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| Charlot Paul Hilaire Colcombet | |
Naissance : 7 janvier 1916 - Ambérieu-en-Bugey (01)
Activité antérieure : liberal / cadre
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Passage en Espagne : janvier 1943
Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1943
Affectation principale : FAFL / parachutistes
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : lieutenant
Décès à 96 ans - 22 avril 2012 - Saint-Didier-au-Mont-d'Or (69)
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 136431
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 11857 |
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"Les Français libres, l'autre Résistance" par Jean-François Muracciole " Ce groupe médian, représentant d'une bourgeoisie souvent catholique, conservatrice et provinciale, est parfaitement illustré par Hilaire Colcombet (né en 1916, engagé dans les SAS en juillet 1943), fils d'un important industriel de la soierie lyonnaise." Laurent le jeudi 19 novembre 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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FEUX ET LUMIERE SUR MA TRACE du colonel CHATEAU-JOBERT " Rhône ; c.r. Stick du capitaine Hourst (1er Squadron) : Du 26 au 27 août l'unité prend part à l'engagement à la Demi-Lune et au Point-du-Jour (faubourg de Lyon). Aucune perte. Saône-et-Loire, 27 août ; c.r. lieutenants Colcombet et Coste r Reconnaissances nord de Tournus ; 2 000 Mongols gardent Fleur-ville, six trains de troupes et de matériel ; en gare de Maçon un train blindé. Stick lieutenant Rouan, sabotage de la voie ferrée paray-le-Monial - Montceau-les-Mines, deux cents mètres de rails détruits. Stick VIII Lieutenant Bauer et Auberger attaquent un convoi blindé ; une automitrailleuse détruite, 3 Allemands tués.
Stick de sabotage lieutenant Akar : Route Paray-Charolles interdite aux Allemands par coupures, entonnoirs 8 mètres de large, 3 mètres profondeur ; 22 arbres couchés en travers route. Embuscade avec FFI, un camion détruit. Coupure sur la levée du canal de Paray à Montceau : charges déposées par camion passant sur route au bord du canal. 400 kilos d'explosifs. Largeur brèche 27 mètres, profondeur 10 mètres ; le canal se déverse en travers de la route, définitivement interdite. Travail effectué de 16 heures à 19 heures avec section FFI en protection. Oise, dimanche 27 août 1944 ; c.r. Stick lieutenant Poizat : 01 h 00 ; Stirling sur lequel nous sommes embarqués tourne au-dessus de la zone de parachutage sans voir la DZ. 01 h 30. Sommes parachutés dans la nature. 06 h 00. Déterminons notre position : 200 mètres sud de Francières.
11 h 00. Le curé de Francières nous cache pour la journée dans le clocher de l'église.
22 h 30. Suite renseignements et guide fournis par le curé, nous partons dans bois à 1 km est de Canly pour démarrer opérations. Angleterre ; du QG de la Brigade SAS : RAF rend compte excellents résultats de l'action effectuée sur deux de vos objectifs. Félicitations. Train de munitions, flammes à 1 500 pieds de hauteur (500 mètres)." Laurent Laloup le dimanche 24 mai 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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www.memoresist.org :
COLCOMBET Hilaire
Réseau : SR Air
Mouvement : F.F.L. - S.A.S.
Son action dans la résistance :
Hilaire COLCOMBET
Ancien lieutenant du groupe de reconnaissance de cavalerie, ancien capitaine au « Special Air Service ».
Comment avez-vous rejoint la France Libre ?
R: Pendant la guerre, j'ai comman¬dé un peloton d'engins composé d'un canon de 25 et de mitrailleuses hippomobiles. Démobilisé en 1940, j'étais écoeuré par la défaite comme la plupart des officiers autour de moi. Avec des amis, nous sommes alors entrés dans une association d'anciens combattants et nous avons mené des actions de résistance.
De 1941 à 1942, j'ai été membre du réseau SR Air.
Après l'occupation de la zone sud, en novembre 1942, nous avons décidé, mon frère et deux autres anciens cavaliers, d'aller en Angle¬terre, non pour rejoindre le général de Gaulle dont nous n'avions pas entendu parler, mais pour nous battre. Nous sommes donc partis à pied pour l'Espagne. Mais, trahis et abandonnés par des passeurs, nous avons été faits prisonniers après trois jours de marches épuisantes dans les Pyrénées. Je me suis retrouvé en prison à Géronne, puis au camp de concentration de Miranda de Ebro; enfin en résidence surveillée à Jarraba. De là, avec Guy de COMBAUD, nous nous sommes évadés. Arrivés à Madrid en mai 1943, nous avons gagné Gibraltar.
Une fois en Angleterre, j'ai rejoint les Forces Françaises Libres en juin 1943 et j'ai été incorporé dans le régiment parachutiste français stationné à Camberley.
Pourquoi avez-vous choisi les parachutistes?
R:Parce que je pensais que les parachutistes me permettraient de combattre en France dans les premiers et dans une unité d'élite. Mais la situation du régiment n'était pas brillante car il était commandé par un officier qui ne voulait pas coopérer avec les Anglais. Nous n'avions donc ni armement ni formation. Face à cette situation incroyable, Guy de Combaud, simple lieutenant, a obtenu le départ de cet officier et le rattachement de l'unité à la brigade SAS en avril 1944 ! Après un stage de formation dans une division polonaise en Écosse, j'ai obtenu mon brevet de parachutiste en mai. Après un entraînement vigoureux, j'ai été nommé commandant de la 1ère compagnie du 3ème régiment SAS.
Quand avez-vous commencé à combattre?
R : En juillet 1944, avant le débarquement de Provence, nous avons été parachutés près de Cluny, en Saône-et-Loire, avec la 1ère "Troop" répartie en 4 "Sticks" dont l'une était commandée par Georges CAÏTUCOLI. Nous avons organisé des sabotages et surtout des opérations d'embuscades. Les plus meurtrières ont eu lieu sur la Nationale 6, entre Mâcon et Tournus. Guy de COMBAUD m'avait rejoint avec ses jeeps armées après un raid incroyable à travers la France occupée depuis la Normandie jusqu'à Sennecey-le-Grand où il trouva la mort après une attaque héroïque le 4 septembre 1944. J'ai porté son corps jusqu'au château de son oncle, le baron THENARD. Il a été enterré à la Ferté, un village voisin.
Le 6 septembre, j'ai été décoré de la Légion d'honneur et d'une 3ème Croix de guerre avec palme lors d'une prise d'armes à Lyon. Plus tard, mon bataillon a participé à des opérations qui ont suivi l'attaque allemande dans les Ardennes.
Commandeur de la Légion d'Honneur en 2004
Auteur de la fiche : Marc Fineltin
Commentaire de l'auteur
Article repris de : Les Chemins de la Mémoire - numéro 143-Octobre 2004 Laurent Laloup le dimanche 26 avril 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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www.highbeam.com
" The French connection. (interview with Hilaire Colcombet, pres. of Bucol)
Article from:WWD Article date:January 3, 1985 Author: Bulseco, Donna | Copyright informationCOPYRIGHT 1985 Fairchild Publications, Inc. This material is published under license from the publisher through the Gale Group, Farmington Hills, Michigan. All inquiries regarding rights should be directed to the Gale Group. (Hide copyright information)
NEW YORK -- "A new fabric must have a chance to live," says hilaire Colcombet, president of the prestigious 180-year-old French fabric company, Bucol. "In the past, the couture was the only way designers could create without restraint," he says, recalling the moires and mousselines made for Saint Laurent, Chanel and Dior. But today he feels there is a new atmosphere of design freedom with American designers, who are "receptive of novelty as well as quality." SA is a "laboratory of ideas," he says in an interview at American Silk Mills, which has represented the Lyonnais company in the U.S. for the last 10 years." Laurent Laloup le dimanche 26 avril 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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www.france-libre.net
" C'est ainsi que profitant d'une offensive alliée des divisions blindées du général Patton perçant à Avranches les défenses ennemies, les jeeps commandées par un officier de grande valeur, formidable combattant, Guy Combaud de Roquebrune, vont s'engouffrer dans la brèche, et passer en zone occupée. Ensuite en utilisant les petites routes et les sous-bois elles vont jouer à cache-cache avec les Allemands pour arriver à destination avec seulement la perte, lors de cet étonnant périple, d'un mort et de deux blessés, au cours d'un accrochage au passage en force d'un pont. Les jeeps vont aariver ainsi jusqu'en Saône-et-Loire et rejoindre une partie des sticks du 3e SAS. En particulier ceux du lieutenant Colcombet pour participer à des embuscades causant de lourdes pertes à l'ennemi sur les nationales 6 et 7. Les autres jeeps, commandées par le lieutenant Picard, renforceront d'autres sticks de la région." Laurent Laloup le dimanche 26 avril 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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