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Pierre Gustave Puech Samson

Pierre Gustave Puech Samson - son Livre ouvert !
 

PASSY, colonel [André Dewavrin, X 1932, alias].- Mémoires du chef des services secrets de la France Libre. Préf. et notes de Jean-Louis Crémieux-Brilhac. Paris, Odile Jacob, 2000.

« Au cours du mois d'août, je trouvai quelques volontaires pour aller en Afrique du Nord jeter les bases de deux réseaux, l'un au Maroc et l'autre en Algérie. Il s'agissait de quatre officiers, tous pleins d'allant et de foi, qui se chargèrent d'une triple mission : formation de cadres gaullistes (en particulier, si possible, parmi les officiers des affaires indigènes) ; étude dles possibilités de recrutement et d'évacuation de personnel pour la France Libre ; établissement d'un système de propagande gaulliste.
Les lieutenants Guérin et Ter Sarkissof reçurent le Maroc comme champ d'action. On leur adjoignit un nommé Pécheral comme opérateur-radio. Celui-ci fut, à mon insu, chargé d'une mission particulière par les Anglais, ainsi que je le découvris dans les procès-verbaux de ses interogatoires par les policiers de Vichy après son arrestation.
Les lieutenants Puech-Samson et Bazaugourt furent chargés de l'Algérie. Ils emmenèrent avec eux, comme radio, le Belge Édouard Nibelle.
Ces deux groupes, complétés par deux opérateurs supplémentaires,Guerin et Jouan, furent transportés d'abord à Gibraltar. De là, l'ineffable Cody se chargea de les acheminer vers leurs points de débarquement clandestins. Les opérations réussirent, d'ailleurs plutôt mal que bien, car la police en fut avisée quelques jours plus tard lorsqu'on découvrit les canots qui les avaient amenés à terre.
Guérin rencontra peu après un certain baron Louis de Vaufreland en qui il eut le tort d'avoir confiance car il le livra aux autorités locales. Ceci amena l'arrestation de l'équipe entière. Ils furent condamnés aux travaux faces d'où, fort heureusement, ils purent s'échapper, non sans avoir subi d'odieux traitements, avant que les Allemands n'occupassent la « zone libre ».
Quant à l'équipe algérienne, elle remplit sa mission, mais tomba dans un guet-apens au moment où elle s'embarquait pour rejoindre Gibraltar. Tous furent emprisonnés ; le débarquement allié en Afrique du Nord leur rendit la liberté. Ils laissèrent derrière eux, au moment de leur arrestation, des liaisons et des transmissions que les Anglais récupérèrent pour leur compte et dont ils gardèrent les fils, tant à Tanger qu'à Gibraltar. Ils s'arrangèrent par la suite pour nous couper tout contact avec l'Afrique du Nord... Étaient-ils déjà d'accord pour cela avec les Américains ? L'Histoire seule nous le dira. »

Laurent Laloup le samedi 03 janvier 2009 - Demander un contact

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" Composition du 3eme Squadron

Capitaine Puech-Samson, Pierre
S/Lieutenant Nicol, Francis
S/Lieutenant Raufast, Loïc
Aspirant Fauquet, Philippe
Aspirant Taylor, Georges William
Sergent/Chef Valentin, Léon
Sergent Crébec, Roger
Sergent Decrept, Charles
Sergent Lalanne, Jean
Sergent Louis, Pascal
Sergent Payen, Michel
Sergent Poirier, Maurice
Sergent Renaud, André (radio)
Caporal/Chef Krysik, François
Caporal/Chef Lenormand, André
Caporal/Chef Lozahic, Jean
Caporal Bourrec, Pierre
Caporal Contet, Jean
Caporal Croënne, Robert
Caporal Fraise, Claude
Caporal Le Bris, Joseph
Caporal Le Maou, Alexandre
Caporal Lolo, Gilbert
Caporal Pams, Pierre
Caporal Prigent, Guy
Caporal Pinci, Charles-Henri
Caporal Richert, René
Caporal Rutard, Maurice
Caporal Soudain, Jacques
Caporal Winter, Georges
Parachutiste Alma, Alexandre - de Beguin, Jean - Bidault, René - Bousquet, Henri - Dambraine, Raymond - Darraud, Louis - Debruyne, Henri - Garcia, Alphonse - Gautray, Paul - Goder, Clément - Jactel, Guy - Lakermance, Michel - Le Floch, Louis - Lechniack, Félix - Mouflin, Michel - Papazow, Alain - Richard, Jean - Roy, Francis - Serra, Jean - Urvoy, Albert"

Laurent Laloup le mercredi 01 octobre 2008 - Demander un contact

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- Le Capitaine Pierre PUECH SAMSON, qui a rallié les FFL en juillet 1940. Affecté aux services de renseignements il est envoyé en mission clandestine en AFN en septembre 1940 mais capturé en novembre 1940. Libéré en novembre 1942, il s'engage au Corps Franc d'Afrique et est blessé en Tunisie en avril 1943. Il rejoint les SAS à Auchinleck en février 1944 et participe à toutes les campagnes du 4ième jusqu'à Amherst.
Il est:

*Compagnon de la Libération par décret du 29/12/1944,
*Distinguished Service Order (DSO),
*Commandeur de la Légion d'Honneur,
*Croix de guerre 39-45, 7 citations,
*Bronzen Leeuw (Pays-Bas),
*Medal of freedom USA,
*Médaille des blessés (au moins 3 blessures).

Fabrice JEAN le mercredi 16 avril 2008

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Cliché pris à la libération de Paris en août 1944, de gauche à droite, le Ltn médecin Meyer Sassoon, le Colonel Pierre Bourgoin, le Cne Pierre Puech Samson.

Fabrice JEAN le mercredi 16 avril 2008

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Claude Hettier de Boislambert : "les fers de l'espoir"

" Et nous voilà dans une nouvelle prison ! Il y a ici tout un groupe de prévenus pour des cas analogues aux nôtres : Guérin et Ter Sarkissof, lieutenants qui, avec Eouzan et Pécheral, sous-officiers, ont été envoyés en mission au Maroc. Ils ont été dénoncés le 21 octobre 1940 par un certain Louis Piscatory de Vaufreland, venu spontanément devant le Commissaire chef de la brigade de Casablanca, raconter comment il a inspiré confiance à tout ce groupe de patriotes. Pendant qu'il y est, il dénonce d'autres officiers : Puech-Sanson, Bazaucourt ; les arrestations ont immédiatement suivi. La copie du procès-verbal devait venir après la guerre entre mes mains et y est encore.
Nous retrouvons Louveau, Austruit, Quillery, Randier. Il y a aussi Mendès France, lieutenant aviateur, accusé de désertion, qui s'évadera de l'hôpital après sa condamnation."

Laurent Laloup le vendredi 28 mars 2008 - Demander un contact

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"L'empire écartelé 1939/1946" Paul-Marie de La Gorce

" Achiary avait préparé un projet de liaison permanente entre de Gaulle et l'Afrique du Nord en vue d'en préparer la dissidence. En retour, une mission de la France libre débarque au mois d'octobre sur une plage proche de Mostaganem. Elle comporte trois hommes — le capitaine Puech-Sanson, le lieutenant Bazancourt et le quartier-maître Papin — et un poste émetteur. Mais c'étaient les services britanniques qui les envoyaient et qui, semble-t-il, promirent de les adresser à Achiary. La mission prit donc de nombreux contacts, mais ses trois membres furent arrêtés au moment de reprendre la mer pour Gibraltar. C'est alors seulement qu'Achiary fit leur connaissance. Il ne put empêcher leur condamnation mais récupéra leur poste émetteur dont le code lui fut donné au mois de novembre par un autre agent des services de renseignements britanniques que lui présenta l'ingénieur Jean L'Hostis qui partageait avec Achiary la même volonté de reprendre la lutte. L'actif commissaire était donc désor­mais en liaison avec Londres mais non avec la France libre."

Laurent Laloup le vendredi 04 janvier 2008 - Demander un contact

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