Jacques Marie Georges Louis Guérin - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jacques Marie Georges Louis Guérin



Naissance : 25 aout 1918 - Limoges (87)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en avril 1943

Affectation principale : BCRA /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : commandant

Décès à 76 ans - 28 mai 1995 - Paris 5e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 274888

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 23060

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Jacques Marie Georges Louis Guérin - son Livre ouvert !
 

"... Au début du mois de septembre 1943, venant du Pas de Calais, arrive à Sens un certain Marius Guillemand, nommé dans l’Yonne par Pichard, responsable national du BOA (bureau des Opérations Aériennes). Bien que son réseau dans le nord ait été complètement anéanti, il semble que Guillemand fut un authentique résistant et qu’il soit venu dans l’Yonne pour organiser la réception des parachutages, destinés aux divers groupes de résistance et travailler à renforcer l’unité des combattants de l’ombre. A ce titre, il prend rapidement langue avec les responsables du Sénonais, du Jovinien et de l’Auxerrois. A Sens, il rencontre Alfred Prieur, Pierre Castets et Charles-Louis Busset. Bientôt, Guillemand, que beaucoup connaitront sous le nom d’Etienne, sera introduit à la ferme des Glaciers auprès de Firmin Blanjean et croisera les Résistants de Villeneuve sur Yonne, Jean Puissant, Durand et Bolland. Etienne sera arrêté par les Allemands le 13 octobre en mission de repérage d’un terrain d’atterrissage à Michery en compagnie d’Alfred Prieur et de Jacques Guérin, cadre du BOA, arrivant de Paris. Lors de son interrogatoire, Etienne va trahir les siens et passer de «l’autre côté». Ce qui semble être confirmé par un interprète de la Gestapo lors de son interrogatoire en juin 1945. (1) Mais beaucoup d’historiens remettent cette version en cause et pensent qu’Etienne avait déjà été «retourné» avant d’arriver dans l’Yonne. D’autres encore, pensent qu’Etienne ne trahira que plus tard, à la prison d’Auxerre, avant les arrestations de Villeneuve-sur-Yonne, du 23 octobre.

De l’hôtel du «Bon accueil», rue Emile Zola, face aux établissements Castets et du coiffeur Jean Picot, tenu par Ernest Daguin où il avait pris pension sous le nom de Ducroc, Etienne fréquentait un autre hôtel restaurant situé avenue Vauban, géré par Georges Lebon. C’était là que Louis Busset, un authentique résistant, rencontrait Gabrielle Nargeot, épouse de Marcel Pernot, cuisinière du restaurant, cuisinière que l’on disait être son agent de liaison. Dans la mesure supposée où Etienne était déjà un agent de la Gestapo, avait-il commencé son travail de sape ? Avait-il réussi à intoxiquer des hommes à sa solde en accusant Louis et Gabrielle d’être de «mauvais Français» ? Avait-il été sur le point d’être «découvert» par Busset, qui, à n’en pas douter, l’aurait fait exécuter ? Toujours est-il qu’ils seront tués de plusieurs balles dans la tête dans de mystérieuses circonstances vers le 20 septembre. On les retrouvera sur la commune de La Chapelle-sur-Oreuse, l’un sur le Chemin de Sergines et l’autre, à quelques mètres de là, sur le Chemin des Ecoliers les 5 et 6 octobre. D’après le rapport de gendarmerie, ils auraient été amenés là après leur assassinat et enterrés à la hâte sous quelques centimètres de terre. Dépouillés de leurs papiers, de leurs biens et même de leurs chaussures, ils ne seront identifiés que 5 mois plus tard, comme en témoigne l’état civil de la commune..."

www.histoire-sens-senonais-yonne.com 

GR 16 P 63997 | BLANJEAN ( Firmin Vital ) | 1891-04-14 | Matlhan Gugnon | | LUXEMBOURG | RIF DIR
GR 16 P 493508 | PUISSANT ( Jean ) | 1908-11-09 | Tonnerre | Yonne | FRANCE | FFc DIR
GR 16 P 154415 | DAGUIN ( René Ernest ) | 1923-12-22 | Venizy | Yonne | FRANCE | FFi

Laurent Laloup le vendredi 13 décembre 2019 - Demander un contact

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"... Alfred Prieur témoigne : « Le 13 octobre 1943, « Etienne » me demandait de me trouver au train de 8h 30 en gare de Sens, pour prendre le lieutenant du BOA (il s’agit de Jacques Guérin, « Ampère », qui avait pris depuis septembre la direction du Bloc centre du BOA) qui arrivait de Paris à l'effet de relever le terrain de Michery. Je lui répondis que j'avais déjà envoyé cinq terrains moins exposés et que celui de Michery était trop découvert pour effectuer un parachutage. Le lieutenant n'était pas là et à nouveau Etienne insista beaucoup pour revenir au train de 11h 30. Cette fois le lieutenant arriva et nous partîmes pour Michery, avec, comme alibi, un chargement de pommes chez un fermier de connivence. » Prieur se montre très réservé à l'égard de l'utilité de cette mission. On peut en effet s'interroger. Le terrain d'aviation de Michery figurait sur les cartes d'état-major qu'il était facile de se procurer. On pouvait aussi en relever l'emplacement sur le plan cadastral à la mairie. S'il s'agissait de localiser des obstacles, il n'était pas nécessaire de déplacer trois hommes dont un haut responsable. Prieur estime à juste titre qu'il n'est pas raisonnable d'envisager pour terrain de parachutage un espace situé dans la vallée, à proximité de deux routes nationales et visible de très loin. Il s’agissait selon Pichard de préparer un terrain d'atterrissage et non un terrain de parachutage comme le croyait Prieur. On constate en effet que les terrains qui ont été homologués étaient situés en bordure des fleuves et dans des plaines, les régions les plus actives étant les bords de la Loire et du Loir. Ce terrain aurait donc pu convenir. Mais Prieur ne peut ignorer que le terrain a été partiellement labouré sur ordre de la Feldkommandantur d’Auxerre dans la première quinzaine de septembre 1943 et qu’il est vraisemblablement impossible d’y faire atterrir un avion. ..."

Laurent Laloup le dimanche 05 mai 2019 - Demander un contact

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"... sont créés en juillet 1940 par le capitaine Dewavrin, Passy, qui recrute d'abord des ralliés connus en Norvège, puis André Manuel, avec lequel il formera un tandem efficace. Le service est alors le 2e Bureau d'un maigre état-major constitué par le général de Gaulle pour diriger ses troupes. Il collecte des renseignements sur l'occupant et sur la situation en France, notamment pour aider à anticiper et à contrer toute tentative de débarquement allemand en Angle¬terre. Par la suite, les renseignements serviront à mettre au point les plans alliés de débarquement en France en vue de la reconquête du continent. Au cours de l'été 1940, grâce au soutien de l'Intelligence Service (IS), les premiers agents partent en Normandie (Maurice Duclos, Saint-Jacques, et Alexandre Beresnikoff, Corvisart), en Afrique du Nord (capitaine Puech-Samson, lieutenant Bazancourt, Jacques Guérin, lieutenant Ter Sarkissof et les opérateurs radio Jean Jouan, Papin et Edouard et André Nibelle), en zone occupée via l'Espagne (Gilbert Renault, ou Raymond, futur Rémy) ou en zone sud (Pierre Fourcaud). Chacun collecte des renseignements et établit des réseaux d'informateurs susceptibles de rassembler et transmettre un maximum d'informations. Le réseau créé par Raymond - la future Confrérie Notre-Dame - s'imposera comme l'archétype de ces réseaux de renseignement. ..."

Laurent Laloup le dimanche 05 mai 2019 - Demander un contact

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Agent de l'ombre. Mémoires 1941-1945: Mémoires 1941-1945
De Pierre Hentic

Laurent Laloup le dimanche 05 mai 2019 - Demander un contact

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Déporté

72623 GUÉRIN Jacques M 25/08/1918 Limoges (87) F Da(All) R 30/04/1945 Allach

Laurent Laloup le dimanche 05 mai 2019 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 13 décembre 2019

 

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