Francesco François Di Dio - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Francesco François Di Dio



Naissance : 30 avril 1921 - Valguarnera, Enna, Sicile, Italie

Activité antérieure : liberal / cadre

Nationalité : Italien

Engagement dans la France Libre : Tunisie en juillet 1943

Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / RMT

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 1c

Décès à 84 ans - 22 juin 2005 - Castillon-Massas (32)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 184809

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 15364ligne 15497

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Croix de Guerre, suivant l'Ordre Général n° 2 du 3 janvier 1945, attribuée à :
DI DIO François du R M T.

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Croix de Guerre, suivant l'Ordre Général n° 2 du 3 janvier 1945, attribuée à :
DI DIO François du R M T.

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François Di Dio
Né le 30 avril 1921 - Enna, Sicile, Italie
Décédé le 22 juin 2005 - En Pelat, 32, à l'âge de 84 ans
Éditeur, écrivain

Photo wikipedia.org



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Laurent Laloup le mercredi 23 septembre 2020 - Demander un contact

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François Di Dio (né à Enna en Sicile en 1921 et mort le 22 juin 2005 près de En Pelat dans le Gers) était un éditeur et écrivain français. Il a fondé et dirigé les éditions Le Soleil Noir (1947-1982). Il a été le compagnon de l'indianiste et traductrice Nicole Ménant qui fut aussi son bras droit dans l'édition.

Enfance et adolescence

D'origine sicilienne par ses parents, le jeune François Di Dio a grandi à Alger où sa famille s'était installée après avoir fui le fascisme vers 1928. Au lycée, il découvre avec passion la typographie alors qu'il était en charge d'une petite revue imprimée par un certain Monsieur Marcel. Après le baccalauréat, tout en s'inscrivant en Droit, il découvre l'œuvre d'Arthur Rimbaud, croise Philippe Soupault, Albert Camus, Claude Roy, Emmanuel Roblès chez l'éditeur Edmond Charlot alors que la guerre commence sur le continent et que la résistance s'organise dans les rues d'Alger. Il rencontre également les peintres Maria Manton, qui réalise son portrait, et Louis Nallard.

De 1943 à octobre 1945, Di Dio rejoint la Division Leclerc : il connaît la Campagne de France qui le mène du sud de l'Italie jusqu'en Alsace et au-delà du Rhin.

Le premier Soleil Noir
Après avoir trouvé en 1946 du travail au TEC (Travail et Culture) comme secrétaire, il écrit à Paul Eluard qui lui ouvre sa bibliothèque, le présente à des compagnons fous de livres comme lui. Il crée alors les Presses du Livre français, 29 rue de l'Échaudé dans le VIe à Paris où il publie entre autres Jean Paulhan et Kafka, tous deux illustrés par des gravures de Wols.

L'exposition internationale du Surréalisme de 1947 chez Aimé Maeght à Paris le marque profondément. Grâce à la poétesse Nora Mitrani il rencontrera André Breton en 1949. En lisant Arcane 17, Di Dio découvre une phrase du mystique Eliphas Levi : «Osiris est un dieu noir, la parole énigmatique que l'on jette à l'oreille de l'initié». L'idée d'une collection de littérature et d'art, «Le Soleil Noir», est née avec la bénédiction de Breton.

Y seront publiés entre autres des poèmes français de Ghérasim Luca avec des illustrations du peintre roumain Jacques Hérold, des poèmes de Jean-Pierre Duprey, un texte de Camille Bryen illustré par Jean Arp. Avec Charles Autrand, il lance également entre 1950 et 1953 la revue Positions (3 numéros dont le "Premier bilan de l'art actuel") qui eut parfois des ennuis avec la censure. Son édition de Justine du Marquis de Sade, préfacée par Georges Bataille incluant une gravure de Hans Bellmer ne fut pas inquiétée bien que Di Dio eût effectué par principe le Dépôt légal.

En 1954, il met en sommeil la collection du Soleil Noir qui sera diffusée par son complice Éric Losfeld. Il part pour un long périple en Inde d'où il ramène les matériaux d'un ouvrage publié conjointement avec Nicole Ménant, Gita Godiva (préf. de Marguerite Yourcenar, éd. Emile Paul); puis va en Afrique subsaharienne où il réalise plusieurs films dont Les Funérailles dogons, au Mali, avec Marcel Griaule. Le disque issu de ce travail obtient le prix de l'Académie Charles-Cros l'année suivante.

fr.wikipedia.org 



Article publié le 29 Juin 2005
Par ANDRÉ VELTER
Source : LE MONDE
Taille de l'article : 362 mots

FRANÇOIS DI DIO,
L'HOMME-VOLCAN DE L'ÉDITION
La destinée de François Di Dio est si singulière, si scrupuleusement exemplaire, qu'elle marque d'un trait de feu, irréductible et pur, l'époque de cendres refroidies où nous sommes. Il vient de mourir dans la nuit de l'été, à En Pelat, son refuge du Gers, le 22 juin dernier.
Né en 1921 au centre de la Sicile, à Enna, il fuit avec son père l'Italie fasciste, étudie à Alger, rencontre dans cette ville le libraire-éditeur Charlot qui, le premier, lui donne le goût des livres. En 1942, il rejoint les forces françaises libres de l'Armée d'Afrique, puis gagne l'Angleterre et participe à la campagne de France dans les rangs de la 2° DB avec le général Leclerc.
En 1948, à Paris, il fonde Les Presses du livre français qui, en 1950, deviendront Le Soleil Noir. Ces deux intitulés, apparemment contraires, comme dérivés de sphères éloignées sinon opposées, révèlent pourtant la personnalité de François Di Dio qui portait au plus haut point le sens de l'honneur et celui de la révolte, alliant fougue et fidélité, noblesse et provocation. En fait, il gardait en toute circonstance une âme de combattant et un profil d'insoumis.
C'est ainsi qu'il publie Sade, non pas sous le manteau, mais avec préface de Bataille, illustrations de Bellmer et envoi au dépôt légal ! C'est ainsi qu'il incite les poètes à répondre, en 1952, aux questions suivantes : 1° La condition d'homme révolté se justifie-t-elle ? 2° Quelle serait, d'après vous, la signification de la révolte face au monde d'aujourd'hui ? Publiées, les réponses dessinent spontanément une sorte de nouveau champ magnétique, proche du Surréalisme mais sans lui être inféodé.
Très vite, Le Soleil Noir irradie, crée, en dehors de toutes les lois éditoriales, des livres inouïs qui sont des mises en espace à la mesure démesurée des poètes, des peintres, des sculpteurs invités. La litanie des noms rassemblés alors par François Di Dio compose désormais, à un demi-siècle de distance, un chant quasi magique qui garde sa force d'appel et de surrection : Ghérasim Luca, Jean-Pierre Duprey, Stanislas Rodanski, Claude Tarnaud, Claude Pélieu, Joyce Mansour, Alain Jouffroy, Michel Bulteau, Jacques Herold, Magritte, Miro, Toyen, Monory, Erro, Velickovic, Berrocal, Kowalski... et tant d'autres qui doivent à cet homme-volcan, à ce grand frère strombolien, d'être sortis de l'ombre pour aveugler, pour disqualifier et pour fuir la fuite résignée des jours.

www.lemonde.fr 

Laurent le vendredi 09 octobre 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le lundi 10 juillet 2023

 

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