Jean Cren - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean Cren



Naissance : 1er avril 1921 - Relecq Kerhuon (29)

Activité antérieure : ouvrier / artisan

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : FAFL / parachutistes

Commandos, chasseurs, muté armée de terre 15 05 1943

Matricules : 633 CAS42 424 FN42

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : Quartier-maître fusilier

Décès à 48 ans - 8 janvier 1970 - Brest, Finistère

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 150123

Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 3603ligne 6116

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 13003ligne 22615


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Des violences verbales et physiques contre les gendarmes

De 1942 à 1944, ce sont les gendarmes eux-mêmes qui sont les victimes récurrentes de la violence des militaires, essentiellement français. Si on ne compte que deux actes de rébellion et de voies de fait contre les agents de la prévôté pour l’année 1942, ce nombre passe à huit pour l’année 1943 – dont cinq sont des cas graves ayant causé des blessures, surtout aux prévôtaux mais aussi aux militaires interpellés – et à sept pour l’année 1944. À ces violences, il faut ajouter les nombreux outrages et manifestations d’hostilité mentionnés dans nombre de procès-verbaux relatant l’arrestation de militaires des FFL. Il n’est pas étonnant que les prévôtaux s’exposent à l’insulte lorsque, chargés de veiller à la bonne tenue des militaires français en permission à Londres ou du contrôle des titres d’absence, ils endossent l’habit du « trouble-fête ». Ainsi, au cours des patrouilles qu’ils effectuent à Londres ou à la demande des autorités anglaises, les gendarmes sont amenés à contrôler un grand nombre de militaires venus s’y divertir. Parmi eux, beaucoup d’absents illégaux ayant quitté leur unité sans autorisation. Si la plupart du temps ces hommes se laissent ramener à leur unité par les gendarmes sans protester, il arrive qu’au cours de ces contrôles de routine les militaires s’en prennent physiquement aux forces de l’ordre, comme le montre, parmi d’autres, cette affaire du 6 janvier 1942, qui concernent deux marins des FNFL. Consignés à bord de leur navire, ils s’enfuient pour Londres où ils sont contrôlés par les gendarmes :
« Le 6 janvier 1942, nous, maréchaux des logis Floquet et Flachat, de service dans Londres et passant dans la salle d’attente du métro de Picadilly, constatons la présence de deux marins des FNFL. Nous les invitons à nous présenter leurs pièces d’identité, l’un d’eux que nous reconnaissons pour être Tommasi, déclare qu’il ne possède aucune pièce, ni son camarade. Nous les invitons à nous suivre ce qu’ils font aussitôt. Peu après […] le nommé Tommasi […] a porté un coup-de-poing au maréchal des logis Flachat puis s’est sauvé avec son camarade(78). »
Les deux matelots regagnent leur bord où ils sont reconnus et appréhendés par les gendarmes quelques heures plus tard. Il n’est guère surprenant que les deux hommes aient cherché à échapper à la police, leur délit d’absence illégale menaçant de révéler leur évasion. Mais un nombre non négligeable de militaires refuse purement et simplement de se laisser arrêter par la police, au risque d’aggraver une sanction qui sans cette résistance aurait été relativement minime. C’est le cas de l’artilleur Jean Gren, arrêté à Londres par la police anglaise et remis aux gendarmes qui l’arrêtent pour absence illégale. Il tente alors de leur échapper par tous les moyens. Aux gendarmes, qu’il blesse alors qu’ils tentaient de le maintenir, il avouera lors de son interrogatoire :
« Je reconnais qu’au cours de mon transfèrement en automobile, arrivé dans le Strand, j’ai voulu m’esquiver. J’ai dit au gendarme Deschamp : “Je veux me sauver”, et, en même temps, je lui ai donné deux coups de poing dans la figure et l’ai saisi à la gorge. La camionnette a stoppé et les gendarmes de l’escorte m’ont maîtrisé. J’ai crié : “Au secours, les Français à moi ! Je suis gaulliste !” Pendant cinq minutes je suis resté calme, mais, arrivé sur la place de Westminster, je me suis rebellé à nouveau et j’ai continué à ameuter la population par mes cris. J’ai frappé le gendarme Deschamps et le maréchal des logis chef Muzeau qui m’ont maintenu jusqu’à Dolphin Square(79). Je pensais qu’en criant et en ameutant la foule des camarades allaient m’aider à m’échapper des mains de la police. Je reconnais avoir arraché l’insigne de croix de Lorraine que le gendarme Deschamps portait sur sa vareuse et l’avoir jetée dans la rue. Je reconnais également avoir donné des coups de pied dans le bas-ventre du gendarme Bazin(80). »

Laurent Laloup le samedi 04 novembre 2017 - Demander un contact

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ecole.nav.traditions.free.fr 

Laurent Laloup le mardi 05 septembre 2017 - Demander un contact

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Additif

Le SHD de Vincennes converse un dossier à son nom sous la cote: GR 16 P 150123


Homologué F.F.L

PRIOL Gildas le lundi 04 septembre 2017 - Demander un contact

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date deces

Né le 1er avril 1921 au RELECQ-KERHUON (Finistère) - Décédé le 8 janvier 1970 à BREST (Finistère)

Marié à Marie Françoise Jacqueline GONIDEC, le 8 août 1957 à BREST (Finistère)

jean christophe rouxel le samedi 28 mai 2016 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le samedi 04 novembre 2017

 

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