, président fondateur du para-club, du club de chasse sous-marine, puis du club de plongée. Comme président de l'Association des Fran­çais Libres, j'ai eu l'honneur d'accueil­lir le Général De Gaulle dans le ter­ritoire en 1956 et 1966. Ces contacts ont perduré après mon re­tour en Métropole. Le titre de mon manuscrit que l'Amiral Philippe De Gaulle apprécie est, vu mon âge, « À très bientôt mon Général ». Mes 91 ans font que lors des réunions de l'UCDN Provence-Côte d'Azur, je ne rate jamais en début des séances de dire deux mots à ce sujet
Espérant avoir le plaisir de vous rencontrer en 2006, après mon pro­chain voyage à Nouméa, je vous prie d'agréer mon cher président, l'assu­rance de mes meilleurs sentiments confraternels. »
Jack Quillet Médaille d'argent de l'UFSBD"

L. Laloup le mardi 03 juin 2008 - Demander un contact

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Expedição Moana, de Bernard Gorsky 

Laurent Laloup le vendredi 23 mai 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 29 octobre 2019

 

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