| | | | | Un Français Libre parmi 62906 | | | Pierre Collobert | |
Naissance : 23 janvier 1921 - Brest (29)
Activité antérieure : étudiant / scolaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Passage en Espagne : janvier 1943
Engagement dans la France Libre : Algerie en juin 1943
Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / artillerie
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent
Décès à 88 ans - 14 octobre 2009 - Brest
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 137974
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 11985 |
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Libération de Paris Pierre Collobert est à droite sur la photo entre Renée qui deviendra plus tard son épouse ( avec une cocarde au col et dans les cheveux ) et Malou sa future belle-soeur . Annie Collobert Ségalen le vendredi 27 novembre 2009 Recherche sur cette contribution | |
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Un ancien de la 2ème DB Pierre Collobert est né le 23 Janvier 1921 à Brest. Il était étudiant au lycée de Brest en classe préparatoire au concours d'entrée à Saint-Cyr lorsqu'il chercha à rallier la France Libre en 1942.
Après une période difficile dans l'armée d'Afrique du Nord, il réussira à s'engager dans les Forces Françaises Combattantes à Sabratha le 15 Juin 1943.
Affecté au 22ème groupe colonial de FTA de la 2ème DB, il effectue une période d'entraînement au Maroc puis rejoint l'Ecosse et l'Angleterre ( Hull et Dorchester ). La 2ème DB intégrée à l'armée américaine de Patton, débarque en juillet 1944 à Utah Beach et s'engouffre dans la trouée d'Avranches.
La tenaille se referme, son unité cramponnée à Ecouché contient les terribles coups de boutoir de l'armée allemande qui veut s'échapper de la poche de Falaise. Puis c'est l'exaltante charge sur Paris.
Après la libération de Paris, la 2ème DB continue sa progression vers l'est et il sera blessé le 3 novembre 1944 à Reherrey près de Baccarat en Lorraine. La citation à l'ordre de la division est la suivante :
"Chef d'auto-canon de 40mm Bofors d'une maîtrise et d'un courage remarquables. Le 3 novembre 1944 à Reherrey sa pièce étant attaquée par un Messerschmitt 109 a dirigé le tir avec calme, sang-froid et précision amenant la destruction de l'avion ennemi, a été grièvement blessé à son poste."
Soigné au Val-de Grâce à Paris, il reprendra le combat mi-janvier en Alsace jusqu'au 8 mai 1945 à Berchstesgaden.
Après la guerre, il deviendra ingénieur météo et passera plusieurs années à Saïgon puis en Afrique à Bamako et Cotonou avant de finir sa carrière à la station météo de Brest-Guipavas.
A partir de 1960 il sera le secrétaire très efficace et estimé des anciens des Forces Françaises Libres de la section de Brest et du Groupe Départemental du Finistère pendant plus d'une trentaine d'années, jusqu'à ce que la maladie mette un terme à ses activités.
Il laissera le souvenir d'un homme discret et souriant, attentif aux autres et toujours prêt à rendre service.
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Annie Collobert Ségalen le vendredi 27 novembre 2009 Recherche sur cette contribution | |
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Libération de Paris Pierre Collobert faisait partie du 22e groupe de FTA de la 2e DB . Il participa à la libération de Paris en août 1944 .Le groupe passa sa première nuit à Paris sur le parvis de Notre-Dame .Dans la liesse générale, il fit la connaissance de Renée, originaire de Brest comme lui . Elle deviendra son épouse en 1950 . Annie Collobert Ségalen le jeudi 24 septembre 2009 Recherche sur cette contribution | |
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Extrait du livre de René Pichavant "Clandestins de l'Iroise"Tome 6 Pierre Collobert - A la recherche d'un moyen de rallier la "France Libre" il se présentera à la gendarmerie de Lambézellec ( à Brest ) en mai 1942 pour s'engager d'abord dans l'armée d'Afrique du Nord . Arrivé à Alger à la mi-octobre il sera affecté au 29e régiment de tirailleurs et envoyé après le débarquement allié du 8 novembre à Laghouat, puis cherchell, puis Koléa . Avec Jacques Gréaud son compagnon des Sables d'Olonne il désertera en mai 1943 et rejoindra Alger mais sera arrêté à Rouiba, remis aux Vichystes et emprisonné à Maison Carrée ...Évadés ils se réfugieront tous deux à Alger, aidés par la police et des Israélites, avant de passer en Tripolitaine, de s'engager aux Forces Françaises Combattantes à Sabratha, d'être affecté à la Cie de DCA de la 2e DFL, puis au 22e groupe de FTA de la 2e DB et participera à la campagne de France avant d'être blessé par les balles explosives d'un Messerschmitt 109 descendu à 10 mètres de son autocanon le 3 novembre 1944 près de Baccarat en Lorraine. Évacué sur l'hôpital américain, ensuite au Val-de-Grâce à Paris, il rejoindra la 2e DB fin janvier 45 en Alsace et ne la quittera plus . Jusqu'à Berchtesgaden ... Annie COLLOBERT SEGALEN le jeudi 24 septembre 2009 Recherche sur cette contribution | |
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