Robert Jean Durif - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
Accueil
 
Presentation
Liste des Français Libres
Recherche même nom
Recherche déces même jour
Ajout d'un Français libre
Liste du SHD
Liste Chaline
Liste Ecochard
 
Contact
 
 

Un Français Libre parmi 62958
 

Robert Jean Durif



Naissance : 25 mai 1899 - Chantilly (60)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BM6

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : commandant

Décès à 48 ans - 21 aout 1947 - Ladinhac (15)

Mort pour la France

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 204846

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 17217

Contribuez à son livre ouvert !

Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ...

Votre nom Votre e-mail il restera caché

Titre de la contribution

Texte de la contribution

Une image (gif ou jpg) sur votre ordinateur

Et pour prouver que vous n'êtes pas un robot : 6 multiplié par 5 =  ?


Robert Jean Durif - son Livre ouvert !
 

"Mémoires" Jacques VATINE

" A Cowes je m’étais aussi lié à un autre garçon nommé Belhomme...
...
18 juillet
Equipé en Anglais, je rejoins le camp de Cove. Je reste affecté à l'infanterie avec le capitaine Durif. Cove : camp militaire, peu de distractions. Les dimanches sont aussi empoisonnants que dans toutes les campagnes anglaises. Pendant le séjour fais connaissance avec Moscovitch et Belhomme. Paty, caporal chef, ancien marin, 48 ans, a envoyé pour moi 20 livres sterling à Germaine. Espérons qu'elles les recevra, pauvre chérie !"

30 août - En avant pour la grande aventure ! J'ai réussi à convaincre Mosco et Belhomme de partir. Une amitié spontanée s'est créée entre nous. Nous prenons le train en direction de Liverpool..."

laurent laloup le samedi 13 avril 2019 - Demander un contact

La page d'origine de cette contribution

Recherche sur cette contribution


Livre d'Or de la France Combattante et Résistante

Eléments sur Robert Durif (de la part de son petit fils Robert)

Dans son exemplaire personnel du "Livre d'Or de la France Combattante et Résistante"; on lit:
DURIF Robert. Chef de Bataillon. A rejoint l'Angleterre le 26 juin 1940; a recruté 500 volontaires pour les F.F.L. Participe à la campagne du Gabon, d'Erythrée et de Syrie. Titulaire de la Croix de Guerre, de la médaille coloniale, de la médaille de Syrie et de la médaille des évadés. Médaille de la résistance.

Par ailleurs, Robert Durif a reçu la médaille commémorative des services volontaires dans la France Libre, le 30 octobre 1947 (c'est à dire post mortem).

Robert Gary-Bobo le samedi 06 janvier 2018 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Acte de naissance



Cliquez pour agrandir

Jacques Ghémard le samedi 16 juillet 2016 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


la première division francaise libre - Souvenir d'Alexis Le Gall 

Jacques Ghémard le samedi 16 juillet 2016 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


BRAZZAVILLE 27-28 AOUT 1940. GABON 1940. SYRIE 1941. FORCES FRANCAISES LIBRES. HISTOIRES VECUES , de FREITAG JOSEPH :

"Le B.M.1 au complet était massé sous les ordres du chef de bataillon Delange dans une avenue près de la gare du Congo-Océan pour lui rendre les honneurs.
Le colonel Leclerc était le premier à s'incliner devant notre fanion, que Freitag portait pour la première fois.
Les hommes de la Compagnie Durif étaient déjà distribués dans les Compagnies du B.M.1 et d'autres au B.T.M.C. à la disposition du général Leclerc."

Laurent Laloup le vendredi 24 avril 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


"Les Hommes Partis De Rien" de René Cassin

"J'ai eu, déjà, l'occasion de relater la belle attitude du capitaine Durif qui, le bras fracassé le 13 mai 1940 sur la ligne Maginot, avait été un des premiers à partir pour l'Angleterre, afin de conti­nuer la lutte. Je l'avais perdu de vue dès le débarquement à Plymouth. Mais ce que j'appris par la suite avec admi­ration, c'est qu'à peine arrivé sur le sol anglais, il avait en trois jours galvanisé la jeunesse et commencé à consti­tuer une compagnie. Autorisé à se rendre à l'Olympia (music-hall de Londres) où étaient concentrés d'autres mili­taires hésitants, il avait recruté de nouveaux volontaires, si bien qu'au 20 juillet, il était à la tête d'une unité de 600 hommes. Celle-ci entraînée au camp Delville (Aldershot) fut la première prête et sous le nom de « première compa­gnie de marche européenne », s'embarqua à bord du Westenrland ; après l'insuccès de Dakar, elle fut dirigée sur Braz­zaville.
C'est là encore et à Léopoldville que le commandant Durif suscita par son exemple l'admiration des Français ral­liés et des anciens combattants belges. Avant de gagner l'Est Africain où il devait prendre part à la campagne contre l'Erythrée italienne, il coopéra au ralliement du Gabon."

Laurent Laloup le mercredi 18 février 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Les Hommes Partis De Rien - Cassin (René)

"Quant à moi, je fis la connaissance de ceux des 70 Fran­çais du bord, qui n'étaient pas des réfugiés politiques, comme Hoden et les deux Gombault. Parmi les militaires, les uns se conformaient à des consignes antérieures à l'allocution de Pétain ou à l'appel de De Gaulle. Mais, au milieu des volon­taires, je reconnus tout de suite le célèbre aviateur de Mar-nier, ancien combattant de l'armée républicaine espagnole, homme rude au dévouement illimité ; le lieutenant aviateur Bécourt-Foch, petit-fils du maréchal, garçon réservé mais ferme, qui savait ce qu'il devait à l'honneur de son nom et ii la France. Le capitaine Durif, l'homme au bras cassé, était instituteur de la Ville de Paris ; l'adjudant de réserve Saphir, un ancien de la Légion étrangère, Israélite de Palestine, était volontaire pour la deuxième fois. Je me souviens également d'un homme plus âgé : Reichenbach, du groupe du Printemps, qui pilotait Georges Torrès, âgé de 18 ans, le fils du grand avocat. Dès notre premier entretien nous envoyâmes une délégation au commandant de l'Ettrick pour lui offrir de surveiller les coursives conduisant aux machines, afin de protéger la sécurité du bord contre tout attentat des « cinquièmes colonnes ». Offre accueillie avec reconnaissance.
Le 26 au matin, favorisé par le beau temps et l'absence de sous-marins, notre convoi parvint à la hauteur de la Bretagne et, peu d'heures après, en rade de Plymouth. Ce ne fut que le lendemain que nous pûmes prendre connaissance des grandes lignes de l'armistice datant déjà du 22.
L'adjudant Saphir lut à haute voix à un cercle impatient, un journal, puis une brochure éditée par la ville. Malgré certaines rigueurs comme celle de la clause coupant la France en deux, je fus frappé par l'habileté infernale d'Hitler, ména­geant l'existence d'un gouvernement français et surtout pre­nant l'engagement solennel de ne jamais utiliser la flotte fran­çaise. Quant au tracé de la zone d'occupation, il reprodui­sait d'une manière stupéfiante celui affiché au début d'octo­bre 1938, au lendemain de Munich, devant le 54, boulevard St-Michel et rue Soufflet. Il avait été recouvert aussitôt par des hitlérophiles inconnus, afin de ne pas donner d'avertisse­ment à la population parisienne.
L'accueil de la population britannique aux passagers de notre convoi fut extrêmement cordial : on sentait à la fois chez les Anglais la conscience qu'ils n'avaient pas pris une part suffisante aux épreuves survenues en France, mais aussi la volonté de protéger les arrivants."

Laurent Laloup le mardi 17 février 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution


Les Hommes Partis De Rien - Cassin (René)

"Soudain le mïsdship me fit un signe. Ma femme descen­dit dans la barcasse déjà garnie et j'y jetai mon sac de matelot et notre unique valise.
Nous voilà embarqués ! Cependant, à l'instant où la vedette sortait du port, une émotion profonde me cloua à mon banc. Je m'arrachais au sol natal. Pourrais-je vivre loin de lui, si nous étions vaincus ! Mourrais-je en exil ? Jamais je n'avais senti au même degré mon attachement charnel à la terre de mon pays. Heureusement en face de moi, j'avisai un capitaine, au bras cassé dans une gouttière de plâtre : il s'appellait Durif, lui aussi avait un rictus ; néanmoins il ironisait, il gouaillait, il promettait à voix haute que nous reviendrions bientôt. Du coup, je me ressaisis. N'avais-je pas fait la même promesse aux défunts du cimetière de Saint-Etienne ?
Désormais nous pourrions, durant cinquante-deux mois, affronter les dangers physiques et les épreuves morales : la patrie serait le pôle de nos espérances."

Laurent Laloup le mardi 17 février 2009 - Demander un contact

Recherche sur cette contribution

Dernière mise à jour le samedi 13 avril 2019

 

Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté





fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024  Hébergé par Nuxit  Temps entre début et fin du script : 0.77 s  8 requêtes