Jacques Raphaël Marie Le Gall - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jacques Raphaël Marie Le Gall



Naissance : 25 février 1921 - Audierne (29)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

Courbet, Minerve, Doris

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : enseigne de vaisseau

Décès à 100 ans - 30 octobre 2021 - Saint-Malo (35)

Frère d'Alexis Le Gall 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 354779

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 8467

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 29882




Jacques Raphaël Marie Le Gall - son Livre ouvert !
 

Article de presse. Oust-France du 04/03/2020

Récit de Jacques Le Gall à l'occasion de la sortie du film "De Gaulle".

"Ce mercredi, sort en salle le film « De Gaulle », réalisé par Gabriel Le Bomin, avec Lambert Wilson et Isabelle Carré. Jacques Le Gall, 99 ans, qui habite aujourd’hui à Saint-Malo, a été l’un des premiers Français à rejoindre outre-Manche, le chef de la France libre.

Dans son logement malouin, Jacques Le Gall, 99 ans, avoue tout de go qu’il n’est pas au courant de la sortie du film. « Il en sort tellement maintenant, mais j’irai le voir », confie celui qui, le 19 juin 1940, a, avec son frère cadet Alexis, posé son sac à bord de l’Ar Zénith, premier bateau civil français à rejoindre De Gaulle en Angleterre. « À l’époque, nous habitions Audierne (29), se souvient Jacques, qui avait alors 19 ans.

J’étais l’aîné de quatre garçons. À la mi-juin, l’avancée allemande devenait foudroyante ». On connaît la suite : la voix chevrotante de Pétain annonçant la capitulation face aux nazis. « Et l’appel du 18 juin entendu par ma mère, poursuit Jacques Le Gall. Un général français dont elle n’avait pas retenu le nom appelait, sur les ondes de la BBC, à passer en Angleterre pour continuer le combat. Ma mère, qui était veuve, a accepté sans hésitation notre départ ». Il fallait faire vite, car dès le 19, les Allemands arrivaient à Brest et Quimper.

Vers 11 h, le même jour, Jacques et Alexis (17 ans) vont apprendre que l’Ar Zénith, qui se trouvait à quai à Audierne, était en partance pour l’Angleterre. Jean-Marie Menou, le patron, les acceptera à son bord. « On était 21 volontaires à bord. Tous très jeunes et originaires du Cap-Sizun ».

Le bateau ne traverse pas la Manche tout de suite mais fait escale à Sein en fin d’après-midi. Là, les deux frères ne pourront pas réembarquer, l’Ar Zénith ayant été réquisitionné pour les militaires. Les frères Le Gall prendront place à bord de la Velléda, vers 22 h, une puissante vedette de ravitaillement et de relève des grands phares de la pointe Finistère. À Ouessant (29), ils changeront de nouveau de bateau pour appareiller le 20 à l’aube, sur la Monique-Andrée, un gros chalutier.

En fin d’après-midi, par une mer belle, Jacques et Alexis aperçoivent enfin la rade de Plymouth « Elle était terriblement encombrée, se souvient le Finistérien. On se demandait comment on allait être accueillis car la France avait trahi le pacte d’alliance conclu avec le Royaume Uni ». Après de très longues heures à attendre pour accoster, le 21 au petit matin, les deux frères mettront enfin le pied à terre. « Derrière des grilles, des civils anglais nous applaudissaient. Certains nous jetaient du chocolat et des cigarettes. On était surpris par cet accueil très chaleureux ».

Dans les jours qui suivront, et après avoir subi des interrogatoires très poussés, les jeunes Français rejoindront Londres. On leur proposera de s’engager dans une unité française en formation, sous l’autorité d’un certain général « Di Gool ». Jacques choisira la marine et sera affecté, à la base sous-marine alliée de Dundee, en Écosse. Début 1945, à seulement 24 ans, il se verra confier le commandement d’un bâtiment. Quant à Alexis, il rejoindra la Première division française libre, qui a durement combattu en Afrique et en Italie. En 1945, il sera grièvement blessé près de Colmar. Alexis est décédé le 22 décembre dernier, à Douarnenez. Il a laissé à la postérité un livre, « Les clochards de la gloire », paru aux Éditions Charles-Hérissey.

Jacques dit avoir vu le général De Gaulle trois fois. « Deux fois à la base de Dundee et la dernière fois, toujours au Royaume-Uni, pour le baptême de la Doris, le sous-marin que j’ai commandé jusqu’à la fin de la guerre. Il n’était pas très expansif. Mais trouvait toujours les mots qui nous touchaient. Chacune de ses visites était pour nous très importante. Il nous redonnait espoir et confiance. Pour moi, c’est un des personnages les plus importants de l’histoire de France. S’il n’avait pas été là en 1940, je pense que la France n’aurait pas été la même. Les gens ne s’en rendent pas compte aujourd’hui ».

Jacques revient aussi sur le rôle déterminant des jeunes Bretons en 1940. Selon lui, ils constituaient 80 % des volontaires de la toute première heure. « On ne le dira jamais assez », conclut-il.
cf 

LE BRETON Thierry le mercredi 04 mars 2020 - Demander un contact

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Mon grand pere

Bonjour Monsieur avez vous connu mon grand père Mr Cyrille Ondet qui faisait partie de la France libre je vous joint une photo du petit musée que je lui ai consacré, il a fondé le musée de la France Libre à Montauban, à sa mort mon grand-père m a demandé de faire également un musée pour son amie le Général Ferre Émile, et son jeune fils Georges décédé à Verdun.... Merci de votre réponse, et Merci d avoir sauvé la France



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Ondet brigitte le dimanche 01 mars 2020 - Demander un contact

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COMMANDANT JACQUES LE GALL



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le bot jean yves le dimanche 27 octobre 2019 - Demander un contact

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AUDIERNE LE 8 JUIN 2019

Alexis le Gall et son frère (aîné) Jacques le Gall (à droite)

le bot jean yves le samedi 26 octobre 2019 - Demander un contact

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hommage à un témoin vivant

Merci Commandant Le Gall. Merci pour vos commentaires passés récemment à la télé sur votre action en 1940, alors qu'à 10 ans, j'étais sur les routes de France pour tenter d'échapper au rouleau compresseur de l'ennemi. Un havrais de souche vous remercie très sincèrement de votre participation et de votre courage
H. Sautreuil

henri sautreuil le jeudi 20 juin 2019 - Demander un contact

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Confusion avec Alexis LE GALL

Le journaliste d'Europe 1 a confondu Jacques LEGALL avec son frère Alexis, qui, lui, a bien été dans la 1ère DFL et qui a raconté son parcours dans un livre passionnant "Les Clochards de la Gloire", Editions Herissey, mars 20127.

OMNÈS Jacques le mardi 18 juin 2019 - Demander un contact

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Réponse :

Oui, c'est probable


www.europe1.fr 

laurent laloup le mardi 18 juin 2019 - Demander un contact

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Réponse :

Mais je lis aussi " Le jour-même, Jacques Le Gall s'engage dans la première division française libre qui participera notamment à la libération de Toulon et de Lyon."
Donc si c'est un marin ou devrait voir qu'il a été affecté au 1er RFM


Le témoigne de son frère Alexis sur leur départ

" Vous souvenez-vous précisément de l'appel du 18 juin ?
Je me souviens tout d'abord de la voix chevrotante du Maréchal Pétain, demandant l'armistice la veille à la radio. C'était une cruelle désillusion. Mon frère Jacques, de 18 mois mon aîné, était bouleversé. Le lendemain, le 18 juin, il m'a dit « Viens avec moi moutard, allons voir à Douarnenez, si des bateaux partent pour l'Angleterre ». Ce jour-là, aucun patron ne semblait disposé à faire le voyage. Dépités, nous sommes revenus à Audierne. En rentrant à la maison, notre mère nous a dit : « Un général français a parlé à la TSF. Il y avait un AU dans son nom. Il appelle à continuer le combat ». Nous avons écouté la radio et l'appel du Général de Gaulle est repassé sur la BBC.

Dans quelles conditions avez-vous rejoint l'Angleterre ?
Le 19 juin à Audierne, on surveillait les quais guettant un bateau qui pourrait partir pour l'Angleterre. Finalement, un groupe de Chasseurs alpins a réussi à convaincre le patron de l'Ar Zénith de les prendre à son bord. Les militaires ont accepté que l'on puisse embarquer avec eux. Courageusement, notre mère, qui était veuve, nous a laissés partir, Jacques et moi. Peut-être pour toujours ! Le voyage s'est fait en plusieurs étapes via l'île de Sein puis Ouessant. C'est à bord du chalutier Monique-André, réquisitionné par la Marine, que nous avons abordé Plymouth le 21 juin. 200 personnes étaient entassées sur le bateau dont notre petit groupe de camarades composé de 21 jeunes volontaires originaires du Cap-Sizun."

© Le Télégramme 

Jacques Ghémard le vendredi 16 juin 2017 - Demander un contact

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Magnifique témoignages et que vive encore longtemps votre association,bravo,

Lorraine Lagesse le dimanche 25 janvier 2015 - Demander un contact

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merci

Merci Jacques à toi et à toutes et tous pour votre courage et notre Liberté aujourd'hui

BAUX le samedi 22 février 2014 - Demander un contact

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Pierre Sonneville. Les Combattants de la liberté

" Vibert a été remplacé par un jeune enseigne de vaisseau. Petrochilo, qui n'a aucune expérience et qui était primitivement destiné à la Junon. Laurent, malgré conseils et engueulades quotidiennes, est encore bien incapable de son rôle de second. Nous avons en plus trois jeunes élèves, venus du Courbet et remplis de bonnes intentions. François A'Weng préparait Navale à Janson-de-Sailly; $a mère l'a emmené en voiture jusqu'à Saint-Jean-de-Luz «t l'a fait embarquer sur le transport de troupes Ettrick qui emmenait les derniers Polonais vers l'Angleterre, André Labbé préparait Navale à Saint-Brieuc et Jacques Le Gall au lycée de Brest; tous deux ont pu quitter Brest au dernier moment le 19 juin.
A eux trois, ils constituent mon « Naval Collège » comme disent les Anglais qui les trouvent sympathiques : ils sont jeunes: dix-huit ans, intelligents et ils en veulent. A tel point qu'ils se demandent souvent si ce n'est pas leur mauvaise étoile qui les a amenés sur la Minerve. Il y a même un passager, un jeune officier d'administration Rigaud-Brix, qui s'ennuie à l'état-major."

Laurent Laloup le dimanche 14 juin 2009 - Demander un contact

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La Bataille de l'Atlantique

2007 - France - Documentaire
Réalisation : René-Jean Bouyer
avec : Jacques Weber (le narrateur)

Témoignages français :
JEAN BIZIEN, Agent français de renseignement pour l'Intelligence Service.
ROGER LAMY, Sous-marinier, engagé volontaire dans la France Libre en juin 40.
ROBERT BAILLAT, affecté sur la corvette Aconit des FNFL.
ETIENNE SCHLUMBERGER, Officier en second sur le sous-marin Junon.
JACQUES LEGALL, Commandant en second sur le sous-marin Minerve.
PAUL-NOËL HAULET, Officier de la Marine Marchande.
AMIRAL EMILE CHALINE, Officier FNFL."

www.cinemotions.com 

Laurent Laloup le jeudi 17 juillet 2008 - Demander un contact

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" Ce matin, partout en France, sera célébré le 68e anniversaire de l'Appel du 18 juin lancé par le général de Gaulle depuis Londres.
Dans notre département, ils sont encore quelques-uns à porter témoignage des premières heures qui ont précédé leur entrée dans ce que l'on allait bientôt appeler la France Libre, après le 18 juin 1940.

Venus de Rennes, Saint-Malo ou Fougères, vendredi dernier, à l'invitation de la rédaction, certains d'entre eux ont passé quelques instants, dans les locaux d'Ouest-France, au 38, rue du Pré-Botté, à Rennes. Ils ont expliqué comment ils ont bâti la France Libre.

Le Malouin Jacques Le Gall, ancien officier des Forces Navales Françaises Libres, était de ceux-là. Il a quitté l'île de Sein avec une vingtaine de Finistériens, le 19 juin au matin. Il avait 19 ans : « Le général de Gaulle, on ne le connaissait que de nom. On l'a rencontré quinze jours après notre arrivée, à Londres où il avait réuni tous les civils qui voulaient se battre derrière le drapeau français. On a été subjugué par l'homme. » À peine âgé de 25 ans, Jacques Le Gall a commandé un sous-marin, le Doris. Après la guerre, il est retourné à la vie civile.

Deux U-boot coulés

Joseph Guerlavais, lui, est né Pleurtuit. À 15 ans, il est parti à la pêche à la morue. « À Saint-Pierre-et-Miquelon, on a appris que le général appelait à continuer la guerre. Sur la route de Casablanca, un croiseur anglais nous est tombé dessus et nous a conduits à Gibraltar ». C'est de là que Joseph est parti pour l'Angleterre ! « Ce qui m'a le plus marqué, c'est le 11 mars 1943, quand on a coulé deux sous-marins allemands ». Joseph a fini sa guerre comme quartier-maître, en 1946 puis il est devenu gendarme.

Pierre de la Villeglé est Malouin, aujourd'hui : « En juin 1940, j'habitais à Vannes et, avec un petit groupe, on est parti vers Brest. On s'est engouffré à bord d'un bateau. C'était le 18 juin. Arrivés en Angleterre, on a suivi dans un camp militaire. C'est là que j'ai appris que de Gaulle existait. » La suite de la guerre, Pierre l'a vécue à travers l'Afrique, avec la division Leclerc.

Bernard Lucas, lui, est Rennais. Il est l'un des seuls à avoir participé à tous les combats de la 1re Division française libre : « De Rennes, en camionnette, nous sommes allés jusqu'à Paimpol d'où nous avons embarqué avec quelques camarades de L'Ouest-Éclair, le 19 au soir. Le 20, nous sommes arrivés à Plymouth. Nous avons quitté l'Angleterre le 1er septembre 1940 pour gagner l'Afrique et les combats ».

Pierre Bauthamy, Rennais, lui aussi : « Je n'ai pas entendu l'appel du général de Gaulle. Avec la 1re division des Français Libres, j'ai connu les campagnes de Tunisie, d'Italie et la campagne de France, jusqu'en Alsace. Mon bataillon a été liquidé à Obenheim pour la défense de Strasbourg pendant que j'étais parti en permission à Nantes, en janvier 1945. Et, en septembre 1945, j'ai été démobilisé ».

« On a un chef ! »

Huguette Gallais, la Fougeraise, commandeur de la légion d'honneur : « La France Libre a commencé très tôt pour moi... Dans la Résistance, à Fougères, au sein du réseau Ceux de la Résistance. Je me souviens, après l'Appel, mon père nous a dit : « Les enfants, nous sommes sauvés. On a un chef ! »

Bernard Lesage, ancien déporté : « Je m'étais engagé pour la durée de la guerre. Donc, j'ai été libéré le 20 août 1940. Plus tard, mes parents ont acheté un café à Rennes. C'est là que j'ai fait la connaissance de Victor Louviot. Il se réunissait, avec d'autres, dans une grande salle, à l'arrière. C'est comme cela que je suis rentré dans la Résistance avant d'être arrêté et déporté ».

Jean Car : « Mon père était le chef de réseau de toute la vallée de l'Ubaye. Il m'a dit de partir par la Syrie pour rejoindre les Anglais. Je suis entré dans la 2e Division blindée de Leclerc, comme chef de char ».

Pierre Legavre, ancien de la 1re DFL : « Dès le départ cela a été une question de résistance spirituelle au nazisme. J'ai côtoyé des gens extraordinaires, des Tanguy, Arzel, Séité et tant d'autres. Ils ont payé le prix fort. »

Tous, aujourd'hui, font partie de la Fondation de la France Libre.

Recueilli par Édouard MARET."

Ouest-France www.vitre.maville.com 


Photo : "De gauche à droite : Jacques Le Gall, Pierre de la Villeglé, Joseph Guerlanvais, Bernard Lesage, France Delalande, fille de Français Libres (père et mère londoniens) Jean Car, Pierre Legavre, Bernard Lucas et Huguette Gallais. Absents : Pierre Bauthamy et Jacques Le Meur (qui n'a jamais connu son père, Français Libre décédé)."

Laurent Laloup le samedi 12 juillet 2008 - Demander un contact

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Extrait de "BIR HAKIM...L'AUTHION" janvier 2008

L. Laloup le jeudi 21 février 2008 - Demander un contact

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Source : Historique des FNFL



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Laurent Laloup le jeudi 20 décembre 2007 - Demander un contact

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Réponse :

On distingue les Français Libres grace à leur "perchoir". Morin est donc le 6e debout en hauteur et de Poulpiquet le 7e assis

Dernière mise à jour le mardi 25 janvier 2022

 

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