Antoine Marie Joseph Jean Perbost - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Antoine Marie Joseph Jean Perbost



Naissance : 30 juin 1915 - Labrihe (32)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / Lorraine

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 26 ans - 20 décembre 1941 - Benghazi, Libye

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 465745

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 40752

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Antoine Marie Joseph Jean Perbost - son Livre ouvert !
 

Il est l'un des 123 FAFL disparus sans sépulture dont le nom figure désormais sur la stèle commémorative du Tréport inaugurée en juin 2022.

Sa notice biographique et les circonstances de sa disparition ainsi que l’historique du projet de la Stèle, mené par l’Association pour la mémoire des FAFL, sont consultables sur le site de la Fondation de la France libre à l’adresse suivante : 

Des photos de la stèle sont consultables sur le site « Aérostèles » : 



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Fred Bentley le samedi 30 juillet 2022 - Demander un contact

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Etat sommaire des services dans les FAFL

Le sergent-chef Jean PERBOST fut immatriculé aux FAFL, pour compter du 20 juin, avec le numéro 30.167. Affecté en août 1940 au groupe « Topic » qui vient d’être formé à Odiham (GB), sous les ordres du capitaine de réserve Astier de Villatte. Equipé de bombardier bimoteur Blenheim, le groupe embarque à Glasgow le 19 octobre 1940. Il fait d’abord une courte escale à Takoradi, en Gold Coast pour débarquer une partie du personnel du groupe. Reprenant la mer, il met le cap sur Lagos au Nigéria où le reste de son personnel quitte le bord afin de rejoindre Maiduguri, toujours au Nigéria, à environ 150 kilomètres à l’Est de Fort-Lamy au Tchad.
L’existence de Topic est de courte durée car le 24 décembre, il est dissous et intégré au nouveau groupe réservé de bombardement n° 1 (GRB1) crée aux ordres du capitaine Astier de Villate. Le groupe Topic, toujours basé à Maiduguri, en constitue la 2ème escadrille. Le nouveau groupe participe aux opérations sur Koufra et l’Abyssinie.
Transféré à Damas après les opérations sur l’Ethiopie, le GRB 1 est dissous et, avec quelques autres éléments, devient le groupe de bombardement Lorraine le 1er septembre 1941.
Le 20 décembre 1941, le Lorraine, participe à une mission de bombardement sur des colonnes allemandes, emmené pour la première fois par son nouveau chef le lieutenant-colonel PIJEAUD. A peine arrivée sur l’objectif la formation est interceptée par la chasse ennemie.
Deux avions sont abattus dont celui à bord duquel se trouve le sergent-chef Jean PERBOST, porté disparu depuis avec son pilote, le sergent-chef Jean REDOR (disparu la veille de son 22ème anniversaire) et le lieutenant navigateur Maurice JACQUELOT du BOISROUVRAY, futur Compagnon de la libération.
L’avion de PIJEAUD fut lui-même abattu au cours de la même mission et son radio mitrailleur, le sergent Louis DELCROS tué à son poste. Son navigateur, le lieutenant GUIGONIS, sauta en parachute (Il réussira à rejoindre les lignes alliées quelques jours plus tard. Compagnon de la Libération) tandis que le pilote, ignorant ce qu’était devenu son radio, resta à ses commandes et posa son Blenheim en feu dans le désert. Gravement brûlé, Prisonnier des Italiens, il fut délivré quelques jours plus tard par les alliés mais décéda le 6 janvier 1942 à l’hôpital d’Alexandrie. Le lieutenant-colonel Charles PIJEAUD fut fait Compagnon de la libération à titre posthume.
Le sergent-chef PERBOST reçu la Médaille militaire, la Croix de guerre, la médaille de la Résistance française, la médaille coloniale avec agrafes « Koufra », « Abyssinie » et « Libye ».

MORIEULT Yves le dimanche 31 janvier 2016

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Evasion :

Jean PERBOST, né le 30 juin 1914 dans un village du Gers, était sergent radio-télégraphiste d’active de l’armée de l’air à son arrivée en Grande-Bretagne le 20 juin 1940, passager du Farman quadrimoteur 122 numéro 19 « Altaïr » qui, décollant de Saint-Jean-d’Angély aux mains de l’adjudant-chef James DENIS et de l’adjudant Roger SPEICH (tous deux futurs Compagnons de la libération) emmenait à son bord 18 autres sous-officiers de l’école des radios-navigants. Au dernier moment, peu avant le décollage, le capitaine Georges GOUMIN (futur Compagnon de la libération) commandant l’escadrille, accompagné de sa femme, demanda à prendre place à bord. (Témoignage du colonel James DENIS publié dans le numéro 128 de 1989 de la revue Icare « Les FAFL tome 1, « la naissance au Moyen-Orient).

Arrivés sans encombre en Grande-Bretagne, trois des « évadés » changèrent d’avis et demandèrent à retourner en France. Des seize aviateurs restants, tous engagés dans les forces aériennes de la « Légion de GAULLE », six ne virent pas le jour de la victoire et furent tués ou portés disparus en service aérien. La plupart de ces hommes embarquèrent quelques semaines plus tard à Liverpool, pour la fameuse opération de Dakar, puis la campagne du Gabon, le Tchad, etc.…

La liste complète, y compris ceux qui demandèrent à rentrer, figure dans un article écrit par un autre évadé, le sergent radio Raymond DISPOT, publié dans le numéro 102 de 1982 de la revue Icare « Les lignes aériennes militaires ». On peut aussi se référer au livre « Cap sans retour » de madame Germaine L’HERBIER-MONTAGNON.

MORIEULT Yves le dimanche 31 janvier 2016

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halifax346et347.canalblog.com  :

"PERSONNEL DE L'ESCADRILLE "TOPIC" EN AOUT 1940

CAPITAINE:
Astier de VILLATTE, Observateur
Louis FLURY-HERARD, Observateur

LIEUTENANT:
Maurice de BOISROUVRAY- Observateur, Henri de la MAISONNEUVE- Observateur, Jean MICHEL- Observateur, Raymond ROQUES - Pilote, Paul ROQUERE - Observateur, Pierre de SAINT-PEREUSE - Observateur, Pierre BERMANN - Médecin.

SOUS-LIEUTENANT:
Gérard CLARON - Observateur, Jean HIRLEMANN - Pilote, Claude de la ROCHE SOUVESTRE - Pilote, Pierre ROMAINS-DESFOSSES - Chiffre.

ASPIRANT:
Bernard BARBERON - Observateur, Guy BECQUART - Observateur, Robert BIMONT - Observateur.

ADJUDANT-CHEF:
Georges MITAINE - Artificier.

PREMIER-MAÏTRE
Albert BLENVEN - Chef-mécanicien, Jean DIDIER - Radio, Jean HAIE - Chef-mécanicien.

ADJUDANT:
Auguste GUILLOU - Pilote, Françis MELVILLE LYNCH - Pilote, Marcel MOREL - Radio-mitrailleur

SERGENT-CHEF:
Paul BERNARD - Service-administratif, Noêl CASTELAIN - Pilote, André DEBURE - Radio, Xavier de SCITIVAUX - Pilote, Raymond JABIN - Pilote, Jean PERBOST - Radio-mitrailleur, Jean GRAVOUIL - Mitrailleur.

SERGENT:
Léon BOURDARIAS - Radio, Marcel CHERFILS - Météo, Romain GARY de KACEW - Mitrailleur, Alphonse DENIS - Instructeur, Paul FREMAUX - Conducteur, André DEVOS - Radio, Lucien JOUBERT - Mitrailleur, André LEMONNIER - Mitrailleur, Maurice SEGUINEAU - Pilote, Marcel VIDAL - Mitrailleur, Jean HUSSAR - Secrétaire-interprète, Alfred COPPENS - Secrétaire.

CAPORAL-CHEF:
François GANDIE - Photographe, Henri HENNEQUIN - Canonnier, Marc LEPEL-COINTET - Elève-Pilote, Roger TRUFFERT - Secrétaire.

CAPORAL:
Arsène BOMME - Mitrailleur, Raymond DUFFOUR - Mécanicien aéro, Paul EVRARD - Secretaire, Jean KERAUDEL - Mécanicien aréo, Jean LEJEUNE - Radio, Pierre GRASSET - Radio, Joseph KOLB - CUISINIER.

1er CLASSE:
Jean AUVRAY - Mécanicien, Octave BIGORGNE - Mécanicien, Boleslaw CIECALSKI - Mécanicien, Auguste LEGRAND - Gabier, André SAILLARD - Mécanicien, Victor MAHE - Mécanicien, Gabriel SOUM - Conducteur, Michel TOMCZAK - Intendance.

2e CLASSE:
Maurice BARAT - Radio, Alexandre BARRAUX - Conducteur, Robert BEDUIN - Mitrailleur, André BRIAND - Radio, Ernest DURLER - Conducteur, Werner DURLER - Mitrailleur, Jean FLEURY - Conducteur, Jean DEGENISSIEUX - Divers, Joseph GOLEBIOWSKI - Infirmier, René LANNUZEL - Divers, Raphaêl KLEIN-WEKSLER - Infirmier, Harry LEIGHTON - Divers, Paul LUNKE - Divers, Georges MOSTINECKX - Divers, Roger MICHENAUD - Mécanicien, Gabriel MOUILLAUX - Secrétaire, Maurice PERRON - Mécanicien, Joseph RENAULT - Mécanicien aréo, Françis SMITH - Secrétaire, Frédéric SPIELMAN - Conducteur, Elias VAN de PUTTE - Divers, Moîse VANSPEYBROECK - Conducteur, René VAN WINCKEL - Divers, Pierre VARNEY - Divers. "

laurent le jeudi 13 août 2009 - Demander un contact

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Réponse :

pas trouvé François GANDIE, Paul EVRARD, André SAILLARD


Romain Gary, Les promesses de l'aube

" La vie était jeune, alors, et bien que nous soyons aujourd'hui morts, pour la plupart — Roque tombé en Egypte, La Maison-neuve disparu en mer, Castelain tué en Russie, Crouzet tué dans le Gabon, Goumenc en Crète, Caneppa tombé en Algérie, Maltcharski tué en Libye, Delaroche tombé à El Fâcher avec Flury-Hérard et Coguen, Saint-Péreuse toujours vivant, mais avec une jambe en moins, Sandre tombé en Afrique, Grasset tombé à Tobrouk, Perbost tué en Libye, Clariond disparu dans le désert — bien que nous soyons aujourd'hui presque tous morts, notre gaieté demeure et nous nous retrouvons souvent tous vivants dans le regard des jeunes gens autour de nous. La vie est jeune. En vieillissant, elle se fait durée, elle se fait temps, elle se fait adieu. Elle vous a tout pris, et elle n'a plus rien à vous donner. Je vais souvent dans les endroits fréquentés par la jeunesse pour essayer de retrouver ce que j'ai perdu. Parfois, je reconnais le visage d'un camarade tué à vingt ans. Souvent, ce sont les mêmes gestes, le même rire, les mêmes yeux. Quelque chose, toujours, demeure. Il m'arrive alors de croire presque — presque — qu'il est resté en moi quelque chose de celui que j'étais il y a vingt ans, que je n'ai pas entièrement disparu. Je me redresse alors un peu, je saisis mon fleuret, je vais à pas énergiques dans le jardin, je regarde le ciel et je croise le fer. Parfois, aussi, je monte sur ma colline et je jongle avec trois, quatre balles, pour leur montrer que je n'ai pas encore perdu la main et qu'ils doivent encore compter avec moi."

Laurent Laloup le dimanche 31 août 2008 - Demander un contact

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musee.delaresistance.free.fr 

"Parfois, en vol, nous recevons l’ordre d’atterrir sur un autre terrain que celui du décollage… Adieu, le peu que nous abandonnons dans le trou de sable qui nous servait de chambre à coucher… 2 fois de suite, j’ai perdu mon cahier de notes, pour finalement tout abandonner las de recommencer. Dans le désert de Libye les nuits sont illuminées par les étoiles… Nous nous promenons parfois, Masquelier et moi à travers les trous qui nous servent de refuge, contre les attaques des Messerschmitt et qui sont recouverts d’une toile et d’une mince couche de sable pour le camouflage. Ca et là, quelques tentes espacées… En passant devant la tente du colonel Pijeaud, arrivé la veille pour prendre le commandement du groupe, la mince lueur d’une lampe tempête laissait apercevoir, en ombre chinoise, le torse nu du colonel qui se rasait. Il était grand, costaud, bien charpenté, bel homme, et je rappellerai toujours l réflexion de « Mosquito » (surnom donné par les Anglais à Pasquelier) à son égard : « Si ce n’est pas malheureux de voir un si beau gars allé au casse pipe ! ». Le lendemain 20 décembre 1941, nous décollions pour le bombardement du port de Bengazi – quatre Blenheim à Croix de Lorraine font partie de cette mission, Pijeaud en tête, l’équipage Ezanno – Tournier – Bauden ailier droit, Redor – Boisrouvray - Perbo ailier gauche. Entre deux couches de nuages superfasées tout le squadron, en parfait alignement, évolue en direction de l’objectif. Tout à coup, nous apercevons sautant de nuages en nuages une quantité inquiétante de chasseurs allemands, les fameux Messerschmitt 109-F équipés du canon axial. L’attaque commence. Les Allemands foncent sur nous à deux contre un. Le vol de groupe se disloque. Ca tire dans tous les sens, sa explose, ça se parachute, ça brûle… Les traçantes donnent à ce spectacle féerique, l’aspect d’un feu d’artifice de 14 juillet. L’ailier gauche, celui de Redor – Boisrouvray – Perbos explose, déchiqueté, en flammes il s’écrase au sol. Notre « leader », Pijeaud disparaît devant nous, en feu… Spectacle éblouissant, où le désir de survie est plus intense que l’apitoiement. Un Messerschmitt 109 nous passe par l’avant, sans oublier de nous mitrailler au passage. Notre avion vibre de tous les impacts. Ezanno tire. Un autre Messerschmitt nous attaque par l’arrière. Bauden crie au pilote « attaque arrière droit… Go ! » Ezanno obéissant, vire sec à droite, je suis plaqué dans mon habitacle, une balle pulvérise mon bloc des … de bombardement, je vois un trou énorme dans l’aile droite, je vois même le pilote allemand dans son habitacle, tellement il est prêt de nous, nous frôlant de son fuselage, je vois toutes les balles des mitraillettes du brave Bauden, pénétrer dans le Messerschmitt, je vois une énorme fumée noire passer en trombe sous notre fuselage… Le commandant Marseille, un « As » allemand aux 105 victoires, sauve sa vie en se parachutant."

Laloup laurent le jeudi 23 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 30 juillet 2022

 

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