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Le Général Ingold, Figure De La France Libre, de Gérard Ingold "Au cours de la campagne, tous, officiers, sous-officiers, tirailleurs, étaient unis à leur chef : Leclerc, le victorieux. Mon père eût aimé voir ici cités quelques-uns d'entre eux : Lavergne, son capitaine d'escorte pour rejoindre les troupes en opérations, l'adjudant Briard qui bouscule un chouf, le colonel Crépin, commandant l'artillerie ; Le Calvez, qui se distingue devant Oum el-Araneb ; Sarazac, Bazelaire, Daruvar, Lebrun, Gueritte, qui s'emparent de Gatroun, Delange, de Sebha et Guéna, de Mourzouk ; d'Abzac, Bagneux, Lamodière qui leur donnent Ghadamès ; Lantenois, Verd|er, l'adjoint de Dio, Vezinet, Quilichini, Duault, Gùerin, qui se révèlent infatigables organisateurs ; Poletti, le méhariste, qui représente l'ancienne tradition ; le colonel Carretier qui commande l'aviation avec son équipe ; Saint-Péreuse, Mahé qui mitraille une colonne ennemie depuis son avion et la force à capituler, exploit sans précédent dans l'histoire de France ; l'adjudant aviateur Weil, qui est mortellement blessé en attaquant Gatroun avec Netter, son observateur ; le commandant aviateur Bonnafaye avec Maisemont, Roques et Finance ; Eggenspiller, son jeune sous-lieutenant de Fort-Archambault, magnifique officier qui trouva la mort en Indochine ; Pinhède et Podeur qui chargent sur Hon ; les commandants de compagnie auto, Flandre et Dubois... Lami, le compagnon de voiture de mon père ; le père Houssaye, tué en France, et les médecins toujours à l'avant : Monfort, Chavenon, Diagne, Mauric, Jacob, Chauliac, et Lamy, venu par les Indes des îles Wallis ; l'intendant Dupin, qui est un passionné du bien-être de la troupe ; enfin Dio, le grand connétable de Leclerc qui atteint Tripoli avec Farret et Troadec. Et comment ne pas évoquer encore Guillebon, compagnon du général Leclerc, du premier au dernier jour, et Massu bien entendu ?
Aux côtés des troupes en opérations pourrions-nous oublier le gouverneur général Eboué, pionnier de cette épopée ? le haut-commissaire général Sicé ; le cadre magnifique des gouverneurs et administrateurs de la France libre, Laurentie, Lapie, Sallers, Cournarie, Sautot, Sinibaldi, Latrille, et tous les humbles sacrifiés à la gloire guerrière, au long des étapes. Trois mille kilomètres, de Douala au Fezzan... quatre mille kilomètres de Pointe-Noire au Fezzan... Sans eux, la victoire n'eût pas été possible." Laurent Laloup le vendredi 20 février 2009 - Demander un contact | |