Guy Albert Charles Ducourau - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Guy Albert Charles Ducourau



Naissance : 15 avril 1923 - La Fère (02)

Point de départ vers la France Libre : Nord Afrique

Engagement dans la France Libre : en juillet 1943

Affectation principale : FNFL / marine de guerre

Marine Portsmouth, Chevreuil, La Surprise

Matricules : 5861 T39, 986 FN43

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : quartier-maître mécanicien

Décès à 96 ans - 26 aout 2019 - Saint-André-de-l'Eure (27)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 196769

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 4547

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 16661


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Guy Albert Charles Ducourau - son Livre ouvert !
 

"... On vient voir notre patron. On a beaucoup souffert avec les Allemands mais pour nos gamins, faut qu’on passe la main !» A 85 ans, Guy Ducourau, de l’association France Libre, est heureux d’être là à Colombey-les-Deux-Eglises. Il attend les officiels qui vont inaugurer le Mémorial de Gaulle en ce 11 octobre, cinquante ans après la venue du chancelier allemand Konrad Adenauer à la Boisserie, la résidence du général. ..."

www.republicain-lorrain.fr 

laurent le vendredi 04 septembre 2009 - Demander un contact

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membre de l’équipage de La Surprise en 1944

Extrait de www.france-libre.net/revue_ffl_23.pdf 

"... Avec l’assentiment de l’amiral Girardon et de l’amiral Chaline, Gérard Bohan, vice-président et secrétaire général de l’amicale, charge au nom du comité directeur, par une lettre datée du 10 décembre 1985, Guy Ducourau – qui était membre de l’équipage de La Surprise en 1944 – de «traiter de la participation des Forces navales françaises libres auprès des différents musées relatant l’histoire du débarquement des forces alliées sur les côtes de Normandie».

Dans le cadre de cette mission, qui concerne non seulement le musée d’Arromanches, mais l’ensemble des musées consacrés au débarquement, Guy Ducourau doit, comme le rappelle l’amiral Chaline, président de l’association des FNFL dans une lettre datée du 6 décembre 1988, « visiter au nom de l’Association les musées des plages de Normandie relatant l’histoire du débarquement de juin 1944 pour y constater la place donnée aux FNFL » et « prendre tous contacts utiles » avec les « conservateurs et toutes autres personnalités en vue de promouvoir et mettre en évidence le plus possible, dans ces musées, la part importante prise par les Forces navales françaises libres avant, pendant et après le débarquement ».

Ainsi, à Sainte-Marie du Mont, le maire, Michel de Vallavieille, fondateur et directeur du musée d’Utah Beach, lui laisse entière liberté pour garnir une grande vitrine à l’entrée et la salle de projection. Pour décorer ce nouvel espace, Guy Ducourau a réalisé, à ses frais, 17 blasons de navires FNFL, des reproductions de médailles, 18 tableaux de maquettes, un fronton et un insigne FNFL, enfin, des maquettes de navires, ainsi que celle du débarquement à Utah (2m50 x 1m25), comprenant 310 bateaux et barges. De même, il a réuni 28 photos et 17 documents de guerre des FNFL, un historique et une description des landings, un récit détaillé de l’opération Fabius d’avril 1944, une copie du journal de bord de l’Aconit et un aigle allemand provenant d’un Scheel-Boat. Le dépôt de ces pièces a été réalisé en plusieurs étapes entre le 13 août 1986 et le 28 mars 1989.A chacun de ces envois, M. de Vallavieille a répondu par une reconnaissance de réception précisant que si, « pour une raison majeure où ces souvenirs devraient être enlevés du musée » il s’engage « à les restituer aux FNFL », que « ces souvenirs doivent être exposés en bonne place au musée, ou rendus, mais restent la propriété de l’Association des FNFL. ».

Au terme de ce travail imposant, très satisfait « de pouvoir matérialiser », comme il l’écrit dans une lettre datée du 7 janvier 1987 adressée à Guy Ducourau, « le souvenir des marins de l’Aconit et de La Renoncule participant aux opérations de 44 », M. de Vallavieille organise une réception au musée, le 14 juin 1991, où sont conviés les vétérans de ces deux navires, ainsi que journalistes et photographes. La presse régionale s’en fait d’ailleurs l’écho, qu’il s’agisse de Ouest-France, qui titre son article : « Musée d’Utah Beach. Installation d’une maquette du Débarquement », ou de La Presse de la Manche, qui évoque : « Des marins français libres à Utah Beach 47 ans après ».

Quinze années se sont écoulées quand, en 1999, Guy Ducourau rend une visite aux musées du Débarquement, à l’occasion des cérémonies du cinquantecinquième anniversaire. A Sainte-Marie du Mont, il a la surprise de découvrir dans la vitrine des FNFL une maquette du Georges Leygues, navire non-FNFL, avec une plaque en bronze indiquant : « Croiseur Georges-Leygues des Forces Navales Françaises Libres ». Un exemplaire du même modèle a d’ailleurs été offert à chacun des musées des plages du Débarquement.Le 28 avril 2000, une intervention auprès de l’amiral Brack de Lapérière, successeur de Raymond Triboulet au poste de président du Comité du débarquement échoue, l’amiral n’ayant pas pris le temps de l’écouter. Au moins obtient-il que M. Benoît Noël, premier adjoint de Sainte-Marie du Mont et responsable de la disposition du musée d’Utah Beach, retire la maquette du Georges Leygues d’une vitrine où il n’a pas sa place.

Revenant au début de septembre 2006, il peut constater que les choses n’ont fait qu’empirer.

Au musée d’Utah Beach, la grande vitrine bien exposée à l’entrée n’existe plus. Il faut monter au premier étage, pour trouver, dans une vitrine de 2m x 2m sans profondeur, quelques vestiges de la foule de souvenirs qui avaient été réunis : les maquettes de La Surprise, de l’Aconit et du Chasseur 5, un béret de matelot avec le ruban FNFL, le tout sans explication sur le rôle de la France libre. Et quand Guy Ducourau intervient auprès des responsables du musée pour demander ce qu’il est advenu de la grande maquette du débarquement à Utah, il lui est répondu qu’elle a dû être brûlée ou qu’elle est passée en étagère.

Au musée d’Arromanches, là aussi, la vitrine consacrée aux Forces navales françaises libres, plus petite qu’à l’origine, a été déplacée. En outre, elle mêle aux FNFL des unités françaises non-FNFL. En effet, une maquette du Georges Leygues (c’est-à-dire la copie de celui qui était présent à Utah Beach), un pavillon à son nom marqué du 6 juin 1944 et deux tapes de bouches à feu en bronze ont été ajoutés, avec le récit de l’action du Georges Leygues et du Montcalm devant les plages du débarquement.

La place dévouée aux FNFL s’en est donc ainsi trouvée réduite, avec une déficience d’explication sur les objets présentés. Outre les imprécisions, cette vitrine n’est d’ailleurs pas exempte d’erreurs puisqu’il est indiqué, au sujet de la fusion des Forces navales françaises libres et de la Marine, le 4 août 1943, que « tous les actes d’engagement dans la France libre ont été détruits ».

De même, la vitrine dédiée aux Forces aériennes françaises libres a connu une réduction drastique du nombre des souvenirs (qui avaient été confiés au musée par le commandant Robert Bimont, ancien vice-président de l’Amicale des FAFL). Tout au plus y aperçoiton une plaque émaillée et une copie d’affichette présentée comme étant l’Appel du 18 juin.

Il apparaît donc qu’après quelques années d’expositions, la plus grande partie des souvenirs confiés aux musées par les Français libres, grâce aux soins de Guy Ducourau pour les FNFL, a été retirée des vitrines. Mais le plus grave, dans l’affaire, c’est que plusieurs de ces blasons, maquettes, tableaux ou photos ont tout simplement disparu, sans que personne ait pris la peine de s’enquérir de l’avis de ceux qui demeuraient leurs propriétaires légitimes, en contradiction avec les engagements pris "

Laloup laurent le lundi 15 octobre 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le vendredi 04 septembre 2009

 

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