Hubert Emile Faure - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Hubert Emile Faure



Naissance : 28 mai 1914 - Saint-Astier (24)

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Passage en Espagne : décembre 1942

Engagement dans la France Libre : en janvier 1943

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

1er BFM commandos

Matricules : 1149 FN43

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : enseigne de vaisseau

Décès à 106 ans - 17 avril 2021 - Paris 16e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 217794

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 4987

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 18385


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Hubert Emile Faure - son Livre ouvert !
 

" Les anciens résistants Hubert Faure et Anne-Marie Krug-Basse sont eux élevés à la dignité la plus haute, celle de grand’croix." (de la Légion d'Honneur)

Jacques Ghémard le vendredi 01 janvier 2021 - Demander un contact

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Hubert FAURE a 105 ans aujourd'hui 28 mai 2020

Texte mis en ligne sur la page Facebook de la Fondation de la France Libre.

Nous souhaitons un très joyeux anniversaire à Monsieur Hubert Faure ,l'un des 3 derniers vétérans du commando Kieffer qui fête ce jour ses 105 ans .

revenons sur son histoire .
Hubert Faure est né le 28 mai 1914 à Neuvic-en-Dordogne. Il étudie au lycée jésuite de Sarlat tandis que son père, huissier et ancien poilu, décède en 1933 des suites des blessures aux gaz subies lors de la bataille de Verdun. L’année suivante, il s’engage comme sous-officier au 22ème régiment de Dragons à Pontoise, avant de servir comme instructeur à Paris. Il étudie les ouvrages dédiés à la Cavalerie rédigés par Charles de Gaulle avec d’autant plus de curiosité qu’il sert dans un régiment de chars de combat lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate en 1939. Hubert Faure est alors engagé avec son unité en réserve, derrière la ligne Maginot, avant de participer à la bataille de Montcornet (Aisne) le 17 mai 1940, qui voit l’engagement de la 4ème division cuirassée commandée par le colonel de Gaulle.

Fait prisonnier en juin 1940, il parvient cependant à s’échapper et à rejoindre les forces françaises lorsque l’Armistice est signée. Lorsque les Alliés déclenchent l’opération Torch en Afrique du Nord le 8 novembre 1942, Hubert Faure décide de rejoindre les Forces Françaises Libres en Angleterre : c’est le début d’un long périple qui, à l’instar de son futur camarade Maurice Chauvet, le mène vers l’Espagne pour y être fait prisonnier. Malgré tout, il s’échappe et rallie le Portugal d’où il parvient à s’envoler vers l’Angleterre. En juin 1943, un avant le débarquement, il se porte volontaire pour rejoindre les commandos français encadrés par le commandant Philippe Kieffer. Fort d’une excellente condition physique, d’un moral d’acier et de son expérience militaire, il est immédiatement remarqué par l’encadrement du stage commando à Achnacarry en Ecosse. Avec le grade de Warrant Officer et son béret vert sur la tête, il devient maître-principal de la Marine nationale (équivalent d’adjudant-chef dans l’armée de Terre française) et commande une section au sein de la Troop 1.
Pendant la préparation du débarquement, les Français découvrent les cartes muettes et les maquettes des plages à prendre d’assaut. Avec ses hommes, Hubert Faure reconnaît rapidement la Normandie : « Nous, nous l’avons su immédiatement. Sur la table à manger, il y avait tout un tas de photos aériennes des plages normandes et des cartes. Mais il nous était interdit d’en parler à qui que ce soit ». Il se souvient des paroles du commandant Kieffer avant d’embarquer pour traverser la Manche : « Le commandant nous a dit qu’il y aurait beaucoup de pertes. Ceux qui ne voulaient pas y aller pouvaient partir, il ne leur en voudrait pas. Mais personne ne s’est dégonflé. A cet âge-là, nous n’avons pas peur de mourir. C’était une fierté pour nous de participer à la libération de notre pays ».

Le 6 juin 1944, il débarque avec ses hommes devant la commune de Colleville-sur-Orne (aujourd’hui Colleville-Montgomery) sous des tirs nourris, étant même soufflé par l’explosion d’obus allemands qui lui décollent la plèvre et lui font cracher du sang. Il reçoit même la communion l’abbé René de Naurois, l’aumônier du commando, juste après le débarquement. Moins de deux heures après le début de l’assaut, il devient le seul cadre de la Troop 1 encore valide, les autres ayant été blessés au feu : à compter de 8h15, la Troop 1 se dirige vers le complexe défensif du Casino, un redoutable ensemble de bunkers et de positions d’artillerie que les François doivent prendre d’assaut. Mais Faure et ses hommes sont compartimentés dans leur progression par les obstacles installés par les Allemands. Malgré les quatre tirs de PIAT, la défense allemande tient bon. Pendant que Kieffer part dérouter un blindé britannique pour appuyer les commandos Français, c’est Hubert Faure qui commande les forces en présence et dirige les tirs de destruction. Une fois le Casino neutralisé, il se dirige successivement vers Bénouville, le pont Pegasus et enfin Amfreville, où les commandos tiennent bon face à des multiples incursions allemandes pendant de longues semaines. Touché par un éclat d’obus, sa blessure s’infecte et il est rapatrié vers l’Angleterre le 7 juillet 1944, comme bon nombre de ses frères d’armes. Hubert Faure est toutefois réengagé à compter du 15 août en Normandie.

S’il ne participe pas à l’assaut sur Flessingue avec les autres commandos français en raison d’une blessure à la colonne vertébrale, il retrouve son unité au front dans les Pays-Bas à l’occasion de l’assaut de l’île de Schouwen. Mais son état de s’améliore pas et il doit mettre un terme à sa carrière militaire à la fin de la guerre en Europe. Reprenant ses études, il devient ingénieur des travaux publiques.

Il est actuellement le dernier officier de l'unité

en 2014, l'amiral De Gaulle l'a élevé, à la dignité de Grand-Officier dans l'ordre national de la Légion d'honneur.



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LE BRETON Thierry le jeudi 28 mai 2020 - Demander un contact

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Réponse :

1914 donc 106 ans, en fait c'est le texte de l'année dernière


The French Heroes Of D-Day In United Kingdom In 1943.
UNITED KINGDOM - JANUARY 01: The French heroes of D-Day in United Kingdom in 1943 - Hubert Faure, veteran of the French Commando Kieffer. Great Britain, 1943, at the training camp of Wreckham. Left to right:Bagot, Amaury, British Drill Captain, Hubert Faure. (Photo by Xavier ROSSI/Gamma-Rapho via Getty Images)



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Laurent Laloup le mardi 14 mai 2019 - Demander un contact

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J'ai eu l'insigne honneur de rencontrer monsieur Hubert Faure à Ouistreham le 6 juin 2014. Nous avons conversé un peu et il m'a laissé une très belle dédicace sur la page de garde du livre sur le commando Kieffer. Monsieur Faure n'est pas seulement un héros et un exemple pour nous tous, c'est également un homme d'esprit d'une grande humilité et d'une grande intelligence. Ce fut et ce sera toujours pour moi un moment d'émotion intense.

Didier Cap le dimanche 02 avril 2017 - Demander un contact

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remerciements

bravo monsieur, ainsi que tous ceux qui vous ont accompagné dans ce périple, je vous remercie, j'ai 62 ans, fille et petite fille de soldats qui ont fait la guerre de 14 et de 40, et souvent je pense à vous et à tous ces gens qui se sont battus pour une cause, et qui n'ont pas flanché, je vous admire d'autant plus, que je suis choquée de voir qu'actuellement on appelle héros, des gens qui ne méritent en rien ce terme.
je vous remercie pour tout ce que vous avez fait. martine parent

parent le lundi 26 mai 2014 - Demander un contact

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Merci

Nous venons de regarder en famille avec notre fils de 8 ans le reportage qui vous était consacré sur le journal de France 2 et nous tenions à vous remercier pour le courage dont vous avez fait preuve pour nous sauver ... Sans vous et ceux qui vous accompagnaient où ou qui serions nous aujourd'hui ... Je regrette que le 6 juin ne soit pas l'occasion nationale de célébrer votre courage ... Mille mercis de la part d'une française fière de vous et reconnaissante.

Laurence Marty le dimanche 25 mai 2014 - Demander un contact

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Une amitié entre 2 générations

Madame et Monsieur Hubert ont gardé cette fraicheur de jeunesse reçu par une éducation d'autrefois. Etre reçu par Mme et Mr Hubert est un régal de gentillesse et le café est devant vous...On peut aborder le début de sa vie militaire quand il faisait la formation supérieure comme celle au N°4 puis le débarquement du 6 juin, sa mémoire est fiable. Pas d'hésitation et sa réponse est limpide. Si Mr Hubert vous a juger au premier coup d'oeil,une amitié sans limite est établie. A vous après de construire avec lui et de lui montrer que vous l'aimer avec son épouse. Merci pour tout Madame Faure et vous Hubert.Par votre exemple, j'ai donc suivi vos conseils dans la limite de mes possibilités, de rendre visite à tous vos copains. Très affectueusement à
vous deux, votre ami Gérard

manach gérard le mercredi 19 novembre 2008

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"Actualité Calvados
vendredi 09 mai 2008

Survivants du commando Kieffer, six vétérans ont été salués par le chef de l'État. Parmi eux,René Rossey. « C'était la première fois que je mettais le pied en France. Je venais de Tunis. »
Parmi le flot des troupes alliées du Débarquement, ils étaient 177 volontaires français, les « bérets verts » : le commando portait le nom de leur chef, le capitaine de corvette Philippe Kieffer.

Ils ont débarqué à la brèche de Colleville, qui portait le nom de code « Sword Beach ». Alors que les barges approchent de la côte, le commandement britannique laisse celle qui les transporte, passer en tête, laissant l'honneur aux Français de fouler les premiers le sol national.

« Les nazis nous tiraient comme des lapins, se souvient René Rossey, 91 ans. C'était la première fois que je mettais le pied en France. Je venais de Tunis. »

Il s'engage à 17 ans et demi

Trichant sur son âge, René Rossey, qui ajoute un an à ses 17 ans et demi, quitte l'Afrique en 1942 avec la huitième armée britannique pour Haifa en Palestine. Puis direction Beyrouth (Liban), où il rejoint les rangs du général Catroux de la France Libre. « Deux mois après, j'étais à la Patriotic School en Angleterre. Cette fois, je n'ai pas pu tricher sur mon âge. J'ai signé un contrat avec de Gaulle pour la durée de la guerre. Plus trois mois. Je suis rentré chez moi à 19 ans. »

« Le 6 juin 1944, on avait un travail à faire, on l'a fait. Je pense souvent à ceux qui sont tombés : chaque 6 juin, je porte des fleurs », ajoute Léon Gautier, président de l'association des anciens du commando Kieffer.

Un peu plus loin, d'autres vétérans. Le vice-amiral d'escadre Émile Chaline, 86 ans, président des marins de la France Libre, qui se trouvait sur la corvette La Rose de Lys le 6 juin rappelle le rôle des navires : « Il a fallu des marins pour transporter les soldats jusqu'aux côtes et ensuite les protéger pendant qu'ils débarquaient. Il ne faut pas l'oublier. »

Jean-Pierre BEUVE.
Ouest-France

Hubert Faure, Maurice Chauvet, Yves Meudal, René Rossey, Jean Morel et Léon Gautier : les six vétérans du commando Kieffer entourés par leurs successeurs de la base de Lorient. : Stéphane Geufroi"

www.caen.maville.com 

Laurent Laloup le mercredi 16 juillet 2008 - Demander un contact

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Hubert, Emile Faure

Laurent Laloup le mardi 01 mai 2007 - Demander un contact

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Source : www.ruedesrues.com 

La célébration du 60e anniversaire de la Libération a fait sortir de l'ombre Hubert Faure, un membre du Commando Kieffer, la seule unité française à avoir débarqué le 6 juin 1944 sur les côtes normandes. Le Commando Kieffer, du nom de son chef, a livré une âpre bataille à Ouistreham dans le Calvados et essuyé de lourdes pertes. A un moment décisif du combat, un char d'une autre unité a été détourné d'autorité de son chemin par Philippe Kieffer lui-même et a permis de réduire au silence les défenses adverses qui disposaient d'un canon meurtrier. La commune de Neuvic en Dordogne a récemment appris qu'Hubert Faure, enfant du pays né le 28 mai 1914 à Neuvic levait le voile sur ses souvenirs et les faisait partager aux enfants des écoles. Très promptement, la décision de donner son nom à sa rue natale, depuis toujours nommée de façon pittoresque "rue du Villageou" s'est imposée, d'autant que valide nonagénaire, il y réside encore. Le 2 octobre 2004, l'inauguration de la rue a eu lieu à Neuvic, en présence du Maire de la commune et le l'ancien Président du Conseil Constitutionnel Yves Guéna; lui-même très actif dans la libération de la France depuis l'Angleterre et pensionnaire de ruedesrues. Il découvrait à cette occasion tardive ce frère d'armes d'une discrétion à toute épreuve puisqu'il avait échappé jusque là à la notoriété, alors que le nombre impressionnant de ses décorations fait contrepoint à sa modestie. Après l'armistice, Hubert Faure avait fait partie de ceux qui continuaient à harceler les forces d'occupation, et c'est bêtement dit-il, en acceptant de boire un verre d'adieu avant de quitter un combat par trop inégal qu'il s'était fait capturer. Evadé d'un camp de transit pendant que des camarades distrayaient à dessein l'une des sentinelles, il sera encore repris et s'évadera à nouveau par l'Espagne et le Portugal pour rejoindre l'Angleterre. Une fois la guerre terminée il put reprendre le cours de sa vie qui soixante ans plus tard lui permet de goûter un hommage qu'il accueille très simplement.

Laurent Laloup le lundi 30 avril 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 01 janvier 2021

 

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