| |  | | | | Un Français Libre parmi 63631 | | | Paul Sylvestre Comiti | |
Naissance : 30 novembre 1921 - Sotta, Corse
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : en février 1941
Affectation principale : FNFL / marine de guerre1 er BFM, Cdt Drogou, marine Madagascar, marine Levant, 1er RFM Matricules : 5802 FN41
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : matelot mécanicien
Décès à 75 ans - 5 mars 1997 - Paris 13e
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 139517
Dans la liste de l'amiral Chaline : ligne 3273
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 12105 |
Contribuez à son livre ouvert !Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ... | | |
Paul Sylvestre Comiti - son Livre ouvert ! LES PRÉTORIENS DU GÉNÉRAL | François Audigier
" Bras droit de Rémy au service d’ordre, Dominique Ponchardier dispose de deux adjoints efficaces :
Claude Dumont est né le 6 juillet 1923 à Douai. Ancien du corps franc de Combat, il y devient l’adjoint de Jacques Renouvin (ami du général de Bénouville). En 1943, Jacques Renouvin est arrêté par les Allemands et Claude Dumont se fait prendre lors d’une tentative pour faire évader son patron. Déporté à 20 ans à Mathausen, il est libéré dans un état de grand délabrement physique. Après une longue convalescence, il s’engage dans le service d’ordre gaulliste dès 1947 et, y consacrant tout son temps, monte rapidement en grade. Habitant à l’époque Bois-Colombe, il seconde Dominique Ponchardier pour la région parisienne.
Pierre Debizet est né le 20 décembre 1922 à Nantua. Orphelin à 12 ans d’un père marchand de bois et grièvement blessé lors de la Première Guerre mondiale, il travaille très tôt pour aider sa mère qui vit d’une modeste pension de veuve de guerre. Il s’installe à Paris et entre dans la Résistance au début de l’Occupation. La plupart des gaullistes en 1948 l’appellent de son pseudo, « Debarge », et c’est sous ce nom de guerre qu’il apparaît dans les fichiers de la rue de Solférino. Témoignage supplémentaire du poids de la Résistance, de ses codes et de ses pratiques chez ces hommes qui ne sont jamais totalement sortis de leurs combats de l’ombre. Pierre Debizet appartient au réseau Libération Nord. Il relève, sous la direction d’Adrienne Joffre, du groupe du 9e arrondissement de Paris connu pour être proche des socialistes. Après avoir participé à l’élimination d’officiers allemands dans la capitale, il rejoint le grand ouest de la France et s’occupe en liaison avec le BCRA (et Jacques Foccart dont il fait alors connaissance) de la récupération d’aviateurs alliés abattus. Il sort du conflit avec la croix de guerre, la Légion d’honneur et la médaille de la Résistance. Très impliqué dans les milieux anciens résistants, il vice-préside l’association Les Amis de la Résistance. S’étant lancé dans les affaires commerciales, il devient gérant en 1946 puis directeur commercial de deux sociétés spécialisées dans le froid. Avec ses sourcils broussailleux et sa carrure imposante (qui lui valent les pseudos de « Gros sourcils » et « Gros souliers »), Debarge n’hésite pas à intervenir personnellement en première ligne lors des affrontements avec les communistes, comme lors du premier Japy.
Dans l’univers hiérarchisé du siège parisien du SO gaulliste, Paul Comiti vient en dernière position. Affecté au Liban au début de la guerre, il refuse la défaite et fait connaître sa volonté de continuer le combat avec de Gaulle. Condamné par un tribunal vichyste à dix ans de prison et vingt ans d’interdiction de séjour, il s’évade neuf mois plus tard de la prison de Beyrouth. Déguisé en moine, il franchit la frontière vers la Syrie avec deux de ses gardiens. Ayant gagné l’Angleterre, il est incorporé dans les Forces navales de la France libre (FNFL). Dans la petite base de Grinock en Écosse où se trouvent les vedettes de la marine française, il aperçoit pour la première fois de Gaulle venu inspecter son unité. Bien qu’ayant attrapé le scorbut (et perdu toutes ses dents à 22 ans), la maladie ne l’empêche pas de participer aux combats en Corse puis en Italie. À la Libération, tuberculeux et souffrant des séquelles de ses blessures de guerre, il est traité dans le Var à l’hôpital de l’Oratoire où après un an d’une convalescence difficile, il est déclaré réformé à 100 %. Habitant modestement une petite chambre dans le 15e arrondissement de Paris, il adhère au Rassemblement dès le printemps 1947 et rejoint le SO parmi les premiers avec son ami Roger Tessier [Témoignage de Paul Comiti, auditionné par la commission d’enquête parlementaire sur le SAC (Rapport (...)]
GR 16 P 162031 | DEBIZET (Pierre) | 1922-12-20 | Nantua | Ain | FRANCE | FFc
Laurent Laloup le dimanche 24 décembre 2023 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
|
Dans le Dictionnaire "De Gaulle" editions Robert Laffont , collection "Bouquins" : "Le chef direct du service d'ordre était Paul Comiti, assisté d'Henri D'jouder, deux anciens de la France libre"
Obituary: Pierre Comiti
Douglas Johnson
Monday, 17 March 1997
The profession of bodyguard is dangerous, but it is fascinating. The guards live in an enforced intimacy with those whom they are guarding; they see and hear much that is unknown to other mortals. As bodyguard to the French president General Charles de Gaulle for many years, Paul Comiti was an outstanding member of the profession and innumerable journeys with de Gaulle, official visits and walkabouts, assassination attempts and rumours of violence meant that he had a vast experience.
The fact that Comiti had at one time worked for the Messageries de la Presse meant that he got on well with journalists and was ready to talk to them. He was a great source of anecdotes. Sitting in the front of the presidential car, next to the driver, he could hear de Gaulle's conversation. He found it particularly amusing when, on dramatic occasions or en route for some ceremony, the General would be discussing literature, reminiscing or encouraging a companion to gossip, when, to the world outside, the most serious conversations were taking place.
Comiti knew certain moments of achievement that went far beyond the ordinary duties of a bodyguard. In July 1967, when de Gaulle visited Canada, the episode in Montreal was carefully planned. The mayor of Montreal had arranged that de Gaulle should make a short speech to invited guests inside the town hall. When de Gaulle said that he wished to speak to the crowd outside the mayor explained that this was impossible because, unfortunately, no microphone was available. At this point Comiti took the General by the arm and led him on to the balcony where he had assisted in the mysterious installation of a microphone. De Gaulle's "Vive le Quebec Libre" speech followed.
In May 1968, when students were filling the streets of Paris with excited demonstrations, many Gaullists feared that power was slipping away from them. Therefore a counter-demonstration was planned. The headquarters of those who were organising this movement was the Service d'Action Civique, known as the SAC, a secret police which worked with the regular police. It was founded in 1960 and its president was Paul Comiti.
Working with Charles Pasqua (later the interior minister in 1993), a vast organisation was set up and the counter-demonstration planned for 30 May. The General was persuaded to bring forward a broadcast planned for 8pm to 4.30pm. It was with this knowledge, that the President was in a fighting mood, that more than half a million marched from the Place de le Concorde to the Arc de Triomphe. De Gaulle, they shouted, was not alone. In Paris, as in Montreal, Comiti played a vital role in a successful operation.
By birth a Corsican, Comiti entered the Resistance in 1940 and was imprisoned by the Vichy authorities in Beyrouth. He escaped and, disguised as a monk, made his way to join the Free French. He served on warships, but at the Liberation ill-health made him leave the navy.
When de Gaulle founded his political party, the Rassemblement du Peuple Francais (Rally of the French People), in 1947, he had difficulty in preventing his meetings from being broken up by Communists and others. He therefore called on former members of the Resistance to help him and Comiti joined up with Pierre Debizet in September 1947 as second-in-command of these redoubtable strong-arm men, "les gorilles" as they were called.
It was natural that when de Gaulle became president in 1959 he should call on Comiti to be his chief bodyguard. After his death Comiti served with Georges Pompidou and assisted Valery Giscard d'Estaing on his visits abroad. But his loyalty was always to General de Gaulle, for whom, he said, he had been ready to die.
Paul Comiti, bodyguard: born Sotta, Corsica 30 November 1921; died Paris 5 March 1997.
www.independent.co.uk 
" 1962, l’année où le Général vint à Aubusson, précédé par ses gorilles Henri Djouder dit “Pépère” ancien du Commando Kieffer, et Paul Comiti”, photo D.R.) "
passouline.blog.lemonde.fr  
laurent le dimanche 19 juillet 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
Dernière mise à jour le dimanche 24 décembre 2023 Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté  |
| |
fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 20 6 2025 Hébergé par Nuxit Temps entre début et fin du script : 0.74 s  8 requêtes 
|
|