Arnaud Pierre Jean Langer - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Arnaud Pierre Jean Langer



Naissance : 13 septembre 1919 - Saint-Aubin, Suisse

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Gibraltar en octobre 1940

Affectation principale : FAFL / Lorraine

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant

Décès à 35 ans - 3 juin 1955 - près de Fort Lamy (N'Djaména), Tchad

Frère de Marcel Langer 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 336096

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 28673


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Arnaud Pierre Jean Langer - son Livre ouvert !
 

Source : Yves MORIEULT
(ICARE N°44 - 1968)



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Laurent le samedi 10 octobre 2009 - Demander un contact

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Réponse :

Mendousse, Ezanno


Source , Yves MORIEULT :

Liste des équipages de la mission du 3 octobre 1943 tirée du livre de François BROCHE "LES BOMBARDIERS DE LA FRANCE LIBRE "GROUPE LORRAINE" publié aux Presses de la Cité en 1979



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Laurent le samedi 03 octobre 2009 - Demander un contact

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Source : ICARE N°44



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Laurent Laloup le mercredi 24 octobre 2007 - Demander un contact

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9 septembre 1943

Extrait de : ddata.over-blog.com  

Quand Pierre MENDES FRANCE, avec le Groupe LORRAINE, bombardait le champ d’aviation de MONCHY BRETON (Pas-de-Calais)
Auteurs : Marcel et Alain BURIE (X84) (Cercle Historique du Ternois)

Le journal des opérations du Groupe Lorraine donne la liste des équipages (avec la lettre caractérisant l’avion, l’heure de départ et de retour) :

*A W/c de Rancourt F/l Oldham P/o Sinibaldi Sg Bagnalasta 13h46 15h30
*E S/l Gorri P/o Hennecart Sg Delfau Sg Duchossoy 13h46 15h30
*K F/o Forsans P/o Colcanap W/o Johanny Sg Bapst 13h47 15h31
*C F/l de Thuisy F/o Forat P/o Pernot F/s de Savy 13h48 15h31
*H F/o Lamy W/o Balcaen Sg Roussarie Sg Jouniaux 13h49 15h35
*G F/o Petit F/o Ghigliotti Sg Machecourt Sg Caillot 13h50 15h38
*O F/o Langer P/o Paturau F/s Gibert Sg Bourret 13h50 15h48
*N P/o Langer F/l Mendès France F/s Bauden Sg Krasker 13h51 15h50
*R P/o Laurent F/o Goldet F/s Luineaud Sg Dufau Hitou 13h51 15h52
*T P/o Rousselot F/o Mathis Sg Ehrman Sg Carrette 13h52 15h54
*V F/o Bernard P/o Saville F/s Dumont P/o Hincelin 13h52 15h55

Laloup laurent le jeudi 23 août 2007 - Demander un contact

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"14 Août : Un message du Moyen Orient apprend que le capitaine MENDOUSSE et le sergent chef LANGER, de l’escadrille Nancy, ont coulé un sous marin en Méditerranée. La victoire leur a été créditée officiellement."

www.livresdeguerre.net/ 

Laurent Laloup le vendredi 17 août 2007 - Demander un contact

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La mission racontée par Pierre Mendès France dans son livre "La nef "

" Langer, mon pilote, est là. Vingt-deux ans; on lui en donnerait seize. A terre, il a, au suprême degré, les défauts de cet âge. Mais, dans l'avion, c'est un autre homme, sérieux, pondéré, de sang-froid : 900 heures de vol, 35 opérations, deux citations, une réputation de pilote que plus d'un aîné lui envierait. Chaque matin, nous nous retrouvons auprès du N. Il s'installe dans l'habitacle du pilote, tripote ses manettes, contrôle ses instruments, fait tourner ses moteurs, discute avec Noblet et Berthelot, les mécanos attachés à l'avion. Tous trois ont pour le " zinc " une passion fanatique. Ils l'auscultent, le soignent, le réparent, l'astiquent (au retour d'une mission particulièrement dangereuse, je les ai vus le caresser, comme on fait à un bel animal qui vient d'accomplir une prouesse). Installé à ma place, dans une sorte de cage vitrée, à l'avant, je règle, moi aussi, mes instruments de bord, le viseur, l'appareillage électrique. Rien ne manque, parachute, dinghy, Maë-West. ..J'affûte mes crayons (les célèbres armes du navigateur), je nettoie et classe mes cartes, je vérifie mes règles, mes rapporteurs. ..."

pguiller.club.fr 

Laloup laurent le vendredi 17 août 2007 - Demander un contact

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"Extrait du livre de Romain GARY "La promesse de l'aube"

" Un jour, cependant, nous eûmes une sortie un peu plus mouvementée que d'habitude. A quelques minutes de l'objectif, alors que nous dansions entre les nuages des obus, j'entendis dans mes écouteurs une exclamation de mon pilote Arnaud Langer. Il y eut ensuite un moment de silence, puis sa voix annonça froidement :

- Je suis touché aux yeux. Je suis aveugle. Sur le Boston, le pilote est séparé du navigateur et du mitrailleur par des plaques de blindage et, en l'air, nous ne pouvions rien les uns pour les autres. Et, au moment même où Arnaud m'annonçait sa blessure aux yeux, je recevais un violent coup de fouet au ventre.En une seconde, le sang colla mon pantalon et remplit mes mains. Fort heureusement, on venait de nous distribuer des casques d'acier pour nous protéger le chef. Les équipages anglais et américains mettaient naturellement les casques sur leurs têtes, mais les Français, à l'unanimité, s'en servaient pour couvrir une partie de leur individu qu'ils jugeaient beaucoup plus précieuse. Je soulevai rapidement le casque et m'assurai que l'essentiel était sain et sauf. Mon soulagement fut tel que la gravité de notre situation ne m'impressionna pas particulièrement. J'ai toujours eu, dans la vie, un certain sens de ce qui est important et de ce qui ne l'est pas. Ayant poussé un soupir de soulagement, je fis le point. Le mitrailleur, BAUDEN, n'était pas touché, mais le pilote était aveugle; nous étions encore en formation et j'étais le navigateur de tête, c'est-à-dire que la responsabilité du bombardement collectif reposait sur moi. Nous n'étions plus qu'à quelques minutes de l'objectif et il me parut que le plus simple était de continuer en ligne droite, nous débarrasser de nos bombes sur la cible et examiner ensuite la situation, s'il y en avait encore une. C'est ce que nous fîmes, non sans avoir été touchés encore à deux reprises. Cette fois, ce fut mon dos qui fut visité et quand je dis mon dos, je suis poli. Je pus tout de même lâcher mes bombes sur l'objectif avec la satisfaction de quelqu'un qui fait une bonne action.

Nous continuâmes un instant tout droit devant nous, puis nous commençâmes à diriger Arnaud à la voix, nous écartant de la formation, dont le commandement passa à l'équipage d'Allegret. J'avais perdu pas mal de sang et la vue de mon pantalon gluant me donnait mal au coeur. Un des deux moteurs ne donnait plus. Le pilote essayait d'arracher un à un les éclats de ses yeux. En tirant sur ses paupières avec les doigts, il parvenait à voir le contour de sa main, ce qui semblait indiquer le nerf optique n'était pas touché. Nous avions pris la décision de sauter en parachute dès que l'avion couperait la côte anglaise, mais Arnaud constata que son toit coulissant avait été endommagé par les obus et ne s'ouvrait pas. Il ne pouvait être question de laisser le pilote aveugle seul à bord; nous dûmes donc demeurer avec lui et tenter l'atterrissage, en le dirigeant à la voix. Nos efforts ne furent pas très efficaces et nous manquâmes le terrains à deux reprises. Je me souviens que la troisième fois, alors que la terre dansait autour de nous et que je me tenais dans ma cage de verre, dans le nez de l'avion, avec la sensation de l'omelette qui va sortir de l'oeuf, j'entendis la voix d'Arnaud, devenue soudain une voix d'enfant, crier dans mes écouteurs "Jésus-Marie protège-moi!", et je fus attristé et assez vexé qu'il priât ainsi uniquement pour lui-même et qu'il oubliât les copains. Je me souviens aussi qu'au moment où l'avion faillit percuter dans le sol, je souris _ et ce sourire fut sans doute une de mes créations littéraires les plus longuement préméditées. Je mentionne ici dans l'espoir qu'elle figurera dans mes oeuvres complètes.

Je crois que ce fut la première fois dans l'histoire de la R.A.F. qu'un pilote aux trois quarts aveugle parvint à ramener son appareil au terrain. Le compte rendu de la R.A.F. indiquait seulement que "pendant l'atterrissage le pilote était parvenu à déserrer d'une main les paupières, malgré les éclats dont elles étaient criblées". Cet exploit valut à Arnaud Langer la Distinguished Flying Cross britannique à titre immédiat. Il devait retrouver la vue complètement; ses paupières avaient été clouées aux globes des yeux par des éclats de plexiglass, mais le nerf optique était intact."

lythosav.edres74.ac-grenoble.fr 

Laloup laurent le vendredi 17 août 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 24 octobre 2007

 

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