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| Jacques Armand Adolphe Marie Guillou de Mézillis | |
Naissance : 4 novembre 1917 - Audembert (62)
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940
Affectation principale : FAFL / Alsace
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant
Décès à 25 ans - 13 mars 1943 - Edimbourg, Ecosse
Mort pour la France
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 279862 / GR 16 P 415908
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 23468 / ligne 36061 |
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recherches pour notre arbre généalogique cousin de mon père LEPORCQ Adolphe né en oct.1920 à Audembert (62) et de Pierre Leporcq, son frère
Parents: (mon grand père) Adolphe Leporcq, huissier de justice, marié à Lucienne Géneau (ma grand mère) ayant demeuré à Saint-Omer
Ma grand mère me parlait souvent d'Henriette, de Jacques d'Armand, prêtre, ect....., d'Etienne Leporcq, je connaissais bien Madeleine Leporcq épouse Sion Gaston à Estaires ......
de Paulette Leporcq née le 31/01/1948 à St Omer
demeurant 46, rue St Martin
62500 Saint-Omer : pauletteleporcq@hotmail.fr
Tél: 03.21.98.31.31 LEPORCQ le vendredi 29 août 2014 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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"La Vieille Equipe", de Bernard Dupérier, Berger Levrault " La célébrité de cet as manchot s'est rapidement répandue dans l'aviation alliée. C'est sans doute pourquoi j'ai vu arriver ici avant-hier un Français qui, lui aussi, est amputé de l'avant-bras gauche : le sous-lieutenant de Mezillis. Très grand et très mince, il porte une extraordinaire expression de mysticisme sur un visage légèrement déformé par une longue cicatrice.
Mezillis a été l'un des premiers à rejoindre le général de Gaulle en 1940. Affecté à l'aviation du Tchad, après Dakar, il prit part aux premières opérations qui devaient aboutir à la prise de Mourzouk par le colonel Leclerc. Là, malheureusement, il eut son Blenheim endommagé par la D. C. A. italienne et se vit contraint d'atterrir au milieu du désert. Ayant réparé par les moyens du bord, l'équipage essayait de repartir pour rejoindre sa base, quand l'accident se produisit. Ramassé au milieu des débris, Mezillis avait le bras gauche aux trois quarts sectionné et ce fut un caporal de la Légion étrangère qui acheva l'amputation avec son couteau de poche. De longs mois ont été nécessaires pour que notre camarade se remette. Il fut équipé d'une main artificielle et ce garçon qui avait déjà fait bien plus que son devoir n'eut plus qu'une idée : revenir au combat." laurent le dimanche 12 juillet 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Extrait de www.cieldegloire.com
" Engagé volontaire en 1937, Jacques Guillou de Mézillis entre à l'Ecole de Pilotage d'Angers en 1938 où il est breveté pilote en juin 1939. Il est en stage de perfectionnement à Istres en 1939 puis affecté au Centre d'Instruction du Bombardement de Toulouse-Francazal en avril 1940.
Evadé de Port-Vendres le 24 juin 1940, il s'engage dans les Forces aériennes françaises libres (FAFL) le 7 juillet 1940 et rejoint Fort-Lamy le 25 août suivant. Après avoir participé à l'expédition de Dakar avec le Groupe Mixte de Combat n° 1, il participe aux opérations du Gabon puis, avec le Groupe réservé de bombardement n° 1, à celle de Koufra en Libye. Le 22 avril 1941, il est victime d'une panne pendant le convoyage du Bristol Blehneim Z5727, de Fort-Lamy à Khartoum. Il se pose en plein désert mais heurte un tronc d'arbre, l'avion est détruit. Grièvement blessé, le Sergent Chef Guillou de Mézillis doit être amputé d'un bras, tandis que le Sergent Chef Paul Robinet est tué dans l'acident et le Sergent Chef Bost blessé. Promu adjudant le 1 octobre 1941, Guillou de Mézillis est rapatrié en Angleterre et à la demande du Général Valin, il est muni d'une main artificielle.
Nommé Sous Lieutenant le 15 mars 1942, il est affecté au Groupe de Chasse 2 "Ile de France" / Squadron 340 le 22 avril mais ne reprend son entraînement qu'à la fin juillet. Le 22 novembre 1942, il est affecté au Squadron 65, commandé par René Mouchotte, puis affecté au Groupe de Chasse n° 1 "Alsace" / Sq 341 le 21 janvier 1943.
Le 13 mars 1943, il est victime d'un accident à l'entraînement près d'Edimbourg en Ecosse. Son Spitfire Vb (AA970) s'écrase près de Gifford dans le comté d'East Lothian.
Après sa mort, les lignes suivantes ont été rajoutées dans le journal de marche du Groupe "Alsace" : "On ne t'oubliera pas "Grand Jacques", sympathique à tous et vraiment gonflé, toujours souriant et courageux. Tu étais bien dans l'esprit du Squadron et l'on restera près de toi. Malgré ton seul bras, tu n'as pas eu peur de voler et de vouloir te battre. On se rappellera que la mort a abusé de la mutilation et t'as pris en "vache", aussi. Le Squadron se battra pour toir, Vieux". " Laurent Laloup le samedi 18 août 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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