Julien Ozanne - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Julien Ozanne



Naissance : 4 janvier 1921 - Honfleur (14)

Activité antérieure : ouvrier / artisan

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / genie

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant

Décès à 98 ans - 10 janvier 2019 - Granville (50)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 453523

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 39695

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A participé à la bataille de Bir Hakeim

"Notre compagnie, la 1ere compagnie du Génie, est chargée en particulier d'établir des champs de mines autour de la position, de déminer éventuellement, et d'aider à la réalisation des abris.
Notre groupe atelier est le seul sur la position à posséder un matériel tel que tour, perceuse, meule, soudure autogène, forge et un groupe électrogène.

Notre compagnie n'est pas notre seul "client" nous sommes sollicités par les autres unités pour les dépannages et parfois pour des travaux relativement importants.

Ce fut le cas, par exemple avec le lieutenant Dewey de la Légion et l'aide d'un soudeur professionnel, adapter des canons de 25 anti-char français sur des chenillettes anglaises, ou aménager la caisse de certains camions pour permettre à un canon de 75 embarqué de tirer directement.

Nous soudons et découpons sans lunettes, nous n'en avons pas, et comme métal d'apport nous utilisons du fil de fer galvanisé.

… j'ai très souvent eu la mission de me rendre dans les ateliers lourds et les dépôts autour de Tobrouk pour nous approvisionner en pièces de rechange. Ces pièces, j'ai aussi l'occasion de les trouver sur des carcasses de camions abandonnés et même de trouver des véhicules presque complets".

Julien Ozanne, Bir-Hakim l'Authion n° 146, octobre 1992

Florence Roumeguere le samedi 15 janvier 2022 - Demander un contact

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Revue de la Fondation de la France Libre
Mars 2019

Laurent Laloup le lundi 05 août 2019 - Demander un contact

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Au Jour le Jour à Bir Hakeim - Carnets et récits (via Florence Roumeguère – juin 2012 )

laurent le samedi 16 janvier 2016 - Demander un contact

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ASSOCIATION NATIONALE des ANCIENS du 501e REGIMENT de CHARS de COMBAT
LA CIRCULAIRE Février 2015

"... Le S/GT H (ex S/GT de LA HORIE) est commandé depuis le 1er janvier par le commandant SARRAZAC du RMT en remplacement du commandant DEBRAY. Ce S/GT comprend : la 3/501e RCC (Cne de BOISSIEU), la 2/4/501e RCC (Asp PICARD), la section 105/CEM/501 (lieutenant CORNET ainsi que la 9/III/RMT (capitaine DRONNE), le 1/2/RBFM (enseigne de vaisseau HINDEN), la 3/3/13 BG (aspirant MELENOTTE), la 33/XI-64e RADB (capitaine OZANNE) et une section sanitaire de la 1/13 BM. Son objectif immédiat est la prise du carrefour 177 Sud, puis du carrefour 177 Nord et enfin de Marckolsheim. Pour cela trois détachements mixtes sont constitués sous commandement des capitaines de BOISSIEU, DRONNE et DEHOLLAIN. Ils vont bénéficier de l’appui d’une unité de la Légion Etrangère, le RCT 1, commandée par le commandant SIMON (futur chancelier de l’Ordre de la LIbération). Le détachement DEHOLLAIN composé de la section PICARD, d’une section du RMT et de la section de chars 105 de la CEM est en flanc-garde tandis que le détachement DRONNE progresse en 2e échelon..."

Laurent le vendredi 15 janvier 2016 - Demander un contact

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JORF n°117 du 20 mai 2004 page 8935
texte n° 12
Décret du 19 mai 2004 portant promotion et nomination
NOR: DEFM0400462D
Ministère de la défense

Par décret du Président de la République en date du 19 mai 2004, pris sur le rapport du Premier ministre et de la ministre de la défense et visé pour son exécution par le grand chancelier de la Légion d'honneur, vu la déclaration du conseil de l'ordre en date des 25 mars et 19 avril 2004 portant que les présentes promotions et nominations sont faites en conformité des lois, décrets et règlements en vigueur, sont promus ou nommés au titre de l'article 1er du décret n° 2003-117 du 14 février 2003 fixant les contingents de croix de Légion d'honneur pour la période du 1er janvier 2003 au 31 décembre 2005, pour prendre rang à compter de la date de leur réception, les militaires n'appartenant pas à l'armée active désignés ci-après :

Au grade d'officier

Ozanne (Julien), 4 janvier 1921, chef de bataillon, génie. Chevalier du 9 décembre 1957.

Laurent le jeudi 19 novembre 2009 - Demander un contact

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" Témoignage : Parmi ceux-là, Robert Pestiaux, âgé de 18 ans à peine, , il rencontre, après que sa grand-mère l'eût "approché", "le Professeur", sur la place Guépratte et lui fait part de son désir de partir pour Londres pour répondre à l'appel du Général de Gaulle à la résistance. Le lendemain, à la tombée de la nuit, il embarque, sous le feu vert, en compagnie de Jacques Lamort et Julien Ozenne sur le Gloire à Dieu; à Chausey une vedette viendra les prendre à son bord pour gagner Jersey. Leur camarade Alain Robin les rejoindra le lendemain matin à bord de la Mouette pour s’embarquer avec eux vers l’Angleterre.(extrait de Maurice Marland L'homme, le professeur, le résistant de Yannn Le Pennec) "

www.etab.ac-caen.fr 

Laurent le jeudi 19 novembre 2009 - Demander un contact

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« Mémoire de guerre d’un Français Libre » de Louis Leclerc

" Le lieutenant Jacobzone parti chercher 500 charges creuses, engins explosifs particulièrement perforants. La section atelier, avec Vanier et Ozane, ne chôme pas et est partout pour réparer ou ramener les véhicules accidentés."

Laurent Laloup le jeudi 18 décembre 2008 - Demander un contact

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" Le 17 janvier 1942, la première brigade obtient la rédition de la "poche" allemande à Halfaya près de la frontière égypto-libyenne.

Le désert.
Nous sommes maintenant vraiment dans le désert ; une unique route, des étendues immenses, plates, sans repère, pas un arbre, quelques touffes épineuses. Le sol est relativement dur, plein de cailloux : on peut rouler presque partout et il se transforme en poussière au fur et à mesure des passages du camion. La piste est plus ou moins jalonnée avec des fûts ou quelques gros cailloux. Elle s'élargit sur un ou deux kilomètres. Les journées sont chaudes mais les nuits sont froides. On couche par terre ou dans les camions. On mange le contenu de boîtes de conserves et l'eau est rationnée.

Nous nous arrêtons à El Méchili c'est à une centaine de kilomètres de la côte. Les Anglais reculent sous la pression de Rommel. Notre compagnie pose des mines et détruit des stocks, des véhicules hors d'usage. Et moi, je passe une journée et une nuit à refaire une pièce cassée pour un canon de 75. Le lieutenant est avec moi. On surveille le ciel pour sauter dans un trou si des avions arrivent.

Un de mes camarades du passage à Jersey fin juin 1940 se fait sauter avec une mine qu'il manipule trop brutalement. C'est le deuxième mort des 8 que nous étions entre Chausey et Jersey. Le premier a été tué en Syrie.

Rommel avance; à notre tour de repartir en arrière. Je suis le serre-fille d'un convoi. Un vent de sable m'immobilise. Quand il disparaît, je suis seul sans aucun repaire. J'ai une boussole, de l'essence et une vague idée de l'orientation à prendre pour parcourir la centaine de kilomètres qui me séparent du lieu de l'étape. En évitant les trous, en descendant du camion, pour prendre une direction d'abord vers l'Est ensuite vers le Nord, je réussis à rejoindre la route côtière, 40 kilomètres trop loin.

Bir Hakeim

Après quelques jours à proximité de Tobrouck, nous repartons vers le sud. Nous occupons un point sur la carte; c'est Bir Hakeim, l'extrémité sud de la défense d'El Gazala, à partir du 16 février 1942.

IL n'y a alors pratiquement plus aucune végétation. On enterre en partie les camions à 100 mètres au moins les uns des autres. Nous sommes régulièrement bombardés. Un homme de la compagnie est tué ; un autre, blessé, disparaît en mer avec le navire hôpital qui le transportait. La compagnie pose des mines autour de la position 125 000 (appelées "mines égyptiennes").

J'entretiens ; je répare le matériel; je fais des transformations pour mettre des canons sur des chenillettes anglaises ou des canons de 75 pouvant tirer directement des camions où ils sont installés.

La position va être attaquée à partir du 27 mai. Quelque temps avant, notre petit groupe atelier avec ses camions a été retiré et réinstallé un peu en arrière et plus vers le nord. Il y a beaucoup moins de vent de sable et les camions plus éparpillés ne sont plus bombardés.

Le 27 mai, nous sommes les premiers attaqués par des automitrailleuses ; elles ont contourné Bir Hakeim, nous ne devons notre salut que par la fuite vers l'est. Le 11 juin, après la sortie de la brigade qui a résisté en grande partie à cause des champs de mines posées par les hommes de "ma" compagnie du Génie, je suis désigné pour aller à leur rencontre.

Sur 128 qui étaient dans la position, 75 ont pu sortir. Sur les 53 restants, 5 sont morts; les autres blessés ou pas ont été faits prisonniers. Ils ont sauf 5 ou 6 à ma connaissance, disparu dans le torpillage du cargo italien qui les transportait.

Nous nous replions vers l'Egypte et ensuite le Liban pour nous recompléter et nous ré équiper. Avec notre groupe atelier, je suis affecté à une autre compagnie qui va remplacer la première.

De cette compagnie, je suis rappelé début octobre 1942 à Beyrouth pour suivre un peloton d'officier du Génie.

Bilan de la campagne de Libye.

Pendant cette campagne de Libye, sur les 60 du départ fin août 1940, 7 ont disparu ; 5 ont été blessés ; un des 8 de la vedette de Chausey à Jersey a perdu une jambe et, d'un autre "voyage" au départ de Granville, Jean Devé de Villedieu a été tué..."

leferronay.etab.ac-caen.fr 

L. Laloup le samedi 05 janvier 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 15 janvier 2022

 

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