Melthilde Suzanne Lucia Froideval épouse Bravery - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Une Française Libre parmi 62934
 

Melthilde Suzanne Lucia Froideval épouse Bravery



Naissance : 7 janvier 1901 - Authie (80)

Activité antérieure : marin

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FNFL / Sect.Fém.Flotte

E M Londres, E M Alger

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : officier principal

Décès à 91 ans - 15 juillet 1992 - Issoire (63)

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 2096ligne 5382

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 7982ligne 19876


Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 4 plus 5 =  ?


Melthilde Suzanne Lucia Froideval épouse Bravery - son Livre ouvert !
 

Lettre envoyée par Mathilde Bravery à sa soeur en mai 1940 après avoir rejoint Bordeaux avec sa fille. • © Carlotta Ranieri

france3-regions.francetvinfo.fr 



Cliquez pour agrandir

Laurent Laloup le lundi 22 novembre 2021 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


2e page de la lettre



Cliquez pour agrandir

Jacques Ghémard le lundi 22 novembre 2021 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Article de presse. Cols Bleus N°88 du 1er novembre 1946

LE BRETON Thierry le jeudi 12 août 2021 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Suite

Portrait de famille



Cliquez pour agrandir

Laurent Laloup le jeudi 18 juin 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


" Des histoires de résistants de la Seconde Guerre Mondiale, il en existe des centaines sur les étagères des libraires. Des vies de personnes en apparence ordinaires, dont la force de caractère, le destin, le courage ont hissés au rang d’extraordinaires. Cette histoire ci n’a jamais été racontée dans les livres, uniquement à des proches, des membres de la famille, dans quelques revues d’anciens combattants. Un choix délibéré car « le devoir à la Nation » n’a pas besoin de publicité estimait Mathilde Bravery. Le 1er juillet 1940, elle est la première femme à avoir rejoint les Forces Françaises Libres à Londres aux côtés du Général de Gaulle.

Mai/Juin 1940 : de Paris à Bordeaux

Quelques mois plus tôt, au printemps, Mathilde Bravery est en charge du secrétariat bilingue dans la société d’import-export Mezière et Compagnie. Elle habite à Saint-Cloud (Hauts-de-France) avec sa fille, Tilly, et son mari Charles Herbert Bravery, officier anglais engagé dans la Cavalerie britannique lors de la guerre de 14-18, et devenu expert-comptable par la suite. Le couple s’était rencontré dans la Somme lors de la Grande Guerre. La mère de Mathilde faisait des crêpes pour les soldats qui partaient au front, parmi ces militaires, Charles, qu’elle épouse en 1920.

Pressentant la capitulation de Paris et craignant d’être emprisonnés à Fresnes en tant que binationaux, les Bravery quittent Paris pour rejoindre Bordeaux vers fin mai 1940. A ce moment, Tilly Bravery a 8 ans. Elle se remémore 80 ans après ce voyage décidé en quelques instants par sa mère : "mon père avait déjà été muté à Bordeaux, ma mère est rentrée à la maison et m’a dit ‘on part’, elle a pris une valise déjà prête, fermé la maison, mis la clé sous un vase, et nous avons pris la route pour Bordeaux". 

Avec la débâcle militaire sur le front de l’est, des millions de réfugiés convergent vers la Gironde. "On parle d’encombrements aujourd’hui mais ce n’est rien par rapport à ce qu’on a vécu à ce moment. C’est inimaginable. Vers Poitiers je suis descendue de la voiture pour acheter à manger, j’ai cru ne pas retrouver maman tant il y avait de voitures". Si les souvenirs sont parfois flous, un détail accompagne chaque récit de Tilly Bravery, l’amour et l’admiration envers sa mère qui aura tout fait pour elle et pour la patrie.

Arrivée à Bordeaux, après 28 heures de route, Mathilde Bravery écrit une lettre à sa sœur restée à Alfortville, pour lui expliquer les conditions de leur départ : "Je suis partie précipitamment, je n’ai même pas eu le temps de me changer et je pensais pouvoir téléphoner au Café Lavigne, comme j’avais déjà fait. Malheureusement celui-là ne fonctionnait plus et je n’avais pas eu le temps de vous mettre un télégramme, car il faut les porter au Commissariat de Police où on fait une queue infinie. Dans tous les cas, Mr. Mezière m’a emmené en voiture jusqu’à Bordeaux. Tout le derrière de la voiture était chargé avec les affaires du bureau. Le dessus avec les valises. J’ai eu Tilly sur les genoux tout le temps. J’en ai encore des marques aux cuisses. Mes jarres, elles m’étaient rentrées dedans".

Juin 1940 : de Bordeaux à l'engagement avec le Général de Gaulle

Quelques jours plus tard la famille embarque à bord d’un charbonnier avec des réfugiés polonais, belges, français, anglais pour rejoindre l’Angleterre. "Je ne me souviens pas de la durée du voyage, mais je sais que je suis restée debout, tassée, les joues complètement abîmées par le sel de la mer", raconte Tilly Bravery.

Arrivée à Falmouth, dans le sud-ouest de l’Angleterre, la famille est mise dans un camp de réfugiés britanniques. Après quelques contrôles les Bravery sont autorisés à quitter le camp et décident de se séparer. Charles va à Liverpool rejoindre son ancien régiment de King Edwards Horse, Mathilde et Tilly se retrouvent à Malden à la périphérie de Londres. Seules, sans rien, la mère et la fille sont logées par des habitants de la ville

Fin juin, à la sortie de l’église Mathilde rencontre la vicomtesse de Lapanouze, présidente du comité de Londres de la Croix Rouge française, qui la met en contact avec la résistance naissante à Londres. Nous sommes quelques jours après l’appel du 18 juin du général de Gaulle, Mathilde est présentée à Émile Muselier, amiral français qui vient tout juste de rallier Charles de Gaulle à Londres. 

Le 1er juillet 1940 elle est la première femme engagée volontaire dans les Forces Françaises Libres. Son état de service indique qu’elle est affectée au Cabinet militaire de l’Amiral Muselier en tant que « secrétaire sténo-dactylo bilingue », jusqu’en 1941 quand elle est promu « chef du service des télégrammes des F.N.F.L Londres » dans le quartier général de la France Libre au 4 Carlton Gardens.

Engagée selon ses mots pour « la construction de la paix », Mathilde Bravery côtoie régulièrement le Général de Gaulle dont elle admire la détermination et la force de caractère. Un sentiment de respect qui ne la quittera pas jusqu’à sa mort  le 21 juillet 1992.

 Son action pour la France Libre la fera rester à Londres sous les bombardements. Une époque dont sa fille se souvient très bien. Scolarisée chez les religieuses, elle se remémore ces bombes qui tombaient nuit et jour : "c’est indescriptible. Il faut le vivre pour savoir ce que c’est. Nous étions entassés dans des refuges et maman passait quand elle pouvait en voiture juste pour voir si l’école était encore debout". ..."



Cliquez pour agrandir

Laurent Laloup le jeudi 18 juin 2020 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Source : Yves MORIEULT

Laurent le mardi 24 novembre 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Les Forces navales françaises libres, de Michel Bertrand

"Leur premier officier fut Mme Melthide Bravery, première engagée à Londres dès juillet 1940, qui de­vait être appelée à devenir le pre­mier chef des "Services féminins de la flotte", commandement qu'elle conserva lors de la fusion F.N.F.L.-F.M.A. intervenue à Al­ger en 1943, avec le grade d'of­ficier principal."

Laurent Laloup le mardi 23 décembre 2008 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le lundi 22 novembre 2021

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.76 s  8 requêtes