Marcel Pellay - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Marcel Pellay



Naissance : 22 janvier 1923 - Pont-Croix (29)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FNFL / BCRA

Courbet, E N Président Téodore Tissier, commandos, BCRA, arrêté 03 10 1943 Mâcon, déporté Buchenwald, évadé 07 04 1945

Matricules : 2133 B40 1605 FN40

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 35 ans - 13 juillet 1958 - Paris 5e

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 463731

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 11341

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 40581

Dossier Légion d'Honneur


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"... ce jour-là, Jacques Wartelle, ami résistant de Robert Fichet, avait convoqué ce dernier à Mâcon. De là-bas, ils devaient partir pour Quincieux afin de bombarder le barrage de Port Bernalin.

Quelques mois auparavant, Robert avait « invité » Jacques Wartelle à faire sauter un pont. Pour le remercier de cette opération qui s’était avérée fructueuse, Jacques voulait donc lui rendre la pareille. Robert, qui était déjà en possession de trois uniformes allemands complets, n’avait donc « plus » qu’une chose à faire : se procurer une voiture allemande. Pour quelle opération ? Il l’ignorait encore.
Une première embuscade infructueuse

Ayant été quelque temps au Deschaux dans le Jura, Robert avait repéré que beaucoup de véhicules allemands y passaient. Il organisa donc une embuscade avec ses hommes afin d’en récupérer un. C’est ainsi que le 22 octobre 1943, il demanda à Henri Boujon, de Mervans, de les emmener en voiture, lui et ses hommes, jusqu’à cette petite commune. Malheureusement, la chance ne leur sourit pas : aucune voiture allemande ne passa au Deschaux cet après-midi-là.
Prise de risques

Robert n’était donc pas parvenu à se procurer de véhicule allemand. Jacques Wartelle le convoqua néanmoins le 8 novembre. Ne pouvant se déplacer à vélo de peur d’être repérés, Robert sollicita de nouveau Henri Boujon. Celui-ci accepta « sans hésiter une seule seconde à […] transporter trois maquisards habillés en Allemands, de Devrouze à Mâcon, où nous étions attendus », rapporte Robert.

Il est à souligner que le danger n’était pas des moindres : de vrais Allemands sillonnaient en effet les routes, contrôlant les voyageurs nocturnes. Le risque pour les Résistants de se faire arrêter et repérer était énorme. Par chance, cette fois-ci, ils ne rencontrèrent aucun officier.
« Une grande réussite »

Arrivés à Mâcon, Jacques Wartelle les attendait. Marcel Pellay-Paquebot, arrivé d’Angleterre en juillet, les emmena jusqu’à Quincieux. Récupérer les bombes cachées aux alentours, les positionner en des endroits stratégiques après avoir amorcé le retardement ; en quelque temps, le tour était joué, sans problème majeur. « Une grande réussite » pour Robert et ses hommes.

Tous retournèrent jusqu’à Mâcon où Henri Boujon les avait attendus. Il les escorta jusqu’au maquis à Devrouze.

Henri Boujon, cet homme de l’ombre, était selon Robert Fichet l’un des seuls résistants actifs de Mervans. « Deux fois, cet homme courageux et désintéressé avait aidé mon groupe pour des missions dangereuses. Or s’il y avait bien à Mervans en 1943 un noyau de résistants qui s’organisaient pour des combats à venir, Henri Boujon avait été le seul, à cette époque, à avoir pris part à la lutte contre l’occupant. Un homme courageux. Je n’aurais pas voulu disparaître sans le faire connaître ».

En octobre 1940, alors qu’il est à l’école militaire, Robert Fichet entend pour la première fois l’appel du 18 juin du Général De Gaulle. À seulement 17 ans, il se lance donc dans la Résistance. Il est arrêté une première fois à Figueras. De retour en France, il passe deux ans dans l’Armée d’armistice avant d’entrer dans le réseau de résistance FFC (Forces Françaises Combattantes). En un an, il est impliqué dans 25 sabotages de voies ferrées dont 13 déraillements complets.

Des maquis de Frangy à Chaudenard (vers Montjay) en passant par le Deschaux, Robert et ses hommes ont parcouru la Bresse, menant de multiples actions. En 1943, il est arrêté et déporté à Montluc. Il s’en échappera peu avant la Libération. Des années plus tard, il raconte son histoire dans son livre Un enfant de troupe dans la Résistance louhannaise."

www.lejsl.com 
Par Camille Jourdan - 02 août 2011

GR 16 P 300396 | FICHET (Robert) | 1923-03-18 | Dijon | Côte-d'Or | FRANCE | FFc DIR

Laurent Laloup le vendredi 18 mars 2022 - Demander un contact

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Rétablissement de la vérité sur sa plaque de rue

Bonjour,

Je découvre la vie de sacrifices de sa personne de Marcel Pellay, je l'admire et je m'étonne de l'hommage inexact qui lui est rendu sur sa plaque de rue, visible sur le site de l'aéronavale. Alors que votre site précise qu'il s'est évadé de Buchenwald le 7 avril 1945, la plaque de la rue qui lui est dédiée à Pont Croix avance qu'il en a été libéré en mars 45. Par ailleurs les trois dernières lignes du texte ont été mal disposées, mal orthographiées, avec des mots redondants. Elles seraient plus concises ainsi :
Blessé en Algérie, il décède au Val de Grâce à Paris le 13 juillet 1958
Officier de la légion d’Honneur, il est déclaré « MORT POUR LA FRANCE »
De tout cela, elle demande à être refaite !
Cordialement, Patrick Prost.

Patrick PROST le mardi 14 avril 2020 - Demander un contact

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www.ouest-france.fr 

" Marcel Pellay a désormais son nom inscrit sur une plaque commémorative à la stèle des Morts pour la France. Né le 22 janvier 1923, il est décédé le 13 juillet 1958 au Val-de-Grâce à la suite de blessures en Algérie. « Son nom n'était inscrit sur aucun monument aux morts de Pont-Croix, cette erreur vient d'être réparée », a souligné Mathieu Quéré président local du comité du Souvenir français lors de la commémoration du 11-Novembre rendant hommage à toutes les victimes de guerre. Une rue porte également le nom de Marcel Pellay, qui fut d'abord un grand héros de la Résistance.

Opération de sabotage

Il rejoint Londres en juillet 1940. Il sera affecté au Bureau central de renseignements et d'action (BCRA), qui était pendant la Seconde Guerre mondiale, le service de renseignements et d'actions clandestines de la France Libre. Il s'illustrera lors de nombreuses opérations sous son nom d'emprunt « Paquebot » ou « Jean-Marie » pour, notamment, une opération de sabotage du barrage de Gigny sur la Saône. Arrêté, il connaît la torture, la déportation à Buchenwald en 1944, dont il est libéré en 1945 dans un état de santé délabré.

Il s'engage ensuite dans l'armée et est présent en Algérie en 1954. Dimanche, certains participants à la cérémonie se souvenaient avec émotion de l'enfant du pays, héros de la Résistance, fait officier de la légion d'honneur. Sa tombe porte l'inscription « Mort pour la France »"

laurent le mercredi 06 janvier 2016 - Demander un contact

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Compléments biographiques

Arrêté le 3 décembre 1943 à Chapaize, région de Macon, transféré au siège de la gestapo de Lyon, déporté à Buchenwald le 18 janvier 1944, sert à la DGER après-guerre puis comme instructeur parachutiste à partir de juin 1955. Commandant la 3ème compagnie du 1er RCP en 1957. Décédé à Paris le 13 juillet 1958.
in "Les saboteurs de la France combattante" de Franck Lambert aux éditions "Histoire et collections"

Jean-Pierre Ravery le mardi 09 juin 2015 - Demander un contact

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Plonge dans l'or noir, espion par Bob Maloubier

" Je t'ai aussi recruté un adjoint, Jean-Marie Pellay, alias Paquebot. Tu connais ?
Qui ne le connaît ! Il a fait équipe, justement, avec Chaland, a détruit les écluses de Buxy, sur la Saône. Adolescent, Jean-Marie a abandonné son village breton de Pontcroix tout au bout du Finistère, pour gagner l'Angleterre à bord d'une barque de pêche.
Ecole navale britannique, débarquement avec les commandos canadiens à Saint-Nazaire, parachutage en Bourgogne. Arrestation, torture, déportation. Retour juste un peu plus vivant que mort. Des rubans de toutes les couleurs plein la poitrine. Vert de la Libération, rouge, orange de la Résistance, bariolé de la croix de guerre agrafée de palmes.
— Paquebot et moi nous entendons comme des frères... C'est une affaire qui marche !"

Laurent Laloup le samedi 22 mars 2008 - Demander un contact

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Un enfant de troupe dans la Résistance louhannaise De Robert Fichet

Laurent Laloup le mercredi 20 février 2008 - Demander un contact

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"26-27 juillet 1943 — Sabotage du barrage de Gigny

Les Alliés avaient débarqué en Sicile et se heurtaient à une résistance acharnée des troupes allemandes. Celles-ci, cependant, avaient de graves difficultés pour recevoir les renforts, les armements et les munitions en provenance du continent.
La Luftwaffe, malgré le pilonnage incessant de ses bases par l'aviation alliée, faisait de son mieux pour amener hommes et armes légères, mais le matériel lourd ne pouvait être amené que par mer.
L'accès de la Méditerranée par le détroit de Gibraltar était formellement interdit à la Kriegsmarine, et les bateaux italiens en Méditerranée n'étaient pas conçus pour le débarquement de troupes et de matériel sur des plages ou dans des criques.
Il fallait donc envisager l'acheminement de péniches de débarquement d'Allemagne en Méditerranée, et ce, en utilisant les canaux de la Saône et du Rhône.
Le commandement allié avait alors pris la décision de couper aussitôt cette voie d'accès à la Méditerranée, mais elle avait préféré envisager le sabotage d'un ouvrage d'art essentiel sur le tracé de cette voie fluviale, et éviter un bombardement aérien qui aurait provoqué une destruction totale. Le choix se porta sur le barrage de Gigny.
Cette mission de sabotage fut confiée à Marcel Pellay, pseudo Paquebot, qui prit, pour cette action en France, le simple nom de Jean-Marie. Il fut parachuté sur un terrain non loin de Mâcon, et en compagnie de Boutoulle Sif B et d'Henri Guillermin Pacha, se mit à l'oeuvre immédiatement."


www.fondationresistance.org 

Laurent Laloup le mercredi 20 février 2008 - Demander un contact

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" Le C.O.PA devient S.A.P "Section d'Atterrissages Parachutages". Paul RIVIERE (Marquis), de la Mission GALVANI est rappelé d'urgence en FRANCE POUR REMPLACER LARAT et parachuté avec le saboteur Marcel PELLAY (PAQUEBOT) le 23 Juillet 43 sur le terrain VINCENT près de COMARTIN en SAONE-ET-LOIRE et réceptionné par Henri GILLERNIN (PACHA). "

war.megabaze.com 

Laloup laurent le vendredi 19 octobre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 18 mars 2022

 

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