Anna Morvan épouse Durand / Sergeant - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Anna Morvan épouse Durand / Sergeant



Naissance : 25 février 1919 - Pleyben (29)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en novembre 1940

Affectation principale : Administration / Aux.Fém.Arm.Terre

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent

Décès à 96 ans - 13 avril 2015 - Paris 7e

Epouse d'André Durand 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 432415

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 17140ligne 37407


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Anna Morvan épouse Durand / Sergeant - son Livre ouvert !
 

Elles ont suivi de Gaulle - Histoire du Corps des Volontaires françaises, Sébastien Albertelli, Perr

"... D'autres Volontaires sont blessées au cours de cette nuit tragique. jacqueline de Guehegny a le front ouvert par une partie du plafond qui s'est détachée sous l'effet de l'explosion...Yvonne Gouzien, Rose Jardinier et Huguette Lafargue s'en sortent avec des blessures sans trop de gravité.....Anna Morvan est blessée plus grièvement.L'électricité ayant été coupée par l'explosion, elle descend dans le noir du premier étage voir ce qui s'est passé, sans savoir que l'escalier a été détruit. Elle bascule dans le vide et tombe sur Cécile Altheimer. Blessée aux vertèbres, celle-ci souffre en outre d'un "très violent choc nerveux"..."

Laurent Laloup le jeudi 11 juin 2020 - Demander un contact

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www.france-libre.net 

"Née Anna Morvan le 26 février 1919 à Keryéquel-en-Pleyben, dans le Finistère, dans une famille d’agriculteurs, Anna Durand refuse la défaite de juin 1940 et décide de rejoindre Londres, où elle s’engage dans les Forces françaises libres le 29 novembre 1940, sans en avoir prévenu ses parents.
L’une des premières à servir dans le Corps des volontaires féminines, commandé d’abord par Simone Mathieu puis par Hélène Terré, elle est affectée au quartier général de Moncorvo House. Lors du bombardement de la caserne de Hill Street, le 17 avril 1941, elle est grièvement blessée à la tête.
Après la formation du Comité français de la Libération nationale, le 3 juin 1943, et la fusion des Forces françaises libres avec l’armée d’Afrique, effective à compter du 1er août 1943, elle embarque à Glasgow, le 10 septembre 1943, à destination de l’Algérie, où elle oeuvre au Centre de transfusion sanguine de Mustapha, puis à la 1re unité administrative à Alger.
Après la Libération, elle est désignée pour rejoindre, à Paris, la direction des Auxiliaires féminines de l’armée de terre (AFAT), créées par Hélène Terré en janvier 1944, et regagne la métropole en décembre 1944.
Démobilisée le 30 juillet 1946, elle épouse, en 1948, l’adjudant André Durand, qui s’était illustré dans les rangs de la colonne Leclerc, à Koufra puis dans la campagne du Fezzan, et de la 2e DB.
Celui-ci étant appelé, plus tard, à travailler en Guinée Conakry, elle l’accompagne et met au monde, en 1952, sa fille Michèle. De retour en métropole en 1958, la famille s’installe à Brest puis à Bagneux, en région parisienne. Après le décès de son époux, à l’âge de 68 ans, elle vient à Paris, où elle a fait carrière à la Caisse des dépôts et consignations.
Entrée en qualité de pensionnaire à l’Institution nationale des Invalides le 3 décembre 2012, elle y est décédée le 13 avril 2015, dans sa 97e année, et a été inhumée aux côtés de son époux dans le cimetière de Kerfautras à Brest. Elle était officier de la Légion d’honneur, médaillée militaire, titulaire de la croix de guerre 1939-1945 avec palme, de la médaille commémorative 1939-1945 avec barrette « engagé volontaire », de la médaille commémorative des services volontaires dans la France Libre et de la croix du combattant volontaire 1939-1945."

Laurent le mercredi 27 janvier 2016 - Demander un contact

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Une Française libre, de Tereska Torrès

"Le sous-lieutenant Hackin... J'ai sa photo. La seule de nos offi­ciers du temps de Hill Street dont nous, celles d'alors, ayons gardé un souvenir pur. La seule qui était toujours humaine, dont le sou­rire, l'air de bonté, me réchauffaient le cœur dans cette caserne glaciale.
La seconde citation est également à titre posthume : la croix de guerre est remise à Yvonne, pour sa meilleure amie Moune. Yvonne gardera la médaille pour la donner après la guerre aux parents de Moune.
J'entends comme dans une brume ces mots : à l'ordre de l'armée... croix de guerre... palmes de bronze à la volontaire Valentine Mallaroche.
« Volontaire d'une conduite exemplaire, vivra dans le souvenir de ses camarades du corps féminin comme un modèle de courage calme et d'abnégation souriante. Morte pour la France à son poste au cours du bombardement du 16 au 17 avril 1941. »
Valentine, ce nom qu'elle n'utilisait jamais. Elle devait le trou­ver ridicule. C'était Moune, son nom. C'est Moune qui, en plein bombardement, s'est offerte pour aller à la cuisine faire du café pour les filles qui gardaient le toit de la caserne et qui y a trouvé la mort. C'est vrai qu'elle était toujours prête à rendre service. C'est vrai qu'elle était courageuse, gentille et qu'elle se conduisait très bien, pauvre petite Moune.
Ensuite, Wagon et Morvan ont reçu la croix de guerre avec étoiles d'argent pour « avoir fait preuve du plus grand courage ». Elles ont toutes les deux été blessées dans le bombardement. Je les connais depuis la première heure, car elles sont du premier groupe, et pourtant je les connais à peine. Wagon est une blonde assez forte plus âgée que nous et Morvan est une petite Bretonne, gaie et gentille.
Ensuite, nous avons défilé devant le Général. Après la revue, le Général, accompagné de toutes les « huiles », est venu à Moncorvo pour un vin d'honneur."

Laurent Laloup le lundi 23 février 2009 - Demander un contact

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Extrait de "Souvenirs d'un médecin de la France libre" de Charles ROBET



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Laurent Laloup le dimanche 27 avril 2008 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 11 juin 2020

 

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