Adrien Conus - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Adrien Conus



Naissance : 23 avril 1900 - Moscou, Russie

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Afrique

Engagement dans la France Libre : AEF en aout 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / BM2

BM2, spahis, parachutiste

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : chef de bataillon

Décès à 47 ans - 1er septembre 1947 - Bangui, Centrafrique

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 141177

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 1428

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 12230ligne 12231ligne 12233


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Adrien Conus - son Livre ouvert !
 

" IAM MISSION EUCALYPTUS: BCRA agents: Adrien Conus, Philippe Saillard, Gaston Pellat, Max Stern, Fernand G. Viat & Henri Bourgeois (plus 5 SOE-F) were landed on LZ Izemore, near Nantua, Ain on 6 July 1944. Objective - Evaluate the situation in the Vercors, arm and instruct the maquis in guerrilla tactics. Conus joined the Vercors maquis and later volunteered for an operation with the Oisian maquis where on the 23 July he was captured by the Germans. Conus narrowly escaped being executed and rejoined his team. Lt Col Viat was awarded the DSO following his actions in preventing 35000 retreating German troops crossing the Loire at Nevers and blocking the Belfort gap."

Donc Gaston Pellat a rejoint l'Angleterre.

Jacques Ghémard le mercredi 10 avril 2024 - Demander un contact

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Laurent Laloup le dimanche 04 avril 2021 - Demander un contact

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Laurent Laloup le dimanche 04 avril 2021 - Demander un contact

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Vente aux enchères

" Souvenirs du Lieutenant-Colonel CONUS brevet para anglais, paire de pattes de col d’officier des troupes coloniales, barrette de décorations rubans dont La Distinguished Service Order et Croix de Compagnon.
Décorations: Croix de Compagnon de la libération fabrication anglaise Pinches rétrocédée à la monnaie de Paris poinçon BR corne d’abondance, Distinguished Service Order, dans son écrin, photo dédicacée du Général Leclerc,copie de la citation DSO, éloge funèbre, revue et coupures de journaux relatifs aux exploits du commando. Cachet officiel du Commando Conus (Marianne)"

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Laurent Laloup le dimanche 04 avril 2021 - Demander un contact

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Le colonel Conus raconte son incroyable évasion... d'un peloton d'exécution

« Le 21 juillet, le Vercors était entièrement encerclé et d'après les renseignements parvenus au P.C., on pouvait déjà se rendre compte qu'il ne s'agissait pas seulement d'une opération ayant pour but de dégager les itinéraires, mais d'une attaque en force par plus de 30.000 Allemands.
« Le lieutenant-colonel Hervieux, commandant la défense du Vercors, demande un officier pour faire une liaison avec le « maquis » de l'Oisans, afin de les mettre au courant de cette menace et préparer leur participation au combat.
« Je me propose pour effectuer cette mission.

« Tout à coup, au moment où nous nous approchons du pont de la Greshe, à l'entrée du village, des balles sifflent tout autour de nous et bientôt nous sommes complètement encerclés par un détachement allemand. Impossible de fuir, nous sommes prisonniers.
« Après quelques hésitations, les soldats nous conduisent à leur officier, qui observe à notre égard une attitude correcte. Mais il nous apprend qu'il va nous remettre entre les mains de la police allemande qui vient justement d'arriver dans le village.
« Après nous avoir fortement brutalisés, les policiers procèdent à une fouille minutieuse. J'avais sur moi 180.000 francs et une micro-photo du code secret de la radio, que je réussis heureusement à dissimuler entre deux doigts. Pendant une heure nous sommes ainsi malmenés et ces brutalités sont constamment accompagnées de cette question : « Tu viens d'Alger ou de Londres ? », suivie de menace de mort.
« Au cours d'un passage à tabac, je m'écroule sur le sol et réussis à enfouir le précieux code dans le gravier.
« On nous fait ensuite monter dans un car, accompagnés de trois jeunes gens ramassés également près de Saint-Guillaume. Nous sommes assis chacun sur une banquette distincte. Nos gardiens montent et nous démarrons en direction de Vif ; ainsi nous sommes conduits dans une ferme près de Saillants.
« On nous fait descendre et nous sommes alignés dans la cour.

« Pendant six heures, les boches nous frappent à coup de pieds, de talons, de poings ou de cannes.
« Estimant sans doute que j'étais le chef de cette expédition, ils me prennent à part et s'acharnent sur moi d'une façon toute particulière. C'est ainsi qu'ils me menacent constamment de me crever les yeux, et même tentent plusieurs fois de passer à exécution en jetant contre mon visage l'extrémité ferrée d'une canne de montagne. J'esquive les coups mais mon front porte encore l'empreinte de cette sauvagerie. Puis ils me déboîtent les épaules en me tenant fortement les coudes derrière le dos. Entre deux brutalités ils me répètent sans cesse cette éternelle question : « Es-tu de l'A.S. d'Alger ou de Londres ? » Je ne réponds pas.
« Vers 21 heures, on nous reconduit vers le car, après nous avoir retiré tout ce que nous possédons. Nous comprenons alors avec certitude que nous allons être fusillés. Quinze Allemands montent avec nous et nous conduisent sur la route de Saint-Guillaume, vers une ancienne cimenterie.
« On nous fait descendre de la voiture avec les brutalités habituelles. Nous nous réunissons autour de Jail, et au milieu des moqueries allemandes faisons à haute voix une courte et dernière prière.

« Jail demande ensuite pardon à Dieu et à nous tous. Les Allemands éclatent de rire : « les terroristes font toujours leur prière avant qu'on les fusille », disent-ils. Le lieutenant Foyard répond dignement : « nous ne sommes pas des terroristes ».
« Les Allemands nous font ensuite monter le long du ravin au fond duquel coule le torrent, et nous nous asseyons dans un pré, les uns à côté des autres, en silence.
« Le peloton d'exécution se met en place à 20 mètres de nous et nous restons sous la garde de cinq hommes. Le feldwebel s'avance et crie : « les deux premiers ». C'est le lieutenant Foyard et un jeune qui se trouvent ainsi désignés. Sans dire un mot ils se lèvent et, la tête haute, avec une dignité suprême, marchent vers le lieu d'exécution. Ils se mettent à genoux et sont aussitôt massacrés de dos par sept ou huit Allemands armés de pistolets ou de mitraillettes.
« Puis le feldwebel revient et dit : « deux autres ». C'est au tour de Jail et d'un second jeune. Jail se lève et emmène avec lui son malheureux camarade, leur attitude à tous deux est magnifique de simplicité, de grandeur et de résignation. On se sentait déjà dans l'irréel.
« Ils sont aussitôt fusillés dans les mêmes conditions.

« Pour moi, j'avais remarqué que le feldwebel, après avoir appelé ses victimes, relevait son pistolet. J'étais épuisé par la fatigue de ces Iongues heures de marche et par les mauvais traitements. Mes épaules déboitées me faisaient horriblement souffrir, mais j'étais résolu à tout risquer plutôt que de me laisser abattre comme un chien.
« Sur ma poitrine découverte, un Allemand aperçut une médaille. Il dit « catholique » avec un tel accent que je devine que mon gardien est d'origine russe. « Si tu crains Dieu, lui dis-je, rate-moi ». D'un signe il m'indique qu'il désavoue la barbarie allemande. « Ce n'est pas nous, dit-il, ce sont les Allemands. » Mais il est passif.

« Voici le Feldwebel qui revient : « les deux derniers », crie-t-il.
« Je fais semblant de me lever avec peine. Je serre violemment la main du dernier jeune qui était à mes côtés, un jeune de 17 ans. Le pauvre gosse ne comprend pas et avec résignation et étonnement attend la mort. Je surveille d'un coin de l'œil le revolver ; dès que celui-ci est levé, d'un bond, je m'élance de toutes mes forces sur le sous-officier, qui tire sans m'atteindre, je le bouscule et je parviens au bord du ravin, à 10 mètres de là, sous le feu des mitraillettes des soldats et du pistolet du feldwebel. Je saute dans l'à-pic, profond d'une dizaine de mètres. Un arbre, heureusement, amortit ma chute. Poursuivi par les coups de feu de tous les Allemands, qui commencent à descendre la pente, je traverse le torrent et commence à m'engager dans les buissons de l'autre rive. Je réussis à me dissimuler dans un trou parmi les ronciers, où je me recouvre de feuilles mortes, de terre et de boue.

« Après avoir cherché trop loin, les Allemands se forment en ligne et avancent en fouillant chaque mètre de terrain. Par deux fois le sous-officier passe près de moi sans déceler ma présence, grâce à la nuit tombante.
« Les hommes sont alors disposés en cercle autour de ma retraite, à quelques mètres les uns des autres. J'entends dire qu'ils vont aller chercher les chiens.
« Alors, dans la demi-clarté d'une nuit splendide, je décide de tenter le tout pour le tout. Je réussis à passer entre deux sentinelles, en direction du Sud-Est, vers l'Oisans. Je parviens au bord du Drac au début de l'après-midi du lendemain.
« Une vieille femme me rencontre, j'étais effrayant à voir : mon visage arraché par les coups allemands, par les épines, mes effets en lambeaux. Je suis aussitôt hébergé, soigné, nourri. Dans un petit village, je rencontre le curé. Il m'accueille et me conduit au passage du Drac. À 16 heures, je suis reçu par les F.F.I. qui me conduisent à l'officier commandant le secteur de la Mure et, de là, au commandant Bastide, à qui je fais mon rapport.

« Ma mission était exécutée. »

Extrait de la Revue de la France Libre, n° 2, novembre 1947.

ROUMEGUERE le lundi 21 décembre 2015 - Demander un contact

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marcel chretien et conus

Mon pere Marcel Chretien a retrouvé Conus après la 2nde guerre mondiale. Ils se connaissaient des ffl.
Ils se sont rencontrés rue de la Gaîté a Paris.
Conus lui a dit : tu as l'air d un lion en cage. On manque d'officiers ayant de l’expérience pour l encadrement.
Malgré la décision d'affectation mon père refusa d'aller à Djibouti.
Il fera sa demande le 21 février 1946. Cette décision changera le cours de sa vie et la notre.
Il est décédé en Indochine en mars 1951.

chretien michele le samedi 02 août 2014 - Demander un contact

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Adrien CONUS

roumeguere le samedi 16 février 2013 - Demander un contact

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J'ai connu Adrien Conus

Je suis le fils de (Jules) François Bourdon lieutenant sous les ordres de Conus alors commandant de la mission interaliée à Lyon. 60 Montée de Choulan. En 1944. J'avais sept ans, je vivais avec mon père et mangeais à la même table que le commandant. Celui-ci m'avait demandé ce que je voulais comme jouet. "Une voiture à pédale" Son ordonnance a trouvé un cheval à pédale sur le sulky duquel je parcourais les couloirs de la villa.
Mon père est parti avec lui en Indochine, intègrant le commando Conus. Grièvement blessé, trépanné, il a été rapatrié en 46.
Autre coïncidance, mon père en partance pour le Dahomey, a fais le voyage sur le même bateau qu'une des infirmières qui a soigné Conus à sa mort à Bangui en AEF où il avait repri ses activités de guide de chasse.
Mon père et Adrien Conus se vouaient une amitié sans faille.
Sans l'intervention de celui-ci sur les lieux de l'ambuscade, mon père aurait sucombé ainsi que que les sept autres membres des deux Jeeps.
J'aimerais que Monsieur B. Lart me contacte. Merci

Jacques Bourdon le mercredi 03 février 2010 - Demander un contact

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Commando Conus

A l'issue de sa mission de renseignement (Sussex 1944) pour le débarquement allié mon père Jean Lart (pseudo Tral) a été volontaire pour la Force 136 qui se constituait sur l'île de Ceylan (Sri Lanka actuel). Cette force franco-britannique devait chasser les japonais occupant l'Indochine française (Vietnam actuel). Enrôlés par Adrien Conus, ils arrivèrent les premiers à Saïgon. En effet, le Japon venait de capituler et l'Indochine attendait ses libérateurs dans une ambiance de fin de règne des colonisateurs où les anciens occupants nippons jouaient les ''jaunes contre les blancs'', les premiers rebelles vietminh s'infiltraient partout et l'armée chinoise s'installait au Tonkin pour piller... Son anticonformisme militaire et son passé de chef de guerre fit du ''Commando Conus'' un élément prépondérant dans les premières actions du corps expéditionnaire français commandé par le Général Leclerc. Coups de main ''tordus''et parachutages permirent aux unités françaises classiques d'être ''éclairées''. Le fait que ce commando était composé de jeunes officiers avec des galons acquis chez les britanniques et au sein du B.C.R.A, le fait que l'esprit F.F.L. régnait loin des standards du réglement de discipline générale des armées et surtout le caractère atypique d'Adrien Conus ne pouvaient qu'attirer jalousies et écourter l'existence de cette unité. B.L.

Bernard Lart le lundi 10 décembre 2007 - Demander un contact

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Adrien Conus

..Conus , grand tueur de lions devant l'éternel, fort comme un Turc, aussi bon camarade envers ceux qu'il aimait, donc qu'il respectait, que redoutable envers ceux qu'il méprisait — car il n'y avait pas de moyen terme pour lui —....

(Bir Hakeim, par le général Koenig)

Laurent Laloup le samedi 07 juillet 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le mercredi 10 avril 2024

 

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