Marthe Vetch épouse de Villèle / Deruytter - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Marthe Vetch épouse de Villèle / Deruytter



Naissance : 10 mai 1912 - Saint-Paul, La Réunion

Point de départ vers la France Libre : Afrique

Engagement dans la France Libre : Somalie en janvier 1943

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / secrétaires

Epouse de Robert Deruytter 

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 14907


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Marthe Vetch épouse de Villèle / Deruytter - son Livre ouvert !
 

Projet d’opération remake pour un remorqueur-espion
www.lexpress.mu 

" Il suffit qu’un homme de Lettres, de surcroît passionné d’histoire militaire contemporaine, s’intéresse à un épisode peu connu de la Seconde Guerre mondiale, pour que remontent glorieusement à la surface de notre mémoire collective des témoignages de courage, de sacrifices, d’héroïsme mais aussi d’amateurisme. Ce lettré passionné d’histoire militaire est Victor Petit de la Rhodère. Il s’intéresse, en 1981, à la tentative de débarquement d’un espion britannique et de son compagnon mauricien dans la Réunion pétainiste de l’Occupation, dans le but d’y implanter un réseau de renseignements, pouvant informer la France Libre du Général de Gaulle et les Forces Alliées des faits et gestes des autorités et des partisans pétainistes et germanophiles, à l’île soeur. Victor Petit de la Rhodère ne tarde guère à jeter son dévolu sur le Portia, bon et loyal remorqueur au service de la compagnie Taylor Smith Co Ltd, pour la bonne raison que cette embarcation a transporté à la Réunion, en mars 1942, l’espion anglais, non pas James Bond, alias 007, mais plus simplement et plus véridiquement Peter Simpson Jones et ses compagnons indocéaniques, dont le Seychellois Le Marchand et les Mauriciens Pierre Arnulphy, Paul Portal, Henri Perdreau et Franck Valéran. Ce dernier commande, en 1981, l’ancien bateau de pêche, Romaya, spécialisé, depuis, en excursions nautiques autour des îles au nord de Maurice. Une sortie, mettant en péril des collégiennes du QEC, mettra fin prématurément, à ses activités touristiques. Preuve s’il s’en faut de l’omnipotence de la bourgeoisie d’Etat. L’Express signale aussi que des personnalités réunionnaises veulent acquérir le Portia pour le transformer en bateau-musée, en raison de son implication dans l’opération menée par l’espion Simpson Jones. Ce journal se réfère ensuite au Tome V du Mémorial de la Réunion, (pages 66 et suivantes) pour narrer les péripéties de cette opération. Peter Simpson Jones est chargé par ses supérieurs de sélectionner, à la Réunion, les éléments gaullistes les plus sûrs et les plus compétents, pour y organiser la Résistance contre les menées pétainistes et germanophiles. Son meilleur contact y est Michaël de Villèle, connu pour ses sentiments gaullistes et anti-pétainistes, mais surveillé de près ainsi que les siens par les autorités à la solde du gouvernement de Vichy. L’épouse de Villèle, née Marthe Vetch, est de souche écossaise, ce qui ne joue guère en sa faveur. Simpson Jones arrive à Maurice en janvier 1942 et commence à recruter des compagnons en vue d’une opération de débarquement à la Réunion et de prise de contact. Il recrute Pierre Arnulphy, un ancien employé mauricien de l’établissement sucrier réunionnais de Savannah mais déporté à Maurice peu après l’armistice de mai 1940. Il connaît certes la Réunion mais y est aussi connu de tous, cas classique où l’inconvénient annule l’avantage et devient handicap. La suite de l’histoire le prouvera amplement. Le Mémorial insinue également qu’un ardent désir de rejoindre, même secrètement, une dulcinée réunionnaise ne serait pas étranger à son acceptation d’accompagner Simon Jones à la Réunion. A en croire ce livre, nul ne peut servir à la fois Mars et Vénus, accusant du même coup Arnulphy de se retrouver plus d’une fois en situation cornélienne, déchiré entre les élans de son cœur et la prudence, de rigueur dans toute opération d’espionnage, en territoire ennemi. Le 18 mars 1942, le Portia arrive au large de Saint-Gilles. On met à l’eau une chaloupe que propulsent à la rame Portal et Perdreau et qui doit conduire à terre Jones, Arnulphy et des centaines de kilos de matériels divers, dont entre autres, de quoi faire fonctionner un poste émetteur et récepteur radio auquel il ne manquera en fin de compte que les fils de connexion, le rendant inutilisable. Au large de Saint-Gilles, Arnulphy commet une erreur fatale. Il confond les lumières de la ville avec celles de simples barques de pêcheur, avec pour résultat que la distance à accomplir à la rame est trop grande pour que la pirogue puisse, en quelques heures et de nuit, débarquer à terre Arnulphy, Jones et les équipements et regagner au large le Portia. Voilà donc quatre étrangers à terre, sans compter la présence d’une pirogue mauricienne dans le lagon de Saint-Gilles. On ne peut laisser derrière soi meilleure carte carte de visite. Impossible de relater ici toutes les péripéties et autres implications d’un séjour de plusieurs jours de quatre étrangers suspects en territoire pétainiste. Sachons seulement qu’ils parviennent à signaler à Maurice leur situation de détresse et la nécessité de revenir les chercher au plus vite. L’heure du départ arrive. Leurs complices réunionnais mettent à leur disposition une barque en mauvaise condition car elle ne doit pas revenir à Saint-Gilles. En pleine passe de l’Hermitage, Saint-Gilles, endroit infesté de requins, la barque qui fait eau de partout, est renversée par une vague. Arnulphy et Perdreau se noient. Simpson Jones et Portal parviennent à se hisser sur la coque renversée de la chaloupe. Ils doivent réclamer de l’aide. Les secours arrivent mais aussi des dénonciateurs qui les livreront à la police réunionnaise. Leurs complices sont aussi arrêtés, envoyés pour être jugés à Tananarive et condamnés. Ils échappent de justesse au peloton d’exécution. Heureusement pour eux, Madagascar passe bientôt sous contrôle anglais et gaulliste. Les complices réunionnais de Simpson Jones peuvent donc retourner sains et sauf à l’île sœur où ils sont accueillis en héros de la Résistance. Le Portia leur a porté meilleure chance qu’à Arnulphy et Perdreau. "

baladescreoles.wordpress.com 

"... Rapidement, Ignace de Villèle est lui aussi arrêté et jeté en prison. Puis Michaël. Ainsi que Fanucci et Manès. Plus un autre employé de l’usine de Savanna, un certain Louis L’Estrange, qu’il avait fallu mettre dans la confidence. Et Marthe Vetch également, qui sera… internée à l’hôpital de Saint-Paul. Les prisonniers sont transportés à Madagascar, que les Britanniques occuperont moins de deux mois plus tard. ..."

Laurent Laloup le vendredi 04 septembre 2020 - Demander un contact

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Marthe VETCH

Née le 10 mai 1912 - Saint-Paul, Réunion

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Réponse :

Et arrière petite fille de Francis VETCH, consul de Grande Bretagne à l'île Bourbon, né le 30 septembre 1799 à Haddington, Ecosse, Grande Bretagne


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Dernière mise à jour le vendredi 04 septembre 2020

 

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