Gabriel Edmond Mathieu Monod Herzen - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Gabriel Edmond Mathieu Monod Herzen



Naissance : 28 janvier 1899 - Paris 14e

Engagement dans la France Libre : Indes en septembre 1940

Affectation principale : Comités /

Homologué FFL

Décès à 84 ans - 22 mai 1983 - Boulogne-Billancourt (92)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 426932


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Gabriel Edmond Mathieu Monod Herzen - son Livre ouvert !
 

www.monod-herzengabriel.fr 
Ses Mémoires en Pdf

" La guerre qui m'a fait quitter mon poste en Afghanistan pour trouver à Pondichéry un moyen de rejoindre mon lieu de démobilisation : Versailles... Il n'y avait plus de bateaux assurant des services avec l'Europe (et pas encore d'avions) et l'Indochine, consultée sur la possibilité de me recevoir, s'y refusait. Très naturellement l'Ashram où vivait ma mère, devint le centre de ma vie. J'y avais été confié, en quelque sorte, par la Mère, à un ingénieur français, polytechnicien, Philippe Barbier-Saint-Hilaire, qui était chargé des relations avec la France et les Français et de diriger toute la vie technique de l'Ashram. Un commun amour de la Science nous rapprochait et personne n'aurait pu, comme lui, me guider en donnant au message de Sri Aurobindo et de la Mère une expression qui me soit accessible. Mais il était bien plus que cela: j'ai vite vu en lui le parfait disciple, et c'est là ce qui faisait sa véritable valeur. Sa consécration au yoga de Sri Aurobindo était totale: chaque geste de sa vie en était pénétré ; mais aussi son dévouement à son gourou, à Sri Aurobindo et à la Mère, était total. Ce n'était pas de la docilité, mais une communion d'âme profonde, réelle au-delà de toutes les apparences visibles. Sa vie quotidienne était la manifestation directe, constante, de son aspiration spirituelle. Parmi tout ce qu'il a créé, organisé, inspiré à l'Ashram, l'œuvre la plus importante est probablement le Centre International d'Education. L'avance japonaise vers le Bengale, les bombardements de Calcutta, nous avaient amené, en 1943, de nombreuses familles de réfugiés, disciples ou sympathisants de Sri Aurobindo et, avec eux, près de quatre-vingts enfants. Jusqu'alors aucun ashram n'avait accueilli des enfants, qui n'ont pas une maturité suffisante pour pouvoir s'engager dans la voie d'un yoga : l'âge d'entrée dans un ashram est, en général, voisin de trente ans. Mais alors la situation était différente: c'était une épreuve, donc une possibilité, que le Divin nous envoyait, et Sri Aurobindo accepta la charge de tous ces enfants, non pas en marge, mais dans son Ashram, en sachant parfaitement que cela allait profondément modifier la vie des disciples. C'est Philippe Barbier-Saint-Hilaire - à l' Ashram : Pavitra - qui fut chargé de créer, pour cette jeunesse, une école. Une école... Certes, des problèmes difficiles allaient se poser, mais aussi quelles merveilleuses espérances apparaissaient ! Trente ans plus tôt, Sri Aurobindo avait esquissé ce que devait être une éducation nationale indienne (33), en posant comme base de toute éducation, en tous temps et tous pays, trois principes essentiels dont nos réformateurs actuels auraient grand intérêt à s'inspirer, et qu'il est utile de répéter ici.

... Je ne suivrai pas l'ordre imposé par le temps: j'ai connu Sri Krishna Prem trois ans après être devenu disciple de Sri Aurobindo ; mais ce que j'ai reçu de lui trouve sa place naturelle entre la tradition du Maître Nakamura et la prophétie vivante de mon gourou, comme le présent s'insère entre le passé et l’avenir.
C'était au début de 1942. Singapour était tombée aux mains des Japonais. J'y secondais François Baron, qui représentait le Général de Gaulle en Extrême-Orient. Réfugiés d'abord à Java, nous fûmes bientôt obligés d'en partir , et c'est la merveilleuse efficacité de nos amis hollandais qui nous a sauvés, et ramenés à notre point de départ: Pondichéry. Mais nous ne pouvions pas y rester, ayant commis la grave imprudence de rallier la France Libre bien avant le Gouverneur. François Baron est parti pour Londres en me demandant d'attendre « quelque part dans l’Inde » une nouvelle affectation... Mais où aller ? Les villes et leur a atmosphère de guerre m'étaient insupportables : il me fallait un ashram, ou bien une école: j'ai eu les deux. Mon ami, le musicien Dilip Roy, qui vivait à l'Ashram de Sri Aurobindo depuis de nombreuses années, m'a donné deux lettres d'introduction : l'une pour le célèbre danseur Uday Shankar, qui dirigeait une école de danse à Almora, sur les premières pentes de l'Himalaya, l'autre pour Sri Krishna Prem, qui vivait avec son gourou et un petit nombre de disciples, un peu plus loin, un peu plus haut, à Mirtola. ..."

Laurent Laloup le jeudi 31 décembre 2020 - Demander un contact

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réponse à Monsieur Claude Marin

Bonjour, comme je vous l'ai indiqué par téléphone, je ne peux vous confirmer qu'il s'agit bien de Gabriel. En effet les seuls documents que j'ai retrouvé pour l'année 1930 concernent un voyage qu'il a fait au Maroc et ensuite pour Dakar. Dans un premier temps ce voyage était prévu au mois de janvier 1930, mais a dû être reporté au mois de septembre.
"Je remis mon départ au mois de septembre 1930. A la fin d'Août, j'annonçais par lettre à la direction de Paris mon intention de quitter Marseille le 13 septembre pour Casablanca et de partir ensuite de Casablanca pour Dakar le 21 du même mois."
Mais je n'ai pas retrouvé de document pour cette ascension. C'est donc possible, mais je ne peux rien affirmer.
Amicalement J. Barbier

Barbier le jeudi 09 avril 2020 - Demander un contact

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Inventaire des sommets du massif du Mont-Blanc

Bonjour
Je travaille sur un dictionnaire des sommets du massif du Mont-Blanc.
J'ai noté que Samivel (Paul Gayet-Tancrède) a réalisé la première ascension du col de la Scie (3617 m) le 18 auût 1930 avec E.Monod-Herzen.
S'agit-il de Gabriel Edmond Mathieu Monod Herzen.
Avec mes remerciements.
Claude Marin
Tél: 06 23 89 21 89

Claude Marin le dimanche 05 avril 2020 - Demander un contact

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rectification

J'ai les documents officiels concernant "Gabriel, Edmond, Mathieu MONOD, puis MONOD-HERZEN", Fils d'Alexandre, Edouard, Gabriel MONOD et de Mathilde, Rosette STAPFER. Il n'est jamais fait mention du prénom Georges. Sans doute une confusion

Barbier le mardi 03 septembre 2019 - Demander un contact

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Réponse :

J'ai donc enlevé ce "Georges" et corrigé cet "Edouard" venant de son dossier GR16P au SHD


"... Avant Noël 1940, le général de Gaulle confirme les urgences de la France libre. Le télégramme qu’il adresse au général Catroux illustre ses préoccupations. Il est dans le droit fil de leur dernière discussion à Fort-Lamy. Le principal effort militaire à accomplir doit être dirigé contre les Italiens au Moyen-Orient. Cette fois, les FFL alignent la premier brigade qui se compose de six bataillons de la Légion, un détachement de la marine, six bataillons de Sénégalais, une compagnie de tanks Hotchkiss 1939, une section d’artillerie de 75 mm, un détachement de transmissions, des éléments de divers corps dont un service d’ambulances, sous le commandement du colonel Magrin-Verneret dit Monclar. Cette brigade est apte à rejoindre le Moyen-Orient. Le général recommande qu’elle soit transférée sans tarder par la voie maritime. Il précise que les Sénégalais doivent faire route depuis le Tchad jusqu’à Khartoum. Et d’annoncer : « Cette brigade est destinée à une opération au Soudan en accord avec le général Wavell ». Il profite de cette information pour rappeler à Catroux que le haut-commissaire Sautot s’applique à la constitution du régiment du Pacifique qui est composé à la fois d’Européens et d’Indigènes. Il assure : « Ce régiment est destiné à se rendre en Egypte à votre propre requête. Un premier bataillon de sept cents hommes se tient maintenant près de Nouméa alors qu’on prend des dispositions pour son très prochain départ ». De Gaulle recommande implicitement à Catrou d’en envisager l’emploi dans les meilleurs délais.

Certaines des formules employées par le chef de la France libre ne manquent pas d’originalité. Il explique ainsi à son interlocuteur comment il va lui adresser des moyens supplémentaires afin de mener à bien sa tâche : « Je donne ordre que toutes les armes françaises restant en Angleterre soient rassemblées et pour qu’une cargaison vous en soit expédiée très rapidement. Je crois pouvoir vous fournir assez de matériel pour équiper convenablement le régiment du Pacifique aussi bien que le 2e bataillon d’Egypte que vous mobilisez actuellement ». Ces précisions données, le général insiste encore sur les besoins de recrutement. Il est conscient que l’encadrement doit être renforcé. C’est la raison pour laquelle il recommande de nouveaux transferts de Grande-Bretagne vers l’Egypte. « Il est convenu que dès le moment où ces éléments sont ou seront au Moyen-Orient, ils sont ou seront placés sous votre commandement, leur utilisation étant soumise à un accord entre vous et le général Wavell à moins qu’une décision n’ait déjà été prise à leur sujet par moi-même et par le gouvernement britannique. » En clair, de Gaulle laisse une marge de manœuvre assez confortable à Catroux mais ne tient pas à ce que des susceptibilités s’affirment sur le terrain si des décisions conjointes sont prises entre-temps à Londres. Le général donne à son homologue une information plus personnelle qui confirme une confiance mutuelle : « J’attends d’ici peu le colonel Petit que vous connaissez je crois déjà et qui deviendra mon chef d’état-major ».

Conscient des besoins des FFL, le général répond dans le même temps à Jan Masaryk, le ministre des Affaires étrangères tchécoslovaque, pour resserrer les échanges et désigne Georges Monod et le capitaine Gilles Clarac du Vivier pour assurer la liaison. L’officier est un bon connaisseur de l’Europe centrale. A l’autre bout du monde, il demande à son représentant à Rio de Janeiro, le colonel Guériot de transmettre un message personnel au général de Lavallade dont la mission va s’achever : « Je vous demande instamment de nous rejoindre pour combattre les ennemis de la France. Nous avons maintenant des forces notables notamment coloniales et nous avons besoin de vous pour un commandement important ». ..."

Laurent Laloup le mardi 07 mai 2019 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

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modifier une donnée qui est fausse sur les origines de Gabriel Monod Herzen

Gabriel Monod Herzen est bien le petit fils de l'historien Gabriel Monod (1844-1912) mais celui-ci était marié à Olga Monod Herzen(1851-1953) et non à Malwida von Meysenburg .
ils ont eu 4 enfants: Edouard, (père de Gabriel Monod-Herzen), Germaine, Bernard et Jeanne, ma grand-mère, qui a épousé Etienne Amphoux.
Je tenais à faire cette rectification. Malwida n'a jamais eu d'enfant mais était en quelque sorte la mère adoptive d'Olga Herzen d'où, peut-être, cette confusion...

Amphoux bernadette le mardi 06 mars 2018 - Demander un contact

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Réponse :

Gabriel Monod  "Son mariage, en 1872, avec Olga Herzen, fille du révolutionnaire russe Alexandre Herzen, accentue encore sa familiarité avec l'intelligentsia européenne : Nietzsche, ami de la mère adoptive d'Olga, Malwida von Meysenbug, ..."

Malwida von Meysenbug 


ajout et correction

origines: petit fils de Malwida von Meysenburg, grande féministe russe et Gabriel Monod historien célèbre, tous deux sur wikipédia ainsi que son père Edouard Monod Herzen.

auteur de nombreux ouvrages scientifiques et de sagesse

je corrige ma contribition précédente ayant vérifié dans son livre:

(après avoir été en poste à Pondichéry), je cite:

"Il me fallut partir: un télégramme de François Baron m'envoyait à Beyrouth, d'où j'eus la joie, en 1942,
d'annoncer par radio le débarquement américain en Afrique du Nord.
Je fis ensuite, pour la France Libre, trois ans d'intérim consulaire en Éthiopie, merveilleux pays auquel
m'attache une profonde sympathie"

la photo date de 1976 je crois, c'est gabriel à Roscoff avec moi jeunette...

michele stephany le lundi 24 janvier 2011

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pendant la grande guerre...

un extrait de son livre "qui est ton maitre"

C'était au début de 1942. Singapour était tombée aux mains des Japonais. J'y secondais François Baron,
qui représentait le Général de Gaulle en Extrême-Orient. Réfugiés d'abord à Java, nous fûmes bientôt
obligés d'en partir , et c'est la merveilleuse efficacité de nos amis hollandais qui nous a sauvés, et ramenés à
notre point de départ: Pondichéry. Mais nous ne pouvions pas y rester, ayant commis la grave imprudence
de rallier la France Libre bien avant le Gouverneur.

Il me racontait aussi qu'il a eu le grand honneur d'annoncer le débarquement allié depuis l'éthiopie où il était en mission

Stephany michèle, Roscoff le lundi 24 janvier 2011

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Enfer ou paradis?

Une belle histoire à partager que Gabriel Monod Herzen me racontait il y a plus de 30 ans avec son petit sourire pince sans rire et qui me revient par une amie. Il ne s'agit plus de bonzes ni de baguettes de 3 mètres de long et d'un riz délicieux mais c'est la même invitation à vivre ensemble et non enfer...mé!

Un saint homme tenait un jour une conversation avec Dieu ... Il lui dit :- Seigneur, j'aimerais savoir comment est le paradis et comment est l'enfer ?
Dieu conduisit le saint homme vers deux portes.
Il ouvrit l'une d'entre elles et permit ainsi au saint homme de regarder à l'intérieur.
Au milieu de la pièce, il y avait une immense table ronde.
Et, au milieu de la table, il y avait une grosse marmite contenant un ragoût à l'arôme délicieux.
Le saint homme saliva d'envie.
Les personnes assises autour de la table étaient maigres et livides.
Elles avaient, toutes, l'air affamé.
Elles tenaient des cuillères aux très longs manches, attachés à leurs bras.
Toutes pouvaient atteindre le plat de ragoût et remplir une cuillerée.
Mais, comme le manche de la cuillère était plus long que leurs bras, elles ne pouvaient ramener les cuillères à leur bouche.
Le saint homme frissonna à la vue de leur misère et de leurs souffrances.
Dieu lui dit :
- Tu viens de voir l'enfer.
Tous deux se dirigèrent alors vers la seconde porte.
Dieu l'ouvrit, et la scène que vit le saint homme était identique à la précédente.
Il y avait la grande table ronde, la marmite de délicieux ragoût, qui fit encore saliver le saint homme.
Les personnes autour de la table étaient également équipées de cuillères aux longs manches.
Mais, cette fois, les gens étaient bien nourris, replets, souriants et se parlaient en riant.
Le saint homme dit à Dieu :
- Je ne comprends pas !
- Eh bien, c'est simple, répondit Dieu à sa demande, c'est juste une question d'habileté.
Ils ont appris à se nourrir les uns les autres, tandis que les gloutons et les égoïstes ne pensent qu'à eux-mêmes.
'L'enfer est souvent sur terre !!!" ....

yoga-associationmosaique.blogs.letelegramme.com 

Laurent le jeudi 12 novembre 2009 - Demander un contact

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Gabriel Monod-Herzen (1899-1983)

revistaazogue.com www.revistaazogue.com/Azogue5-12.pdf



" Cette fois c'est Gabriel Monod Herzen pris en photo à Perharidy que je salue avec respect, gratitude et amour profond "

www.ziki.com 

Laurent le jeudi 12 novembre 2009 - Demander un contact

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Physicien et auteur ésotèrique

www.eklectic-librairie.com 

" Si notre existence est liée ainsi à l'Inde, il y a eu un fil conducteur, des causes précises, des "signes précurseurs" comme disait Gabriel Monod Herzen. De cela j'en parle dans La Voie du Coeur : poèmes mystiques de l'Inde. J'adhère à la théorie de Baudelaire des "correspondances", dans le sens où tout est tantra "tissage", interdépendance, ayant sa raison d'être. Rien n'étant le fruit du hasard. Ceci menant à cela, en yoga et dharma, à Mâ-Bhârata, l'Inde-Mère. "



Mr Gabriel Monod-Herzen qui quitte mon laboratoire avec le titre de Docteur ès Sciences et qui vient d'être nommé professeur..." dans ladite ville. La lettre est signée "Jean Perrin de l'Académie des Sciences de Moscou, de l'Académie des Sciences de Paris - (Prix Nobel)".

Laurent Laloup le jeudi 23 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 31 décembre 2020

 

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