Marcel Pierre Labas - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Marcel Pierre Labas



Naissance : 2 avril 1922 - Nanterre (92)

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Engagement dans la France Libre : en mai 1943

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

1er BFM commandos

Matricules : 3566 T41, 458 FN43

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : matelot télémétriste

Décès à 22 ans - 6 juin 1944 - Hermanville-sur-Mer (14)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 324896

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 7596ligne 8023

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 27879ligne 30618


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Lettre de demande d'engagement dans la France Libre

Marcel LABAS était effectivement embarqué sur le Richelieu, lorsque le bâtiment est arrivé à New York en février 1943 pour y être refondu. Il a décidé de quitter ce bâtiment giraudiste le 10 mars 1943 à New York pour rallier les FNFL.
Voir sa lettre de demande d'engagement dans la France Libre datée du 11 mars 1943 (Source :  )
Cordialement,
Jacques OMNÈS



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OMNÈS Jacques le lundi 20 novembre 2017 - Demander un contact

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Une très lointaine cousine

Il y a bien longtemps, en me promenant sur la plage de Ouistreham, j'ai découvert le nom de Marcel LABAS gravé sur un monument commémoratif.

Aujourd'hui, en temps que généalogiste, amateur mais éclairée, j'ai découvert que Marcel Pierre et moi-même étions cousins, certes très éloignés mais confirmés. La Bretagne est le berceau de notre famille et plus particulièrement le Morbihan.

Je suis fière de ce cousin et de son histoire si héroïque.

Merci pour tout ce que j'ai découvert sur lui.

Joëlle LABAS le samedi 05 octobre 2013 - Demander un contact

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NIECE PREMIER DEGRE

LABAS le dimanche 03 janvier 2010 - Demander un contact

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Il sera parmi les premiers Français combattants ! Débarqué le 6 juin 1944 sur la plage de Colleville-Montgomery, sa section progresse dans la ville de Ouistreham vers le Casino, alors qu'accompagné d'un de ses hommes, le L/Cap Marcel Labas, il étudie la façon d'avancer au milieu des ruines.

Pris sous le feu des "snipers", ils sont tous deux atteints mortellement à la tête, en l'espace de quelques secondes. Non loin de là, le capitaine-médecin Lion est mortellement touché au coeur, alors qu'il portait secours à un blessé.

Le lieutenant Augutin Hubert a été cité à l'ordre de l'Armée de Mer et fait chevalier de la Légion d'Honneur à titre posthume.

Source NETMARINE 

(D'après: le Commando Hubert de Roch Pescadère et Franck Jubelin- éditions Roch-production)

Laurent Laloup le vendredi 19 septembre 2008 - Demander un contact

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"LABAS MARCEL, tué le 6 juin 1944 au Boulevard d'Angleterre à Ouistreham avec le Lieutenant HUBERT (même sniper)"

commandos-marine.winnerbb.net 

Laurent Laloup le vendredi 19 septembre 2008 - Demander un contact

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" Depuis des jours, quelquefois même des semaines, ils vivent dans des camps retranchés derrière des barbelés. Bloqués sur des bateaux. Coincés sur des terrains d’aviation. Pas question de laisser en liberté ces centaines de milliers de soldats regroupés au sud de l’Angleterre qui se doutent que l’heure des combats décisifs approche. 150000 hommes se préparent à être des héros. Mais les lettres qu’ils écrivent à la veille de leur départ, les confidences qu’ils font à leur journal intime jusque dans les barges de débarquement ne parlent pas d’héroïsme. Juste de devoir, d’espoir et d’amour...
Le matelot Marcel Labas, originaire de l’île de Sein, l’un des 177 Français présents le jour J, ne pense qu’à la jeune Anglaise qui porte son enfant. Le 6 juin, il tombera sous les balles d’un sniper allemand dans une rue d’Ouistreham. Maurice Chauvet, qui a fait la traversée dans le même bateau que Labas, se souvient de lui...

2004. Maurice Chauvet se souvient de Labas
«L’histoire ne s’est pas passée comme le dit Labas dans sa lettre. Kieffer, notre commandant, lui avait en effet refusé une autorisation de sortie pour se marier. Mais quelques heures avant l’embarquement, le colonel Dawson, qui avait appris le français en soignant une tuberculose en Suisse, fut touché par sa demande et le laissa sortir. Labas s’est donc bien marié. Je le vois encore arriver au bateau qui va nous emmener en France, escorté de deux Military Police, un morceau de tulle à leur boutonnière. Après la mort de Labas, curieusement la jeune mariée ne prendra pas contact avec sa famille. On peut imaginer que la mère n’a jamais dit à sa fille qui était son père. Et puis un jour la famille Labas a reçu une lettre d’une jeune Anglaise. Mais décidément cette histoire ne devait pas bien se terminer: cette lettre a été perdue et l’adresse de la fille de Labas avec. Depuis, les deux sœurs de Labas qui vivent toujours à l’île de Sein, n’ont plus jamais eu de nouvelles de Grande-Bretagne.» "

hebdo.nouvelobs.com 

Laurent Laloup le lundi 22 octobre 2007 - Demander un contact

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Musée N° 4 Commando :

Laurent Laloup le dimanche 10 juin 2007 - Demander un contact

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Lettre

Une lettre de Marcel Labas, extraite de N°4 COMMANDO, de Eric LE PENVEN et Stéphane SIMONNET

Mon cher papa et chère maman ainsi que mon chère frère.

A la veille de la grande bataille décisive pour la libération de notre pays, je vous écris cette lettre car comme je suis aux avants postes peut être n’arriverai je pas jusqu’à vous avant la fin de la guerre. J’ai tenu quand même a vous écrire cette lettre pour que vous sachiez ce que j’ai fait .
J’ai reçu ma dernière carte inter-zone venant de vous le 3 novembre 43 six jours avant la libération de l’Afrique du nord par les alliés. J’étais toujours sur le Richelieu, nous attendions nous aussi la bataille, mais je vous assure que moi c’est a contre cœur que je me serai battu car j’avais malgré j’étais commandé par des officiers vichystes, et que j’avais renié Pétain et sa clique. Après l’Afrique du nord, l’Afrique équatoriale ralliaient sans combattre le général Giraud.
Le Richelieu partit pour les Etats-Unis pour se faire réparer car il en avait besoin.

Je n’y restait pas longtemps a bord, car j’avais appris qu’en Amérique, il existait une délégation de la France libre du général de Gaulle. Je n’hésitait pas je ralliait la France libre et j’entais dans l’armée du général de Gaulle. Je partis pour le Canada venant de New York et j’arrivais à Halifax, de là, je partis pour l’Angleterre d’où je suis actuellement.
J’arrivais à Londres d’où je restais quelques temps avant d’embarquer à l’école navale de la France libre, mais ce travail ne me plaisait pas il n’y avait aucun danger a courir et surtout je ne voulait pas rester planqué. Je fis plusieurs demande pour aller au corps franc des fusiliers marins mais cette demande me fut à chaque fois refusée car disait on que j’étais nécessaire a bord de mon bateau car vous savez que je suis opticien télémetriste. Je ne fis ni une ni deux je fis une grosse bêtise et j’attrapais 60 jours de prison, sitôt arrivé à la prison je fis une nouvelle demande qui cette fois ci fut acceptée car je dit comme cela que si ils ne voulaient pas m’envoyez au corps franc je préfèrerais rester en prison.
Cette demande fut acceptée j’entrais donc au corps franc qu’on appelle ici en Angleterre « Commandos » après un dur entrainement.
Je suis fier, que m’importe de mourir, je n’ai pas peur des balles, mais je veux qu’après le guerre vous n’ayez pas peur de citer le nom de votre fils et a en rougir.
La haine du boche nous tient tous au cœur, car nous savons qu’ils vous ont torturé, assassiné beaucoup des notres, affaibli la France, il veulent notre mort à tous. C’est pourquoi il faut en finir avec eux et les traitres de chez nous.
Cher papa et chère maman je part bien triste aussi, car je vais vous confier mon histoire de cœur.
J’aime une jeune fille anglaise que j’ai rencontré durant mon séjour en Angleterre, je vais avoir un enfant d’elle et je suis bien triste car ma demande de mariage a été refusée car aucun papier ne peut m’etre délivré avant le second front et pourtant j’aime cette jeune fille j’aurais voulu que l’enfant porte mon nom si je venais à mourir que voulez vous c’est le destin qui veut cela mais si je reviens je jure qu’elle sera ma femme, en attendant je lui lègue mes biens qui se montent a peu près à 10 000 Francs au moins quand l’enfant viendra pourra-t-elle commencer à l’élever.
Chers parents je remettrai cette lettre a cette jeune fille qui vous la remettra .
Elle est ma fiancée officielle je n’ai put en faire ma femme mais elle est ma fiancée c’est la seule femme que j’ai vraiment aimé dans ma vie.
Chers parents je suis bien triste souvent quand je pense que vous êtes depuis quatre années dans cette prison qui s’appelle la France, que de souffrance vous avez dut endurer, ha ! les salauds ils vont le payer.
Chers parents je voudrais encore vous faire une demande si jamais des Anglais viennent à la maison ne les repoussez pas, car quoiqu’on dise sur eux, tous les Français que nous sommes en Angleterre nous avons été accueilli comme des frères dans la maison ou je suis actuellement je suis comme le fils de la moisson.
Ils ont compris le malheur de la France. Ils savent tous qu’un bon Français ne peut s’abaisser dans la honte de la collaboration et accepter de l’argent des boches car il lui brûlerait les mains.

Cher papa et chère maman je termine maintenant ma lettre car voyez vous j’ai tant de chose encore à vous dire mais il faudrait que je vous voie, je vous met aussi ma photo pour vous laisser un souvenir de moi en terminant cette lettre j’ai aussi les larmes aux yeux car peut être je me dis que je ne vous reverrai plus mais mon devoir il est nécessaire que je le fasse rien ne doit passer avant le devoir. J’ai quand même espoir de revoir Paris et notre maison.
Cher papa et chère maman je finis ma lettre en vous embrassant bien fort ainsi que toi mon frère Jean.
Embrassez pour moi toute la famille, et les voisins aussi.

Laurent Laloup le mardi 08 mai 2007 - Demander un contact

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Marcel Labas

Laurent Laloup le mardi 08 mai 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 20 novembre 2017

 

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