Robert Henri de Kersauson de Pennendreff - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Robert Henri de Kersauson de Pennendreff



Naissance : 23 octobre 1902 - Nostang (56)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient

Engagement dans la France Libre : Egypte en juillet 1940

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / spahis

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : colonel

Décès à 81 ans - 19 décembre 1983 - Alicante, Espagne

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 166520

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 27186

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Robert Henri de Kersauson de Pennendreff - son Livre ouvert !
 

IMPERIAL WAR MUSEUM

"The Commander of the Free French Flying Column, Major de Kersauson de Pen-Dreff. His most characteristic expression is a broad smile which he seems to have difficulty in suppressing" 20 septembre 1942

Florence Roumeguere le samedi 10 avril 2021 - Demander un contact

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"...Capitaine de cavalerie Robert de Kersauzon notre officier de liaison à Jérusalem ..."

www.cealex.org 

Laurent le jeudi 08 juillet 2010

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vicomte
(Robert Léonce Henri de KERSAUSON de PENNENDREFF)

État civil
Né le 23 octobre 1902 - Nostang (56)
Décédé le 19 décembre 1983 - Alicante (Espagne) , à l'âge de 81 ans
Général
Saint-Cyr : voir sa Promo "Metz et Strasbourg" 1922-1924

Parents
Henri de KERSAUSON de PENNENDREFF 1872
Marie HARSCOUËT de SAINT-GEORGE 1874-1953

Mariage(s)
Marié avec Anne d'ABOVILLE (Parents : Louis d'ABOVILLE, comte 1881 & Marguerite TOURNOUËR 1887)

gw4.geneanet.org 

Laurent le mercredi 04 novembre 2009 - Demander un contact

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Réponse :

C'est donc l'oncle de deux navigateurs, Olivier de Kersauson et Gérard d'Aboville


Calots rouges et Croix de Lorraine. de Paul Oddo et Paul Willing



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Laurent Laloup le vendredi 17 octobre 2008 - Demander un contact

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Vanites, ou les Souvenirs de Guerre d'un Jeune Francais Libre de Louis Tritschler



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Laurent Laloup le vendredi 26 septembre 2008 - Demander un contact

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Vanites, ou Les Souvenirs De Guerre D'un Jeune Francais Libre de Louis Tritschler

Laurent Laloup le vendredi 26 septembre 2008 - Demander un contact

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Extrait de : "Du capitaine de Hauteclocque au général Leclerc"

" Comme Dodelier, comme Leclerc, le capitaine Robert de Kersauzon de Pennendreff appartient à cette poignée d'officiers de la promotion « Metz et Strasbourg » ayant rallié la France libre dans l'été 1940. Dans ses souvenirs,
Kersauzon remarque : « Sans revenir sur de vaines discussions, qui ne peuvent que nuire à ce que le général de Gaulle a défini "le Devoir, c'est l'Union nationale, recours de nos suprêmes efforts, source de nos éternelles grandeurs". En éloignant de notre cœur tout sectarisme,nous pouvons tout de même considérer comme notre grand Honneur d'avoir sans cesse maintenu sur les champs de bataille le Drapeau français. Peu nombreux sans doute ceux qui ont fait leur, dès le début, la devise de Guillaume le Taciturne, inscrite sur son fanion par le général Monclar : "11 n'est pas nécessaire d'espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer. Mais n'est-ce pas une gloire de plus ? ».
Officier de liaison au Caire, Kersauzon rejoint les forces britanniques en juin 1940. Un mois plus tard, il prend le commandement du 1er escadron de spahis FFL, qui s'illustre en Érythrée dans des missions de reconnais­sance et de harcèlement, en patrouilles profondes. Il mène l'une des dernières charges de la cavalerie française, sabre au clair, le 2 janvier 1941 sur le plateau d'Umbrega. Le 31 mars, à Agordat, le général de Gaulle rend visite à l'escadron. À l'automne 1941, Kersauzon commande la première unité blindée de la France libre. À l'été 1942, le chef d'escadrons de Kersauzon est nommé à la tête du Groupe de reconnaissance motorisée n° 2. Ces groupes de reconnaissance, dénommés aussi Free FrenA Flying Columns ou « Jock colonnes », se livrent à une véritable « guerre de course » du désert : « Ces réseaux de forces pratiquaient à proprement parler la guerre de mer et se conformaient à ses règles [...]. Les automitrailleuses constituaient en quelque sorte la ligne de surveillance des bâtiments légers indispensables pour éclairer et fournir le renseignement mais incapables de résister aux formations plus lourdes des croiseurs légers, encore moins aux escadres de chars. Les jocks colonnes interviennent alors pour arrêter l'escadre adverse ou les croiseurs forceurs de blocus. » La First French Flying Column sous les ordres du commandant de Kersauzon rejoint la 7e DB britannique dans la région d'el-Alamein. Les 23-24 octobre 1942, le groupement Kersauzon per­met le repli de la 1re brigade française libre, et repousse les blindés ennemis, en assurant la couverture blindée à l'ouest et au sud de la bataille de l'Himeimat, « une attaque de diversion, un rôle de sacrifice, un rôle ingrat sans doute peu spectaculaire mais qui ne doit pas être oublié »"

L. Laloup le dimanche 09 mars 2008 - Demander un contact

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Réponse :

Hou la la, Non, Kerzsauzon n'a pas remplacé Jourdier si tôt et ne commandait pas les spahis en Erythrée

Et la première unité blindée de la France Libre, c'est la cie de chars


Extrait (pour le plaisir)

Au matin, manœuvre de chars et d'autos blin­dées. Du point de vue touristique, c'est une pauvre affaire, à travers un désert sans intérêt, borné par les tourbillons de poussière, et qui ne ressemble en rien à un champ de bataille. C'est un travail mo­notone auquel je ne comprends goutte, bien que je me refuse à en convenir. Le commandant de Kersauson a l'air, par le capot de sa tourelle, d'indiquer les directions avec un chasse-mouches rouge. Le capitaine Morel-Deville qui, en temps de paix, aimait à conduire en laisse un tigre appri­voisé, conduit avec confiance ces monstres de fer par radio, et moi, dévorant la poussière, je me recroqueville, inutile parasite, au cœur d'un char, tandis que, des écouteurs du casque téléphonique à mes côtés, s'échappent de mystérieux messages en code.

— Allô Beck! Allô Beck! Ici Moux. Message pour vous : arsenic, sulfate, oignon, terminé.
— Allô Moux ! Ici Beck. Tu parles comme un eil. Message pour vous. Aspirine. Noël, Noix...

Après une douzaine de communications de ce genre, je commence à me demander si la guerre n'est pas chose trop compliquée pour de simples gens de ma sorte. Je regarde avec respect mes compagnons qui m'ont l'air d'être gens experts en calculs mathématiques, et je regrette les jours de la baliste, de l'arbalète et du coup de poignard dans le noir. J'ai empoisonné tout le monde, du Congo jusqu'au Caire, pour obtenir une chance d'aller me battre, et maintenant je découvre qu'il me manque la formation militaire indispensable pour prendre part à cette guerre moderne, si com­pliquée. Je suis un imposteur et je n'arrive pas à me consoler en pensant que je pourrai, malgré tout, écrire des livres qui aideront plus que mon uelion de guerre mes amis de la France combattante. C'est abattre de l'Allemand que je désire et, celle nuit, je n'en dors pas, craignant que ces gaillards-là ne me croient incompétent ou peu sincère. Ce qui m'embarrasse, au surplus, c'est la sensa­tion qu'à 36 ans je dois leur paraître vieux et pré­tentieux. Et, bien que les Américains demeurent pour eux l'allié favori, je n'en demeure pas moins un étranger.

Des avions de chez moi, des avions d'Amérique passent en groupes de 40 à 50 au-dessus de nous, en route pour aller prêcher la crainte du Seigneur chez Rommel, et je me sens excusé. Il me semble être le serviteur d'une maison riche, dînant dans un restaurant médiocre avec les serviteurs d'une vieille famille française tombée dans la misère.

Laurent Laloup le vendredi 20 juillet 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 10 avril 2021

 

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