François Marie Clech - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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François Marie Clech



Naissance : 16 janvier 1922 - Lanmeur (29)

Activité antérieure : étudiant / scolaire

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940

Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient / train

101ème Cie Auto

A participé à la bataille de Bir Hakeim

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : 2c

Décès à 80 ans - 9 aout 2002 - Lanmeur

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 132743

Dans la liste de Bir Hakeim : ligne 2903

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 11512


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François Marie Clech - son Livre ouvert !
 

François Clech à Londres 1940

Guillerm Jean-Luc le jeudi 22 août 2013 - Demander un contact

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François Clech en Libye 1942 (verso)



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Guillerm Jean-Luc le jeudi 22 août 2013 - Demander un contact

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François Clech en Libye 1942

Mon épouse, Maryvonne Gestin, est une nièce de François Clech et ma belle-mère, Mimi Clech, sa propre sœur. Je l'ai par conséquent bien connu.
François est décédé le 9 août 2002.
Je vous joins deux photos de François; l'une prise à Londres en 1940, l'autre en Libye en 1942.
Sincèrement,
Jean-Luc Guillerm



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Guillerm Jean-Luc le vendredi 16 août 2013 - Demander un contact

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André Casalis : " Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951"

" L'histoire de François Clech vaut la peine d'être contée, car elle est exem­plaire. Il est sur l'un des bateaux qui participent à l'affaire de Dakar. L'affaire échoue et il atterrit au Gabon ou dans un territoire voisin. Il participe ultérieu­rement aux combats de Keren (Erythrée). Il se trouve ensuite à Bir Hakeim, effectue la sortie et, au petit matin constate qu'il est perdu avec son camion et deux ou trois de ses camarades. L'un d'entre eux était d'ailleurs le fils d'un ancien percepteur de Lanmeur. Ils aperçoivent trois voitures dans le lointain en fin de journée et font des signaux aux occupants, croyant qu'il s'agit d'Anglais. Manque de chance, ce sont des Italiens. Ces derniers sont d'ailleurs aussi perdus qu'eux, mais comme ils sont plus nombreux, les Italiens les font prisonniers. Ils arrivent le surlendemain à Tripoli. Ils sont ensuite embarqués sur un paquebot pour l'Italie. Le navire est coulé en cours de route par un sous-marin britannique. François se retrouve à l'eau. Ne sachant pas nager, il réussit à regagner la partie du bateau qui n'est pas sub­mergée et se retrouve finalement en Crête où l'épave s'échoue. L'île est alors occupée par les Allemands : il est donc à nouveau fait prisonnier. Mais les Teutons le « recèdent » aux Italiens et il finit par arriver ainsi en Italie. Il est enfermé dans un camp près de Bergame. Il y reste jusqu'au moment où la région est libérée par les Italiens eux-mêmes. Il fait le coup de feu avec les « résistants italiens » et se retrouve finalement à Marseille. Il s'adresse là au centre d'accueil des prisonniers de guerre. Il rentre dans la baraque et commence à remplir sa fiche. Il arrive à la question : « Quand avez-vous été fait prisonnier ? ». Il répond « A Bir Hakeim en 1942. » Le sous-officier de service le regarde, hésite, et finit par lui dire : « Vous n'êtes pas un vrai pri­sonnier ». Impossible d'obtenir l'aide à laquelle il a droit. C'est finalement un Américain qui lui donne un coup de main et lui permet de prendre le train pour Morlaix. Il part à Paris pour se faire démobiliser par l'organisme des FFL, puis rentre chez lui, se met à préparer son bac de philo et obtient ensuite une licence de droit. Il prépare finalement le concours administratif des Finances et rentre dans la section de l'Enregistrement. Il y a fait toute sa car­rière. Il devient conservateur des hypothèques. En revenant de la guerre il était toujours 2e classe et il n'a pas la moindre décoration. (Entretien du 8 juillet 1994 avec Jean Le Roux). "

Laurent le mercredi 08 juillet 2009 - Demander un contact

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André Casalis : " Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951"

" En juin 1940 Louis avait Jean Briand et un autre garçon de Lanmeur qui s'appelle François Clech comme camarades de classes de philosophie au collège de Morlaix. François, très timide, était proche de Louis parce qu'il était à la fois son directeur de conscience et celui qui l'avait obligé à faire du vélo. Il s'en souvient et m'en parle encore aujourd'hui. Il ne sait toujours pas conduire une voiture : probablement parce que Louis est mort et qu'il n'est plus là pour l'obliger à apprendre.
Je pense qu'il était parti en Grande-Bretagne sous l'influence de ma mère et, lui partant, il en a entraîné d'autres. Je ne sais pas qui avait pris la décision de ce départ, je n'étais pas là. Nous ne nous sommes jamais posés la question. Peut-être avait-il quitté la France pour ne pas rester les bras croisés après notre défaite, et aussi en pensant aux souvenirs laissés par les Allemands dans le Nord lors de la précédente occupation.
Nos parents n'avaient pas mis d'obstacle à son départ et mon père l'avait conduit lui-même en voiture, avec François Clech à l'embarcadère du Diben, en Plougasnou. Ils s'étaient embarqués sur le Primel un bateau de pêche appartenant à un certain Tanguy et avaient appareillé pour Guernesey le 24 juin. François Seité était probablement sur le même bateau, ainsi que Roger Calac et Henri Lavalou. Ils n'étaient restés que vingt-quatre heures à Guernesey et avaient embarqué sur le cargo qui quittait l'île le dernier. Arrivés en Grande-Bretagne Lavalou avait été incorporé dans le Train. "

Laurent le dimanche 05 juillet 2009 - Demander un contact

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André Casalis : " Cadets de la France Libre - Louis Le Roux 1923-1951"

" Mon premier souvenir de Louis date de notre entrée en sixième au collège de Morlaix, en octobre 1933. II était arrivé en même temps que deux autres Lanmeuriens, Henri Lavalou et François Clech, qui devaient aussi, des années plus tard, répondre à l'appel du 18 juin et faire la guerre dans les rangs des FFL."

Laurent le dimanche 05 juillet 2009 - Demander un contact

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Extrait de : Bir Haheim, du général Koenig

" le petit Clech, un bambin blond et frisé, tenu délibérément en dehors de toute activité trop dangereuse et qui ne cessait de réclamer contre ce traitement de faveur, bombant le torse pour affirmer sa conviction d'être un homme, ce petit Clech qui, considéré comme tué à Bir-Hakeim, s'évada d'un camp de prisonniers en Italie et rejoignit sa compagnie au cours de la campagne de France, en 1944."

Laurent Laloup le mardi 03 juillet 2007 - Demander un contact

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François Clech

Prisonnier à Bir hakeim (source : Annuaire de la DFL)

Laurent Laloup le lundi 25 juin 2007 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 22 août 2013

 

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