Paul Marie Chevillard - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Paul Marie Chevillard



Naissance : 14 juillet 1888 - Joinville-le-Pont (94)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Orient

Engagement dans la France Libre : Chine en aout 1940

Affectation principale : Terre - Londres /

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : capitaine

Décès à 91 ans - 27 janvier 1980 - Boulogne-Billancourt (92)

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 127819

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 11111

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Archives de Paris
Fiche matricule 3841

Paul CHEVILLARD
Né le 14 juillet 1888 (samedi) - JOINVILLE-LE-PONT (94)
Décédé le 27 janvier 1980 (dimanche) - BOULOGNE BILLANCOURT (92), à l'âge de 91 ans
Carrière militaire (1909/1930) ,représentant de commerce

www.france-libre.net 
" À propos de « France Quand Même », Comité Français Libre de Chine
Nous avons reçu le 8 février une lettre de notre camarade Paul Chevillard, qui tient à situer l’action du Comité F.F.L. de Hong-Kong, parallèlement à celle du comité de Shanghaï, dont notre camarade Pontet avait retracé l’activité dans l’article « France Quand Même », Comité Français Libre de Chine, paru dans l’avant-dernier numéro de notre revue. C’est bien volontiers que nous publions certains extraits de cette lettre, qui témoignent des efforts et des réalisations du Comité F.F.L. de Hong-Kong :
« Monsieur le Secrétaire Général de l’A. F. L.
« Je vous serais fort obligé de vouloir bien faire insérer dans le Bulletin de mars 51 ma réponse à l’article de ce mois: « France Quand Même ».
« C’est avec un vif étonnement que j’ai lu les extraits d’un rapport consacré au « Comité Français Libre de Chine ».
« Certes, je ne méconnais pas le travail fait par nos camarades de Shanghaï pendant les années noires de 40-41 ; je tiens seulement à m’élever contre l’absence de toute mention de ce qui a été fait à la même époque par les Français Libres de Hong-Kong.
« Car, dans ce rapport « in extenso », pas une ligne où l’on reconnaisse ce qui a été fait pour la cause par le groupement que nous avions formé là-bas !
« Ignorerait-on toutes les difficultés que nous avons eues à surmonter ? et en particulier la campagne de haine et de calomnies en provenance de l’Indochine.
« Oui, nous avons eu à surmonter tout cela… eh bien, malgré toute la mauvaise volonté, la haine, malgré toutes les attaques, nous avons tenu bon et avons fait ce que nous voulions faire… nous avons rendu coup pour coup, intensifiant nôtre propagande…, faisant rejoindre les F.F.L., tous ceux qui, comme nous, voulaient continuer le bon combat…, certains d’entre nous ont même traversé la Chine pour, rôdant près de la frontière indochinoise, faire passer et ramener ceux qui s’évadaient de là-bas.
« Et cependant, nos moyens étaient limités car, nous n’étions pas riches…, je peux même dire que, du fait des hostilités, certains d’entre nous étaient réduits à la portion congrue…, nous nous sommes donc privés, saignés aux quatre veines pour continuer la lutte…
« Vint décembre et l’attaque brusquée japonaise sur Hong-Kong ! Les trois quarts des Français Libres de là-bas, auxquels se joignirent des marins du commerce évadés d’un navire vichyste, se mirent à la disposition du commandant de la forteresse.
« Ce détachement, dont je m’honore d’avoir fait partie, a tenu pendant plus de deux semaines (plus que Singapore) un poste avancé de la défense…, en l’espèce les bâtiments de la « Hong-Kong Electric » à North Point, près de la « Lyemoon pass ».
« Deux semaines de bombardement incessant par moyen et gros calibre !… Deux semaines d’attaques nocturnes continuelles, de coups de main !… Deux semaines d’alertes, presque sans nourriture !… Presque sans sommeil !… Nous avons néanmoins tenu bon et seule la reddition d’un fortin tenu par des Hindous sur notre droite nous a forcés à évacuer la place… Entre-temps, nous avions été félicités par le commandement et par le gouverneur de la place : Mark Young !
« Au cours de notre retraite, pour éviter l’encerclement, Égal, ce bon camarade, fut fait prisonnier presque à mes côtés et seule ma parfaite connaissance des lieux me permit de forcer mon chemin à travers les lignes nippones – le reste des Français Libres fut tué ou pris.
« Puis vint la reddition de la place du fait de manque d’eau (les réservoirs ayant été crevés par des bombes d’avion) ; je ne m’étendrai pas sur la dureté de l’occupation japonaise…, elle fut odieuse, j’ajouterai seulement ceci : qu’ayant réussi à m’évader de la place, à passer à travers l’enclave vichyste de Kwan Tcheou Wan, je traversai la Chine pour rejoindre Kunning où se trouvait le capitaine May…, puis les Forces Françaises Libres.
« Je termine en disant simplement ceci : si ce que j’ai écrit, si ce qui précède peut faire sortir de l’oubli ce que nous avons fait à Hong-Kong en 1940 et en 1941, si cela peut mettre en relief les caractères de tous les bons Français, qui ont œuvré là-bas pour le bien de la France, alors je m’estimerai heureux. »
***
Il va de soi que nous n’avions nullement cherché, pas plus que l’auteur de l’article précité, à passer sous silence l’action valeureuse de nos camarades de Hong-Kong. Seul, un manque d’informations, et nous nous en excusons, est à l’origine de cette omission, que nous sommes très heureux d’avoir ainsi pu réparer.
Extrait de la Revue de la France Libre, n°37, avril 1951."

Laurent Laloup le jeudi 13 février 2020 - Demander un contact

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" Le Comité de la France Libre de Hong-Kong, par Louis Biau

Au début de juillet 1940, en l'absence d'autres réactions de la colonie française, et sur mon initiative, un certain nombre de Français se réunirent pour manifester leur attachement à l'idéal proclamé par le général de Gaulle.

La réunion eut lieu dans une salle du Péninsula Hôtel prêtée par la direction. À cette occasion, le Comité fut ainsi composé :

Président - M. Louis Biau, architecte.
Vice-président - M. J. Morand, commerçant.
Trésorier - M. E. Grivaud, chef cuisinier du Péninsula Hôtel.
Membres - Mmes Biau et Arnould, Mlle Mady Pelletier ; MM. Chevillard (capitaine 2e Bureau) ; Strauss, commerçant ; Bain, employé de douanes chinoises ; Pfister, chef pâtissier au Hong-Kong Hôtel ; Caudron, commerçant."

Laurent Laloup le samedi 30 septembre 2017 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le jeudi 13 février 2020

 

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