Jean Armand Emery - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Armand Emery



Naissance : 17 janvier 1903 - Vannes (56)

Activité antérieure : militaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en septembre 1942

Affectation principale : FNFL / BCRA

BCRA, E M FNGB

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : contrôleur marine

Décès à 77 ans - 4 juillet 1980 - Contes (06)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 209269

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 4782

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 17643


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LE BRETON Thierry le vendredi 31 août 2018 - Demander un contact

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Hommage rétrospectif

Connaît-on assez la rôle aussi éminent qu'efficace joué par Jean Emery dans les années soixante auprés du Commandant Cousteau dans la "conquête pacifique" du plateau continental? C'est notamment avec son appui qu'a pu être construit à Marseille le Centre d'Etudes Marines Avancées où étaient conçues et assemblées les maisons sous la mer et autres soucoupes plongeantes...Pour avoir servi le Commandant Cousteau pendant plus de vingt-cinq ans j'ai eu la chance de travailler en étroite association avec le Contrôleur Général. Jamais il n'a fait allusion devant moi à son glorieux passé de Français libre. A toutes ses qualités il convient donc de rajouter la discrétion.
Henri Jacquier
Paris, le 2 janvier 2012

Henri Jacquier le lundi 02 janvier 2012 - Demander un contact

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André Casalis : " Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951"

" Comme Jean. Il est démobilisé en novembre, regagne Lanmeur et commence immédiatement à se renseigner pour me suivre de l'autre côté de l'eau. C'est grâce à Jean Lavalou, ancien élève de papa, qu'il est mis en rapport avec une filière d'évasion.
La traversée à la voile dure trente-cinq heures sur le langoustier L'Émigrant, nom prémonitoire. Parti le 16 décembre de Camaret il arrive le lendemain en Cornouailles. Quelques jours après j'ai la surprise de voir mon frère se pointer à Rake-Manor où se trouve alors la Légion des Jeunes Volontaires Français et où il a retrouvé ma trace. Je n'ai pas besoin de te dire ma joie d'avoir des nouvelles de la famille : les premières depuis cinq mois.
Ton frère s'est engagé dans les Forces Françaises Libres, je suppose ?
Oui, mais dans des circonstances bien spéciales que je n'ai connues en détail qu'après la guerre, à mon retour de Nouméa.
Jean fait la traversée avec d'autres garçons, Daniel Lomenech et Jean Milon notamment. Ils reviennent d'une difficile mission de renseignement effectuée pour le compte de la French Section du MI 6. Ils lui parlent de leurs expériences et, tout naturellement, au lieu de passer à Patriotic School comme tous les nouveaux arrivants pour être examiné à la loupe par le contre-espionnage britannique, il se retrouve bouclé dans un hôtel qui sert de centre de regroupement à la French Section.
Interrogé, on découvre qu'il est radio. Quelle aubaine inattendue ! Un officier, le commander Dunderdale, ancien correspondant du MI 6 à Paris -où il suivait l'affaire de la machine Enigma - auprès du colonel Rivet du SR français, et directeur de la French Section, lui propose d'effectuer une mission en France pour son compte. Tu dois savoir que Dunderdale, comme beaucoup de fonctionnaires britanniques de l'époque, ne croit pas du tout en de Gaulle, et encore moins, si possible, dans les services naissants du commandant Passy.
Mon frère est alors présenté à Robert Alaterre, ancien archiviste de l'ambassade de France, évadé sur la Petite Anna : évasion dont tu as entendu parler.
A vrai dire; non. Que s'est-il passé ?
C'est une longue histoire, je t'en reparlerai... Jean commence donc son entraînement, surtout à Saint-Alban, avec le capitaine Émery, spécialiste des transmissions. Il avait posé comme condition première de pouvoir s'engager dans la France Libre. Ne voyant rien venir au bout de trois mois, il demande à plusieurs reprises où en est la question. On tente de le dissuader, arguant du manque de professionnalisme des équipes du T Bureau FFL, etc., tant et si bien qu'il finit par refuser tout net de partir la veille du jour prévu pour son embarquement.
Consternation, discussions et, pour finir, concession. Accompagné du capitaine Roy et de l'enseigne de vaisseau de Lesseps - alias de Chamfort - il est reçu par le capitaine de corvette Querville, remplaçant de Passy, absent, pour signer son engagement.
Mais, dis-moi ! Cet Alaterre n'a aucune expérience du renseignement, me semble-t-il, et on le lâche comme cela en territoire contrôlé par les Allemands !
Il n'en a pas plus que Rémy ou Passy ! Jean m'a expliqué plus tard que son chef s'était rallié de manière spectaculaire. Prisonnier évadé et se dirigeant vers la Bretagne, il avait rencontré de jeunes militaires qui voulaient comme lui, rejoindre de Gaulle. Guy et Jean Vourc'h, le frère de Paul qui viendra plus tard aux Cadets. Je l'ai bien connu à Malvern. Un garçon sympathique que tout le monde aimait beaucoup. Robert Alaterre et cinq autres évadés étaient donc partis de Douarnenez en octobre 1940 sur la Petite Anna. Reçu par le Général, Alaterre se met d'accord avec Estienne d'Orves, patron temporaire du 2e Bureau d'alors, pour préparer une mission sous la houlette de Dunderdale."

Laurent le dimanche 05 juillet 2009 - Demander un contact

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Extrait de LA REVUE DE LA FRANCE LIBRE N°234 du 1er trimestre 1981

" Le contrôleur général de la marine Jean Émery est décédé à Nice le 4 juillet 1980.
Il était né à Vannes le 17 janvier 1903.
Entré à l'École Polytechnique en octobre 1922, il choisit à la sortie, le corps des officiers de marine et suit une année de cours à l'École d'application de l'Artillerie navale. Il passe en 1926 dans le corps des ingénieurs de l'artillerie navale et est affecté à l'inspection des fabrications.
Admis au concours du contrôle de la marine, il est nommé contrôleur de 3e classe le 19 décembre 1933 et affecté au contrôle résident de Brest jusqu'en février 1939, puis au contrôle résident de Bizerte de février 1939 à septembre 1942, date à laquelle il est expulsé de Tunisie.
Dès le mois de juillet 1940, il prend une part active à la Résistance. Il est en liaison continue avec le consulat amé­ricain de Tunis auquel étaient commu­niqués par ses soins tous renseigne­ments politiques et militaires suscep­tibles d'aider la victoire de la Grande-Bretagne, en particulier toutes indica­tions relatives aux mouvements de la flotte de l'Axe le long des côtes tuni­siennes et aux transferts de matériel français à l'armée italienne de Libye.
Rentré en France, affecté au secrétariat d'État à la Production Industrielle, il milite pour la France Libre et en liaison avec le BCRA communique des reraei-gnements militaires importants.
Cette activité lui valut une descente de la Gestapo à son domicile à laquel il échappe de justesse.
Après plusieurs tentatives infructueuses, il s'évade par l'Espagne, où il est interné au camp de Urberuaga de ubillia. Il rejoint enfin Alger où il remet au gouvernement des rapports sur l'organisation et le fonctionnement du secrétariat d'État à la Production Industrielle en France. Affecté à Londres er mai 1944, il y restera jusqu'au mois de juillet 1946.
Grand officier de la Légion d'honneur et officier du Mérite maritime, titulaire de la médaille de la France Libre et de la croix du Combattant Volontaire de la Résistance, il avait en outre reçu la médaille d'or de l'American Légion.
Nous présentons à sa famille I'expression de notre sympathie attristée."

Laurent Laloup le dimanche 10 février 2008 - Demander un contact

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" 19/12/36 Contrôleur de deuxième classe puis 19/12/39 Contrôleur de première classe puis 16/06/45 Contrôleur Général de deuxième classe puis 01/06/55 Contrôleur Général de première classe Jean-Armand Emery (17/01/1903-): Chevalier puis Officier puis Commandeur."

web.genealogie.free.fr 

Laurent Laloup le dimanche 25 novembre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 31 août 2018

 

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