Geneviève Durand dite Sorya épouse Dreyfus Rosanis - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Geneviève Durand dite Sorya épouse Dreyfus Rosanis



Naissance : 23 juin 1912 - Paris 14e

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en janvier 1942

Affectation principale : Résistance intérieure / Brutus

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P2

Décès à 95 ans - 23 mars 2008 - clinique Monceau, Paris 17e

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 203682

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 17154

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Geneviève Durand dite Sorya épouse Dreyfus Rosanis - son Livre ouvert !
 

Nom de code : Brutus, de Jean-Marc Binot et Bernard Boyer :

Laurent le lundi 15 février 2010 - Demander un contact

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" Geneviève Sorya naît Geneviève Marie Thérèse Durand le 23 juin 1912 à Paris. Elle fréquente le conservatoire d’Art dramatique au début des années trente. Elle fait bientôt la connaissance du comédien Henri Dreyfus (1907-1981) connu sous le pseudonyme de Henri Murray, et donne naissance le 27 avril 1932 à une petite fille Nicole, Françoise, Florence Dreyfus, la future Anouk Aimée.

La jeune femme débute au cinéma en 1935 en interprétant un rôle secondaire dans une comédie «marseillaise», genre de film très à la mode à l’époque après le triomphe des pièces et films de Marcel Pagnol. C’est ainsi que le cinéaste franco-polonais Jean Esptein dirige Geneviève dans «Marius et Olive à Paris» qu’interprètent Marcel Barency et René Sarvil accompagnés du comique espagnol Pitouto. L’année suivante, l’actrice joue une femme de chambre dans, de nouveau une comédie, «L’homme du jour» réalisé par Julien Duvivier, avec une pléiade d’artistes des plus en vue comme Maurice Chevalier, la très dynamique Elvire Popesco, Josette Day, André Alerme, et le jeune Robert Lynen. Toujours en 1936, Geneviève apparaît dans «Les jumeaux de Brighton», une adaptation par Claude Heymann de la pièce de Tristan Bernard, avec Raimu dans le double rôle mais aussi Suzy Prim et Michel Simon. Le répertoire de Geneviève change du tout au tout en 1937 quand elle est dirigée par Jeff Musso dans «Le puritain» avec Jean-Louis Barrault en assassin, mais aussi Pierre Fresnay en policier obstiné et Viviane Romance en femme de mauvaise vie. Le film tiré d’une pièce du dramaturge irlandais Liam O’Flaherty permet au réalisateur de recevoir le prix «Louis Delluc» décerné pour la seconde fois depuis sa création.

En 1938, Geneviève retrouve Julien Duvivier pour «La fin du jour» qui a pour cadre une maison de retraite pour vieux comédiens interprétés en particulier par Louis Jouvet, magistral en bellâtre abject et pourtant pathétique, Victor Francen mais aussi Michel Simon à la fausse bonhomie. L’actrice joue encore en 1938 dans un film de Pierre Chenal, «La maison du Maltais» avec Marcel Dalio dans le rôle principal mais aussi Louis Jouvet, Viviane Romance, Jany Holt, Pierre Renoir, Fréhel, etc. Puis Geneviève Sorya est au générique de deux autres films, cette fois de pur divertissement: «Sur le plancher de vaches» (1939) avec Noël-Noël, Pauline Carton et Raymond Souplex, puis «L’irrésistible rebelle» de Jean-Paul Le Chanois qui raconte l’histoire d’un jeune premier alias Roland Toutain et de ses scénaristes en mal d’inspiration, Jean Tissier, Andrex et Gaston Modot. Mais les armées allemandes déferlent sur la France et le film le sortira qu’en 1942. Geneviève qui a tout à crainte de l’occupant prend le chemin du sud de la France avec sa petite fille tandis que son mari d’origine juive échappera à la déportation grâce à l’aide d’un officier allemand, ami de Michèle Alfa, comme le racontera plus tard Paul Meurisse dans ses mémoires. La guerre marque la fin de la courte carrière cinématographique de l’actrice.

Les spectateurs pourront néanmoins l’entrevoir quarante ans plus tard aux côtés de sa fille Anouk Aimée dans le film «Qu’est-ce qui fait courir David?» (1981) de Elie Chouraqui, avec Francis Huster dans le rôle-titre, Charles Aznavour et Magali Noël jouant ses parents. Geneviève Sorya décède presque centenaire, entourée des siens mais dans la plus totale discrétion, le 23 mars 2008, à la clinique Monceau de Paris. "

© Caroline HANOTTE

www.cineartistes.com 

Laurent le samedi 13 février 2010 - Demander un contact

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Nom de code : Brutus, de Jean-Marc Binot et Bernard Boyer

"..Comedienne de renom, Geneviève Durand * se morfond à Paris. Son mari, Albert Rosanis, né en Bulgarie et naturalisé français, a dû quitter la capitale pour Marseille en raison des persécutions antijuives. L'actrice veut se rendre utile et s'épanche auprès d'une amie connue avant guerre, Germaine Saffroy, laquelle lui fait rencontrer le docteur Poupault. Elle apportera le cour­rier en zone Sud. « Comment faut-il faire ? » interroge-t-elle. « Quand on veut servir son pays, on se débrouille », répond laconiquement le médecin. Sous le nom de Catherine Carré, elle effectue en tout dix-sept voyages entre Paris et Marseille. Geneviève Durand se souviendra toute sa vie de sa première mission. Munie d'une enveloppe cachetée, elle prend le train et choisit un compartiment de première classe. Par malheur, un officier allemand s'y installe à son tour. Alors que ce der­nier se rend aux toilettes, elle a brusquement l'idée de cacher son courrier sous le siège de son voisin, un endroit que per­sonne ne songerait à fouiller. Soulagée d'avoir réussi elle rend compte du succès de sa mission. Mais quelle n'est pas sa colère quand Poupault lui révèle qu'il s'agissait d'une mise à l'épreuve et que l'enveloppe ne contenait rien...

*Sous le pseudonyme de Sorya, elle joue au théâtre et tourne dans plusieurs films comme Les Jumeaux de Brighton (1936) de Claude Heymann. Le Puritain (1937) de Jeff Musso, La fin du jour (1938) de Julien Duvivier, L'Irrésistible Rebette (1940) de Jean-Paul Le Chanois."

Laurent le samedi 13 février 2010 - Demander un contact

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"....H. Murray fut le mari de Geneviève Durand et le père d'Anouk Aimée...."

Le Temps des passions: L'Allier dans la guerre Par Jean Débordes 

Laurent le mercredi 03 février 2010 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 13 février 2010

 

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