René Moatti - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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René Moatti



Naissance : 26 octobre 1905 - Sétif, Constantine, Algérie

Activité antérieure : fonctionnaire

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Engagement dans la France Libre : Tunisie en mai 1943

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BM5

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : adjudant

Décès à 90 ans - 1er janvier 1996 - Mouans-Sartoux (06)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 421928

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 36551

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www2.assemblee-nationale.fr 

Laurent Laloup le mardi 31 octobre 2017 - Demander un contact

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Autres sources René Moatti

Merci de cette page tout à fait intéressante.

On trouvera d'autres sources sur René Moatti :
- le 1er tome De Gaulle (J. Lacouture), Le Rebelle.
- un livre oublié, Expédients provisoires (Le Coup d'Alger), Renée Pierre-Gosset, Fasquelle (1945) - livre écrit à chaud !
- le Who's Who du XX°s (Français qui ont marqué le siècle, édition spéciale)
- une conférence de Pierre Messmer sur la création du franc CFA (quand R. Moatti était directeur de cabinet de J. Soustelle ministre des Colonies).

René Moatti était aussi un des membres/ animateurs du "Club des 33", résistants qui déjeunaient ensemble une fois par mois à Paris. Il y avait eu une pleine page du Figaro sur ce groupe, et y était nommément désignée la personne qui avait recueilli ces archives (une personne jeune, élue des Hauts-de-Seine): mes demandes d'accès à ces archives auprès de cette personne sont restées hélas sans réponse.

Alexandre Moatti
Petit-neveu de R. Moatti

Alexandre Moatti le dimanche 21 novembre 2010 - Demander un contact

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Claude Faure : Aux Services De La République - Du Bcra À La Dgse

" Dans la nuit du 30 décembre, sur ordre du général Giraud, le général Bergeret, haut-commissaire adjoint en AFN, fait arrêter une quinzaine de personnes, pour la plupart gaullistes et proches de Henri d'Astier de La Vigerie, soupçonnées d'avoir organisé l'assassinat de l'amiral. Parmi elles se trouvent Jacques Brunel, le docteur Henri Aboulker et son fils losé, chef d'un groupe de combat durant le débarquement allié, le conseiller général Raphaël Aboulker, le préfet Léon Muscatelli, directeur de la Sécurité générale, l'avocat Emile Moatti et son fils René, le docteur Fernand Morali, André Temine, chef de groupe de combat durant le débarquement allié, Armand Alexandre et son fils Pierre, le commissaire André Achiary, chef de la ST, le commissaire Esquerré et le commissaire Bringard, directeur de la sécurité du haut-commissaire. Ils sont trans-rerés dans une prison du Sud algérien, à Attar, cependant que Louis Joxe est mobilisé sans délai pour rejoindre le front de Tunisie."

laurent le mardi 18 août 2009 - Demander un contact

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De Giraud à de Gaulle, de Romain DURAND, L'Harmattan

" Ainsi, les gaullistes de "Combat" cherchent à accomplir une mission singulièrement difficile : la mise en place à Alger d'un exécutif présidé par le général de Gaulle. La question fait l'objet d'âpres discussions. Lorsque le général d'aviation François d'Astier de Lavigerie est envoyé par de Gaulle à Alger dans la deuxième quinzaine de décembre, on lui parle des graves problèmes de conscience des gaullistes algérois. René Moatti explique au capitaine Pompei, qui accompagne le général, qu'il y a deux tendances : ceux qui considèrent que l'on ne peut rien faire en raison de la position de Roosevelt - sinon partir se battre - et ceux qui veulent imposer par la force l'arrivée de De Gaulle. Mal préparé à rendre cet arbitrage qui le déconcerte, François d'Astier estime sagement que les chefs gaullistes qui veulent partir se battre sont libres de leur choix et "le lendemain, le CFA enregistre plusieurs engagements"."

Laurent Laloup le samedi 01 mars 2008 - Demander un contact

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www.assemblee-nationale.fr 

" MOATTI (René, William)

Né le 26 octobre 1905 à Sétif (Algérie)

Décédé le 1er janvier 1996 à Mouans-Sartoux (Alpes-Maritimes)

Député de la Seine de 1951 à 1956 et de 1958 à 1961

René Moatti est issu d'une famille juive fixée de longue date en Algérie, politiquement plutôt orientée à gauche. Son père, l'avocat Émile Moatti, fut président de la Fédération radicale algérienne et dignitaire de la loge maçonnique Le Soleil levant d'Alger, conseiller général et adjoint au maire d'Alger. Son frère, Pierre-Jean Moatti, a fait carrière dans l'administration après avoir servi divers ministres du Front populaire. Après le baccalauréat, il entame des études de droit à la faculté d'Alger. Il obtient sa licence en 1927 et s'inscrit alors comme avocat à la cour d'appel d'Alger où il exerce jusqu'en février 1942, date de la prononciation de sa radiation du barreau par les autorités françaises du gouvernement de Vichy en Afrique du Nord pour raison raciale. Celles-ci le soupçonnaient en outre, à juste titre, d'appartenir à la résistance. Cette disgrâce est passagère car il est réintégré dans ses fonctions en décembre de la même année.

L'assassinat de Darlan conduit Giraud à le faire interner quelques temps. Rapidement remis en liberté, il continue, tout en reprenant la robe, de militer dans la mouvance gaulliste d'Alger aux côtés de René Capitant et de Louis Joxe. Il participe, en juillet 1944, au débarquement de Provence de la 1ère armée française. Ses services rendus à la résistance comme son engagement militaire lui valent la croix de guerre, la rosette de la Résistance et la Légion d'honneur.

Les distinctions ne se limitent cependant pas à ces décorations, puisqu'il est nommé en juin 1945 directeur de cabinet de Jacques Soustelle aux ministères de l'information puis des colonies. Après un passage au "Corps franc d'Afrique", il avait noué connaissance et travaillé avec ce dernier en novembre 1943 à Alger alors que celui-ci y assurait la direction générale des services spéciaux. Il vérifiait alors l'authenticité des résistants. A l'information, il s'occupe prioritairement de l'épuration de la presse de Vichy et de la répartition des biens des entreprises de presse interdites à la Libération. La démission du général de Gaulle de la présidence du Conseil, le 20 janvier 1946, entraîne le départ de Soustelle et met un terme aux fonctions de Moatti. Il reprend alors sa profession d'avocat et, définitivement installé en métropole avec son épouse, il s'inscrit à la cour d'appel de Paris. Son retour à la vie civile est de courte durée puisque, l'année suivante, il participe à la fondation du Rassemblement du peuple français au conseil national duquel il siège et dont son mentor devient secrétaire général. Il s'occupe alors tout particulièrement de la propagande du parti gaulliste.

L'engagement politique de René Moatti épouse alors une trajectoire plus active. Sur les injonctions de Soustelle, il est candidat aux élections municipales d'octobre 1947 à Paris. Elu conseiller dans le sixième secteur de la capitale et, dans le même temps, conseiller général de la Seine, il gravit sans peine les différents échelons de la hiérarchie édilitaire et accède même, le 17 novembre 1952, à la présidence du Conseil municipal au troisième tour de scrutin, malgré la défection d'un certain nombre de conseillers gaullistes dissidents, dont Jean-Louis Vigier et Jacques Féron, qui se joignent au RGR et aux Indépendants en vue des élections municipales. Réélu en avril 1953 malgré une offensive du même type, il ne conserve son écharpe qu'un mois, le Conseil municipal se devant de désigner chaque année un nouveau président.

La carrière parlementaire ne s'ouvre à lui que plus tardivement. Trop récemment entré en politique, il ne brigue pas de mandat de député lors des élections de la première Assemblée nationale en 1946. En revanche, celles de 1951 lui offrent son premier baptême du feu électoral de dimension nationale, dans la deuxième circonscription de la Seine. Naturellement rangé sous les couleurs du Rassemblement du peuple français (RPF), il est candidat sur la liste gaulliste en troisième position, derrière le professeur de médecine Louis Pasteur Vallery-Radot, petit-fils du grand biologiste, et Pierre Ferri, alors vice-président du Conseil municipal. Il est cependant l'homme-orchestre de ce scrutin, ses devanciers tenant essentiellement le rôle de caution morale à la liste.

Cette circonscription, pourvoyeuse de onze députés à la Chambre, majoritairement acquise à la droite, sécréta une multiplicité de candidatures.

La liste du RPF arrive largement en tête au soir du 17 juin 1951. Avec 100 985 des 416 592 suffrages exprimés, soit 24,2 % des voix, la liste gaulliste obtient trois sièges, loin devant celles du Parti communiste, du RGR apparenté au Parti républicain radical et radical-socialiste et de la SFIO.

René Moatti appartient aux commissions de l'intérieur, de la justice et de la presse, puis, à partir de 1953, celle des finances. Son activité au Parlement se limite au seul exercice des interventions, d'une remarquable diversité par ailleurs. Il ne dépose en effet, tout au long de la deuxième législature, aucune proposition de loi ou de résolution. Parmi ses sujets d'élection, souvent liés à son appartenance à telle ou telle Commission, on trouve, entre autres, diverses questions relatives à l'aviation civile et commerciale et à la compagnie Air France, tant du point de vue économique et compétitif que social, ou ressortissant à la lutte contre l'alcoolisme, à la revalorisation salariale des magistrats. La défense du cinéma de langue française, son financement, l'examen de l'autorisation ou de l'interdiction de certains films soulèvent également son vif intérêt. Ainsi milite-t-il, le 9 mars 1954, pour la révision de la censure frappant le film d'André Cayatte Avant le déluge.

Il vote les lois Marie et Barangé en septembre 1951, contre la ratification du traité de la Communauté européenne charbon-acier (CECA) le 13 décembre 1951, s'abstient lors des investitures de René Pleven, d'Edgar Faure, dont il vote la chute en mars 1952, ou encore celle d'Antoine Pinay. Absent lors de l'investiture de Joseph Laniel, le 26 juin 1953, il lui accorde néanmoins sa confiance lors de la chute de son cabinet le 12 juin 1954. Il s'abstient volontairement lors de l'investiture de Pierre Mendès France, le 17 juin 1954, alors que la plupart des élus gaullistes vote favorablement. Il se démarque encore un peu plus de son groupe en étant l'un des treize députés qui votent contre la ratification des accords de Genève, le 20 juillet 1954. Le 30 août, il soutient la motion Aumeran qui enterre le projet de la Communauté européenne de défense (CED). Il s'abstient volontairement lors du vote de ratification des accords de Londres, le 12 octobre 1954. En contradiction avec ses précédents votes, il accorde sa confiance à Mendès France lors de sa chute le 5 février 1955, par reconnaissance envers sa décision d'avoir nommé Jacques Soustelle comme gouverneur général de l'Algérie. Il vote la confiance à Edgar Faure, le 29 novembre, après avoir entre-temps soutenu la loi sur l'état d'urgence en Algérie le 31 mars. L'ensemble de ces votes ne relève pas d'une très grande cohérence et dénote un gaulliste particulièrement conservateur.

La grande préoccupation de ce pied noir d'origine demeure néanmoins la situation de l'Afrique du Nord, en particulier de l'Algérie. Il intervient brièvement sur cette question le 2 février 1955, mais se distingue surtout, le 13 octobre, par un long plaidoyer en faveur de la politique d'intégration algérienne du gouverneur général Jacques Soustelle. Après avoir rappelé que cette intervention était véritablement sa première et reconnu s'être acquitté jusqu'alors du devoir de discrétion que devait observer, selon lui, tout député nouvellement élu, il s'exprima pour le maintien inaliénable de l'Algérie dans la République et s'opposa à la "Motion des 61" qui regroupait la plupart des élus algériens, hostiles à l'intégration et favorables à la marche progressive vers l'autonomie. Cette intervention ne manqua pas de provoquer les quolibets, l'ire et l'interruption des députés du second collège.

Le soutien des députés issus du RPF aux accords de Genève comme à la politique tunisienne de Mendès France conduit Moatti à démissionner du groupe gaulliste le 24 juillet 1954 et à siéger parmi les non-inscrits et non plus au sein du groupe des Républicains d'action sociale fondée en mai 1953. En janvier 1956, il renonce à solliciter une nouvelle fois la confiance des électeurs et met volontairement entre parenthèses sa carrière parlementaire. Il a, tout au long de la deuxième législature, appartenu au groupe parlementaire de la Ligue internationale contre l'antisémitisme.

Le parcours politique de René Moatti aura donc été doublement guidé par son indéfectible fidélité à Jacques Soustelle et son profond attachement au maintien de l'Algérie dans la République française. Il doit attendre le retour aux affaires du général de Gaulle, en juin 1958, pour retrouver, le 30 novembre, son siège de député dans la 7ème circonscription de Paris. Il se désolidarise rapidement de la politique algérienne du chef de l'Etat. Dans le sillage du renvoi de Soustelle du gouvernement Debré, Moatti démissionne du groupe UNR de l'Assemblée à l'instar de Pierre Picard, Charles Béraudier et Jean Mirot. Il participe au "colloque de Vincennes" organisé le 17 juin 1960 en écho à la création du Front de l'Algérie française. Ulcéré par le discours prononcé le 11 avril 1961 par de Gaulle qui évoque un "État algérien souverain , Moatti démissionne alors de l'Assemblée nationale. Candidat sans étiquette à sa propre succession lors de la partielle qu'il a lui-même provoquée, il est battu le 11 juin par un autre gaulliste, de quatorze ans son cadet, Gabriel Kaspéreit. Revenu à la profession d'avocat, Moatti demeure dans l'orbite d'un Soustelle en exil dont il plaide régulièrement la cause, notamment dans diverses affaires de diffamation."

Laurent Laloup le samedi 01 mars 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mardi 31 octobre 2017

 

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