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Marius Lucien Costiou - son Livre ouvert ! Evasion : On peut ajouter que le sergent-chef mécanicien Marius COSTIOU, est parti de France le 20 juin 1940, à bord du Farman quadrimoteur 122 numéro 19 « Altaïr » qui, décollant de Saint-Jean-d’Angély aux mains de l’adjudant-chef James DENIS et de l’adjudant Roger SPEICH (tous deux futurs Compagnons de la libération) emmenait à son bord 18 autres sous-officiers de l’école des radios-navigants. Au dernier moment, peu avant le décollage, le capitaine commandant l’escadrille, accompagné de sa femme, demanda à prendre place à bord. (Témoignage du colonel James DENIS publié dans le numéro 128 de 1989 de la revue Icare « Les FAFL tome 1, « la naissance au Moyen-Orient ».
Arrivés sans encombre en Grande-Bretagne, trois des « évadés » changèrent d’avis et demandèrent à retourner en France. Des seize aviateurs restants, tous engagés dans les forces aériennes de la « Légion de GAULLE », six ne virent pas le jour de la victoire et furent tués en service aérien. La plupart de ces hommes embarquèrent quelques semaines plus tard à Liverpool, pour la fameuse opération de Dakar, puis la campagne du Gabon, le Tchad, etc.…
La liste complète, y compris ceux qui demandèrent à rentrer, figure dans un article écrit par un autre évadé, le sergent radio Raymond DISPOT, publié dans le numéro 102 de 1982 de la revue Icare « Les lignes aériennes militaires ». On peut aussi se référer au livre « Cap sans retour » de madame Germaine L’HERBIER-MONTAGNON. MORIEULT Yves le samedi 30 janvier 2016 Recherche sur cette contribution | |