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| Jean Lassner | |
Naissance : 7 mai 1913 - Vienne, Autriche
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : USA en juin 1941
Affectation principale : FNFL / marine de guerreMarine St-Pierre, marine Alger, marine Paris
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : Médecin
Décès à 94 ans - 28 juillet 2007 - Saint-Vincent-le-Paluel (24)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 340751
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 7919
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 29060 |
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"8 Août 1944 Départ des médecins de la France Libre, les docteurs Debidour et Lassner et la doctoresse Eliachev."
Ephemeride de St Pierre et Miquelon : www.geocities.com  Laurent Laloup le samedi 08 novembre 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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additif - date du décès Bonjour, merci d'avoir repris sur Wikipedia le texte que j'ai fait sur mon père qui est décédé le 28 juillet dernier.
Je vous prie de noter que mon père ne s'est pas engagé dans la France Libre en 1942 mais en 1941.
Je vous indique également que le livre que vous présentez a été également édité en français sous le titre "Regard sur l'anesthésie d'hier"
Meilleures salutations
Claudine Lassner 
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claudine lassner le mercredi 19 septembre 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Yesterday’s Anaesthesia
Ernest Kern, Jean Lassner, Guy Vouc’h
Because of an extraordinary combination of circumstances, three men – Ernest Kern, Jean Lassner and Guy Vourc’h – who did not know each other, but who were all in the Free French Forces, chose, after the Second World War, the same medical speciality, anaesthesia. Having become friends, they became the leaders of a profession, which, in France, only fully developed after the war.
On the occasion of Jean Lassner’s 90th birthday, the sole survivor of this trio, their colleagues and their students remember them and their work.
From a France at war to the birth of anaesthesia in Europe, this book presents accounts from anaesthesiologists whose stories combine professional observations with personal memories. Laurent Laloup le samedi 25 août 2007 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Un livre : Par un concours de circonstances extraordinaire, trois hommes, Ernest Kern, Jean Lassner et Guy Vourc’h, qui ne se connaissaient pas, tous engagés dans les Forces françaises libres, ont choisi, après la deuxième guerre mondiale, la même spécialité médicale : l’anesthésie. Devenus amis, ils représentent les premiers maîtres de cette profession qui n’a pris, en France, son essor qu’après la guerre. À l’occasion des quatre-vingt-dix ans de Jean Lassner, seul survivant aujourd’hui, leurs collègues et élèves se souviennent… Depuis l’aventure de la France combattante jusqu’à l’éclosion de l’anesthésie en Europe, ce livre nous présente des récits très personnels d’anesthésistes de nombreux pays ; leurs histoires mêlent, parfois avec humour, la vie professionnelle à la vie tout court : la vie vécue..
Regard sur l'anesthésie d'hier.Ernest Kern, Jean Lassner, Guy Vourc'h
Ouvrage collectif
Collection : Histoire, médecine et société
14 x 20,5 cm. 350 pages
ISBN : 2-911119-33-9 Laurent Laloup le mercredi 02 mai 2007 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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Jean Lassner, un pionnier de l’anesthésie
Jean Lassner est né à Vienne (Autriche) le 7 mai 1913. Il y fait ses études secondaires et le début de ses études de médecine. Il a des liens avec Oswald Schwarz, fondateur de la médecine psychosomatique. Intéressé par la philosophie et spécialement par la phénoménologie, il devient l’élève d’Husserl. Très touché par le Nouveau Testament et par l’enseignement d’Ignace de Loyola, il rejoint l’église anglicane, l’attitude du cardinal archevêque de Vienne,Theodor INNITZER, à l’égard du nazisme l’ayant éloigné de l’Èglise catholique. En 1938, il quitte l’Autriche avec sa famille et s’installe d’abord à Zurich puis poursuit sa médecine à Lausanne où il fait son doctorat. Il émigre alors en France où il entre en contact avec de Keryllis qui, avec énergie, dénonce la capitulation de Munich. Il propose au Service de santé des armées la poursuite d’une étude sur les brûlures et la mort des brûlés, thème de sa thèse. Il est affecté à l’Hôpital Rothschild pour y poursuivre son travail. En 1939, il s’engage dans l’armée française et est affecté à l’hôpital civil de Versailles dans l’unité « Z », destinée à soigner les victimes des gaz de combat, puis, à sa demande pour être au cœur du combat, à une unité de Prestataires Etrangers, quoiqu’on l’informe que les Allemands fusilleront tout soldat étranger… D’abord dirigée vers la Mayenne, l’unité connaît la retraite précipitée, le désastre de Dunkerque, et le repli vers le Sud. Arrivé à Albi en 1940, Jean Lassner est démobilisé. Il essaie, sur place, de lutter contre l’épidémie de dysenterie qui vient de se déclarer. Il prend contact avec un groupe de résistants qui a pour mission de rechercher des renseignements d’intérêt stratégique sur les établissements industriels de la région travaillant pour les Allemands. En 1941, on lui confie les documents destinés à la France Libre et il fait plusieurs tentatives de départ sans résultat, échappant à plusieurs reprises à l’arrestation. Une amie de l’ambassade américaine lui obtient de faux papiers et il réussit enfin à s’évader. Interpellé par un douanier, il lui fait la remarque suivante : Tu n’as pas honte de faire cette sale besogne alors que tu pourrais combattre aux côtés du Général de Gaulle ? Interloqué, le douanier le laisse passer ! Il réussit à traverser l’Espagne et, arrivé au Portugal, il remet les documents à l’Ambassade Britannique de Lisbonne. Il demande au représentant de la France Libre de lui permettre d’aller rejoindre de Gaulle. Mais les autorités britanniques font traîner les choses et, impatient et n’ayant plus beaucoup d’argent, il réussit à obtenir un visa américain et fait le voyage sur un bateau grec, le Nyassa, avec une dangereuse étape à Casablanca. Arrivé à New York, où sa famille a trouvé refuge, il demande, sans y réussir, à partir en Syrie. En décembre 1941 il reçoit de la Délégation de la France Libre de Washington l’ordre de rallier avec les Forces Navales de la France Libre (FNFL) St-Pierre-et-Miquelon où vient de débarquer l’amiral Muselier. Le FBI l’empêche de quitter les USA ce qui retarde son départ de plusieurs mois. En janvier 1942 il se marie avec Colette Diamant-Berger, plus jeune avocate de France, fille du cinéaste Henri Diamant-Berger, elle-même engagée dans la France Libre. Ce n’est qu’en mars 1942 qu’ils peuvent rejoindrent St. Pierre. Jean Lassner collabore avec le docteur Henri Debidour, chirurgien, et se charge de l’anesthésie et des diverses autres activités. Il prend alors contacts avec le docteur Wesley Bourne qui l’instruit sur l’anesthésie et obtient le matériel nécessaire par la base navale américaine de Terre-Neuve. Entre 1942 et 1943, 300 opérations majeures sont réalisées sous anesthésie et du pentothal sert pour la première fois en territoire français. Il est le deuxième médecin des Forces Françaises Libre à s’occuper d’anesthésie. Appelé à Alger pour lutter contre la peste qui y fait des ravages, il y travaille jusqu’à son retour en France en 1944 avec pour mission d’assister le médecin colonel Imbert. Médecin chef de l’Hôpital Foch. Il y organise l’enseignement de la réanimation. En 1948, il obtient la nationalité française et doit repasser le baccalauréat et soutenir sa thèse pour obtenir le doctorat français. Il est, la même année, qualifié chef de laboratoire à la faculté de médecine de Paris. En 1949 il devient assistant anesthésiologiste des Hôpitaux de Paris. À cette époque l’Ordre des médecins autorisant les deux disciplines, il crée un laboratoire d’analyse mais choisit l’anesthésie lorsqu’il fallut opter pour l’une des deux spécialités. Il étudie et pratique des injections anesthésiques épidurales ainsi que l’anesthésie péridurale, technique qu’il enseigne. Après une courte collaboration avec le gynécologue accoucheur Maurice Meyer, il est nommé assistant successivement à Necker, Lariboisière, St. Louis puis à Cochin. Il exerce aussi en libéral à la clinique Ambroise Paré de Neuilly, à l’Hôpital américain avec le professeur Aboulker, urologue. En 1960 il organise un cours d’hypnose à l’hôpital Cochin et un congrès mondial d’hypnose à Paris. En 1962, il est nommé maître de conférences agrégé en anesthésiologie des Hôpitaux de Paris. Au mois d’avril 1964, le général de Gaulle doit subir une opération de la prostate. C’est le professeur Pierre Aboulker et Jean Lassner qui sont chargés de l’intervention à l’hôpital Cochin. Chef de service du département d’anesthésiologie de Cochin Port-Royal en 1969, il est nommé professeur titulaire en 1970, puis professeur honoraire en 1982.
Source : fr.wikipedia.org  Laurent Laloup le mercredi 02 mai 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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