Albert Kohan - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Albert Kohan



Naissance : 13 septembre 1886 - Tagantcha, Russie

Activité antérieure : liberal / cadre

Nationalité : Russe

Engagement dans la France Libre : en octobre 1940

Affectation principale : Résistance intérieure / Libération

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 57 ans - 17 décembre 1943 - Bognor Regis, Sussex, Angleterre

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 295473

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 27484

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www.france-libre.net 

"... D'autre part, il y eut également l'arrestation de notre chef régional Auclair [Maurice Verviers, agent n° 21290] à Toulon. Au cours de l'interrogatoire qu'a subi sa femme, la Gestapo aurait prononcé un des pseudos de Berthal. La femme d'Auclair fut instructions que j'avais reçues, j'ai eu une entrevue avec Desca pour voir si je pouvais le prendre avec moi, en remplacement de Berthal. Les télégrammes sont arrivés trop tard, interrogée par l’OVRA1 et fut relâchée. Etant donné cet incident, j'ai estimé superflu de faire courir davantage de risques à Berthal et j'ai envoyé deux télégrammes ici [Londres] pour demander qu'on ne le fasse pas rentrer [en France]. D'autre part, en exécution des Berthal qui était un homme dynamique au possible, est rentré avant la réception des câbles, alors que Desca était avec moi depuis un mois. Cela n'avait qu'une importance relative, il avait une mission qui concernait certains points de contacts. ..."

Albert Berthal [pseudo de Kohan]

Laurent Laloup le mercredi 11 septembre 2019 - Demander un contact

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"...Les autres mouvements gaullistes
L’instituteur Alphonse Lauron met en place le mouvement Franc-Tireur, avec l’aide de Paul Bermond, Jacques Cotta, René Meffre, Paul Sola et l’ingénieur parisien Richard Weil, réfugié à Nice chez ses cousins Macario, rejoint par le groupe Liberté animé par Edouard Alexander qui avait diffusé un petit journal clandestin La République des Jeunes.
L’homme d’affaires international Albert Kohan met en place le mouvement Libération-Sud avec le concours du docteur Levy. Yvon MORANDAT nous brosse ainsi leur portrait : Albert Kohan habitait Nice mais avait loué une villa tranquille au cap d’Antibes pour éviter la curiosité des voisins, qui pouvaient s’étonner du va-et- vient incessant et des hôtes étranges qu’il recevait. C’était un organisateur né qui s’énervait facilement de la nonchalance et de la fantaisie de “Bernard” (d’Astier de la Vigerie).
Le “toubib”, comme on l’appelait, était un curieux personnage et sa maison était un repaire de résistants, d’agents secrets britanniques et de messagers en tout genre. (...) Il a trempé dans tous les coups durs des débuts de la Résistance et c’est miracle qu’il n’ait pas été arrêté plus tôt. Il n’est pas revenu de cette aventure mais j’ai rarement vu un homme aussi témérairement courageux que lui. Kohan (Bertal) s’adjoint les services de l’ingénieur lyonnais Philippe Rochat, du commercant parisien Marcel Padolski, du fonctionnaire Jules Bascans et du commandant Cavallo.
Le sénateur de l’Isère Léon Perrier, l’un des quatre-vingts parlementaires ayant refusé les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, assigné à résidence forcée à Nice, constitue le groupe “La France au combat”, qui neutralise un agent double transalpin.
Quant au jeune Roger WORMS, dit STEPHANE, il tient des propos enflammés dans les restaurants de St Jean Cap Ferrat, ce qui lui vaut un internement à Nice en 1942. Les trois principales formations gaullistes, sous l’impulsion de Jean Moulin, acceptent de fusionner en janvier 1943, sous l’appelation M.U.R (Mouvements Unis de la Résistance), placés sous la direction de Raymond Comboul, Jules Bascans étant chargé des formations civiles, Clément Bocquillon du service de renseignements, Pierre Seguin des Groupes Francs, le général Bardi de Fourtou des formations militaires (Armée Secrète). ..."

resistance.azur.free.fr 

Laurent le samedi 14 novembre 2009 - Demander un contact

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Réponse :

GR 16 P 343331 | LAURON ( Alphonse Charles ) | 1886-06-18 | Uzès | Gard | FRANCE | RIF DIR
GR 16 P 50609 | BERMOND ( Paul ) | 1898-12-29 | | | | FFc
GR 16 P 144950 | COTTA ( Jacques Jean Victor ) | 1908-04-09 | Nice | Alpes-Maritimes | FRANCE | FFc
GR 16 P 408642 | MEFFRE ( René Esprit ) | 1911-10-05 | Douera | Alger | ALGERIE | FFi DIR
GR 16 P 552065 | SOLA ( Paul Emile Léon ) | 1906-05-18 | Digne-les-Bains | Basses-Alpes | FRANCE | FFi
Peut être GR 16 P 601874 | WEIL ( Richard Elie Joseph ) | 1909-09-25 | Paris 11 | Seine | FRANCE | DIR
GR 16 P 6964 | ALEXANDER ( Edouard ) | 1915-02-16 | Marseille | Bouches-du-Rhône | FRANCE | FFi
GR 16 P 515845 | ROCHAT ( Philippe Victor ) | 1894-07-02 | Lyon | Rhône | FRANCE
GR 16 P 36488 | BASCANS ( Jules Henri Albert ) | 1887-01-27 | Alger | Alger | ALGERIE | FFi RIF DIR
GR 16 P 468638 | PERRIER ( Léon ) | 0000-00-00 | | | | FFc 
GR 16 P 139339 | COMBOUL ( André Raymond Jacques ) | 1900-05-15 | Paris 11 | Seine | FRANCE | RIF DIR
GR 16 P 36488 | BASCANS ( Jules Henri Albert ) | 1887-01-27 | Alger | Alger | ALGERIE | FFi RIF DIR
GR 16 P 32703 | BARDI DE FOURTOU ( Joseph Marie François Albert ) | 1866-09-06 | Mareuil | Dordogne | FRANCE | FFi DIR 


"Commune de Neuvy-Pailloux
Dans la nuit du 4 au 5 septembre 1941 sur un terrain situé au sud de la ferme des Petites Fontaine, un Lysander piloté par John Nesbitt-Dufort se pose. Monte à bord l’agent du S.O.E. Jacques Vaillant du Guelis, chef de la section française du S.O.E. chargé des opérations clandestines en France. Le major Vaillant du Guélis, arrivé au mois d’août 1941 venait d’homologuer dans les environs en compagnie de l’ancien député de l’Indre Max Hymans plusieurs terrains propices à des atterrissages de nuit.
Dans la nuit du 16 au 17 décembre 1943, un autre terrain dénommé “Alhambra ” est utilisé sur la commune de Neuvy-Pailloux
Deux Lysander pilotés respectivement par le capitaine Stephen Alers Hankey et le lieutenant James McAllister McBride effectuent l’opération DIABLE sur le terrain “Alhambra ”, à six kilomètres au nord du village de Neuvy-Pailloux, au lieu-dit Les Grands Peyroux. Six personnes dont Georges Charaudeau, le chef du réseau Alibi de l’I.S. (Intelligence Service) descendent des deux appareils et quatre personnes embarquent : Albert Kohan (du réseau Nestle), Jacques Tayar (premier adjoint du réseau de transmission Electre), Marcel Sandeyron (du réseau Unter) et un agent féminin “Atalas ” (du réseau Amarante). Les pilotes des deux avions et deux des quatre passagers se tueront au retour en tentant d’atterrir dans un brouillard venant tout juste de s’abattre au sol en Angleterre. Le capitaine Stephen Alers Hankey entraînera dans la mort ses passagers Albert Kohan et Jacques Tayar en tentant de rejoindre le terrain de déroutement de Ford, un terrain de la marine proche de Tangmere. Marcel Sandeyron et l’agent féminin “Atalas ” qui eux se trouvaient dans l’appareil du lieutenant McAllister McBride survécurent, bien que fort traumatisés, au crash de leur appareil dans la ligne d’approche du terrain de Tangmere à deux kilomètres du début de la piste, dans la mesure où ils virent l’avion brûler avant l’arrivée des secours.
Le même terrain est utilisé dans la nuit du 4 au 5 février 1944 dans le cadre de l’opération ROUMANIE, opération menée conjointement par les réseaux Ecarlate et Azur. La réception au sol est assurée par Félix Guilcher (alias “Romain ”) et son adjoint Jean-Baptiste Benech (alias “Germain ”), qui tous deux sont bretons. Ils sont assistés localement de Lucien Germereau de Châteauroux et leur radio est Marc Picamelot (alias “Maxime ”),
Les deux Lysander respectivement pilotés par le capitaine Leslie Whitaker et le capitaine Murray Anderson déposent cinq personnes dont Robert Wackherr envoyé par le B.C.R.A. pour créer et commander le réseau Pourpre et Marcel Sandeyron de retour après son stage de formation (il organisera le réseau Azur). Embarquent trois personnes dont un inspecteur de police venant de Lyon et Louis Marin du réseau Ecarlate.
Dans la nuit du 3 au 4 mai 1944, le lieutenant Per Hysing-Dahl dans le cadre de l’opération PIPE dépose sur le terrain “Alhambra ” deux agents et en embarque deux, à moins que l’opération n’ait en réalité eu lieu sur le terrain situé à un kilomètre au nord-est de Ségry."

www.deols-tourisme.fr 

Laurent Laloup le mardi 02 septembre 2008 - Demander un contact

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Chrétiens et Juifs sous Vichy (1940-1944) Sauvetage et désobéissance civile Par Limore Yagil 

Laurent Laloup le mercredi 11 juin 2008 - Demander un contact

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extrait de : www.cairn.info 

La démocratie sans le vote
La question de la décision dans la Résistance
Laurent Douzou

"Albert Kohan, homme d’affaires de dimension internationale avant guerre et chef régional du Mouvement Libération-Sud, déclarait tout à trac, le 29 juin 1943 : « Ne comptant que des amis dans cette région, je ne suivais pas les ordres du centre. Le centre était composé de gens de deuxième et quatrième ordre, des chefs du Gouvernement ne pouvant pas supporter des gens d’un rang plus élevé du point de vue capacité, possibilités, etc. Il leur fallait des gens qui étaient aux ordres sans discuter… » Et de préciser : « Il y avait des discussions ; j’avoue avoir été un peu un État dans l’État. Mais comme il n’y avait pas d’État en réalité, cette formule n’est pas tout à fait exacte ». Le souci d’indépendance que traduisaient les paroles d’Albert Kohan se retrouve, peu ou prou, dans toutes les régions très jalouses de leur autonomie.

Albert Kohan répondait à un interrogatoire mené par des services dont il avait toutes les raisons de penser qu’ils sauraient garder la teneur secrète. Ce qu’il disait dans ces conditions jette une lumière crue sur l’envers de l’exercice du pouvoir dans la clandestinité. Les dissensions dont il se fait l’interprète furent monnaie courante. Au niveau le plus élevé, les discussions les plus fortes, celles qui ont le plus retenu l’attention après guerre, portaient sur deux points majeurs."

Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 - Demander un contact

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"NESTLÉ-ANDROMÈDE-ATHÉNÉE – Créé en juillet 1943 par Albert Kohan (Berthaud) mort en service commandé le 17 décembre 1943. Il fut remplacé par son adjoint Henri Jacquier-Garnier qui, appelé à Londres le 9 juillet 1944, confia la direction du réseau à Maxime Blum à partir du 13 août 1944. Sur un effectif de 454 agents homologués, huit furent tués, 43 furent déportés et parmi ces derniers 22 ne revinrent pas."

www.france-libre.net 

Laurent Laloup le mercredi 29 août 2007 - Demander un contact

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Réponse :

GR 16 P 65711 | BLUM (Maxime) | 1908-09-29 | Lyon | Rhône | FRANCE | FFc

Dernière mise à jour le mercredi 11 septembre 2019

 

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