Une Française Libre parmi 62941
 

Jeanne Marie Marguerite Duval épouse Leprêtre

Jeanne Marie Marguerite Duval épouse Leprêtre - son Livre ouvert !
 

"Les Français libres, l'autre Résistance" par Jean-François Muracciole

" Bien que plus rares, il existe aussi des cas d'engagements familiaux féminins. C'est le cas des sœurs Joachim (Georgette et Yvonne), citoyennes britanniques entrées au Corps des volontaires françaises en 1942, ou des trois sœurs Duval (Rosé, Monique et Marie-Jeanne), sans compter leur cousine Marie, toutes quatre originaires du Portel et filles de patron pêcheur, qui, après avoir gagné ensemble l'Angleterre le 19 juin 1940, s'engagent dans les FNFL en février 1942."

Laurent le samedi 21 novembre 2009 - Demander un contact

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Les Français libres / Jean-François Muracciole

" La plupart sont redevenues après la guerre de modestes employées ou de simples femmes au foyer. Le parcours de Marie-Jeanne Duval est significatif de ces combattantes anonymes. Née en 1918, fille d'un patron pêcheur du Portel, ouvrière dans une usine de conserves, elle rejoint l'Angleterre par mer en juin 1940 avec ses deux sœurs et entre en février 1942 dans les FNFL, où elle sert comme sous-officier du service de santé. Après la guerre, elle se marie et se mue en modeste mère de famille. Parcours très proche que celui de Rosette Szekany (née en 1920). Sa famille, de la bonne bourgeoisie hongroise, émigré en France au début des années 1920. Jeune fille au pair en Grande-Bretagne, coupée des siens, Rosette Szekany rejoint les FFL en juin 1941 et elle est affectée à la section Air du CVF. Aspirant à la fin du conflit, elle débarque à l'été 1944 à Omaha Beach et finit la guerre à Berlin, au sein des troupes d'occupation. Elle épouse alors un officier et rentre en France, où elle élèvera ses enfants."

Laurent le lundi 16 novembre 2009 - Demander un contact

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www.lasemainedansleboulonnais.fr 

"Avec sa soeur, elle est allée rejoindre le Général de Gaulle à Londres
Une résistante porteloise nommée chevalier de la Légion d'honneur
mercredi 15.04.2009, 14:00

Marie-Josèphe Duval (à gauche) et Jeanne-Marie Leprêtre se sont engagées dans les Forces navales françaises libres en février 1942. Toutes deux ont été décorées au Portel dimanche.

Jeanne-Marie Leprêtre, 91 ans, a été élevée au grade de chevalier de la Légion d'honneur pour son engagement dans la résistance. La nonagénaire a ensuite décoré sa soeur, Marie-Josèphe Duval, de la médaille de l'Ordre national du mérite

Près de soixante-dix ans plus tard, les souvenirs sont là, bien vivants, comme des marques indélébiles dans la mémoire de Jeanne-Marie Leprêtre-Duval.

Le 20 mai 1940, les troupes allemandes atteignent le Boulonnais. Âgée de tout juste 22 ans, cette jeune porteloise part aussitôt en exil avec plusieurs membres de sa famille. Prend le bateau à Boulogne pour rallier Cherbourg. Dans les semaines qui suivent, Jeanne-Marie Duval se rapproche de la pointe bretonne. « En plusieurs étapes, en se cachant dans des trains à bestiaux », se remémore la nonagénaire. Point de chute : le port de Lorient d'où elle embarque le 20 juin 1940 pour rejoindre le Général de Gaulle à Londres.
Le 12 février 1942, avec sa soeur, ses deux cousines et son cousin, Jeanne-Marie s'engage dans les Forces navales françaises libres. Affectée au service de santé des FNFL, elle suit des cours de secouriste ambulancière. « À Londres, dans le fracas incessant des bombes V1, vous avez fait preuve d'un dévouement exemplaire », retrace Jacques Bryckaert, vice-président du comité de Boulogne de la société d'entraide des membres de la Légion d'honneur.
Affectée comme sous-officier de 1ere classe, elle embarque avec huit autres camarades sur le chasseur de sous-marins "Chasseurs XI", au sein de l'équipe de liaison secours marine.

Des journées sur des terrains minés
Le 14 août 1944, ces neuf femmes sont débarquées à Cherbourg pour être reçues à l'hôpital militaire. Au volant d'une ambulance anglaise, leur première mission consiste à ramener à Cherbourg, chez elles ou dans leur famille, des personnes démunies, âgées ou malades et de nombreux enfants. « Nous partions très tôt le matin pour revenir tard le soir, se rappelle la résistante porteloise. Nous traversions des villes telles que Valogne, Caen ou Avranches. Tout n'était que ruines, on ne reconnaissait plus les rues. Il y avait des panneaux avec des têtes de morts indiquant que l'endroit était miné.
Le danger était partout. » Jeanne-Marie est finalement démobilisée à Cherbourg le 6 juillet 1945.
Soixante-quatre ans plus tard, Jeanne-Marie Leprêtre-Duval a été élevée au rang de chevalier de la Légion d'honneur. « Cette décoration vient bien tard », reconnaît Jacques Bryckaert face à celle qui avait reçu, le 1er septembre 1945, une lettre de reconnaissance écrite de la main du Général de Gaulle pour son engagement dans la résistance lors de la Seconde Guerre mondiale.
Dans une salle du conseil municipal du Portel bondée, la vieille dame, les yeux rougis par l'émotion, a voulu associer à cette reconnaissance « la mémoire de nos chers disparus avec lesquels j'ai vécu cette page d'histoire toute fraîche dans ma mémoire ».
Devant ses enfants, petits enfants et arrières petits-enfants, Jeanne-Marie Leprêtre a ensuite remis à sa soeur Marie-Josèphe Duval l'Ordre national du mérite. Cette dernière, qui est partie en exil avec sa soeur, s'était elle aussi engagée dans les Forces navales françaises libres. Mais contrairement à Jeanne-Marie Leprêtre, elle est restée en Angleterre jusqu'à la fin de la guerre. Secrétaire dans l'artillerie navale, elle a été démobilisée dans le courant du mois de décembre 1945.

Benjamin POTDEVIN "

Laurent Laloup le mardi 23 juin 2009 - Demander un contact

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"Une cérémonie, deux soeurs décorées

Hier, Jeanne-Marie Leprêtre n'était pas la seule à être à l'honneur à la mairie du Portel. Elle a remis à sa soeur Marie-Josèphe Duval l'Ordre national du mérite.

Elles ont dû fuir Le Portel pour rejoindre Cherbourg au début de la Seconde Guerre mondiale. Elles ont embarqué vers Londres à bord du bateau familial « l'Emma ». En 1940, Jeanne-Marie Leprêtre et Marie-Josèphe Duval sont deux soeurs en exil.

Elles se sont engagées dans les Forces navales françaises libres le même jour, le 12 février 1942. Mais contrairement à Jeanne-Marie, Marie-Josèphe est restée en Angleterre jusqu'à la fin de la guerre."

Légende photo : "Sur cette photo d'époque, on peut reconnaître J.-M. Leprêtre (2e en partant de la gauche) et sa soeur M.-J. Duval (à droite)."

Laurent Laloup le mardi 14 avril 2009 - Demander un contact

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"Jeanne-Marie Leprêtre, chevalier de la Légion d'Honneur à 91 ans
lundi 13.04.2009, 05:02 - La Voix du Nord

Jeanne-Marie Leprêtre a désormais un point commun avec l'écrivain Max Gallo. Hier, la dame de 91 ans a reçu la Légion d'honneur. Décorée plus de 70 ans après, elle garde un souvenir très précis de son exil vers Londres durant la Seconde Guerre mondiale.

PAR DELPHINE LACROIX
boulogne@lavoixdunord.fr Le salon de Jeanne-Marie Leprêtre est bien trop exigu pour l'occasion : « Vous comprenez, c'est le moment de se retrouver en famille ! » Enfants, petits-enfants et arrières petits-enfants, ils sont tous venus au Portel pour assister, hier matin, à la remise de la Légion d'honneur à leur aïeule de 91 ans. C'est son engagement dans la résistance entre 1940 et 1945 qui lui vaut cette reconnaissance. « Cette époque est restée gravée... », dit-elle.
Et la dame s'embarque immédiatement dans un récit : « Nous sommes partis du Portel en mai 1940 lorsque les Allemands sont arrivés à Condette. » Suivra un exil de cinq ans qui la conduira à Cherbourg, puis Lorient, « dans des trains à bestiaux... ».
Elle part ensuite pour Londres rejoindre le Général de Gaulle.
« Là-bas, j'ai eu très peur des bombardements », se souvient-elle. Elle s'engage alors dans les Forces navales françaises libres.
A son retour en France, elle devient ambulancière à Cherbourg et roule tous les jours sur des terrains minés « où il y avait les panneaux avec les têtes de morts. Vous savez, à 20 ans, on ne se rend pas compte des risques... », sourit-elle.
Quand elle a appris qu'elle faisait partie des personnes qui recevraient la Légion d'honneur, elle a pleuré. Puis, elle a reçu la lettre du Président de la République, « là, j'ai fondu en larmes. Je me suis demandée pourquoi moi ? Et ensuite, je me suis dit que l'on décorait bien les acteurs.
Alors quelque part, je la mérite... » Une médaille que Jeanne-Marie Leprêtre dédie à sa famille : « Nous sommes toujours restés tous ensemble... »."

Laurent Laloup le mardi 14 avril 2009 - Demander un contact

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