| | | | | Un Français Libre parmi 62925 | | | Pierre Chevalier | |
Naissance : 4 mai 1908 - Marseille (13)
Activité antérieure : marin
Point de départ vers la France Libre : Moyen Orient
Engagement dans la France Libre : Egypte en juin 1941
Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / RTST
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sergent-chef
Décès à 43 ans - 13 décembre 1951 - Marseille
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 127324
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 11074 |
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Pierre Chevalier
Né le 4 mai 1908 - Marseille, 13055, Bouches du Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France
Décédé le 13 décembre 1951 - Marseille, 13055, Bouches du Rhône, Provence-Alpes-Côte d'Azur, France, à l'âge de 43 ans
Employé société des eaux Laurent Laloup le dimanche 13 août 2023 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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Pierre Chevalier décide de débarquer du navire Cap Saint Jacques (extrait de son journal) Mardi 13, mercredi 14, jeudi 15 mai (1941) :
Vers 2h, Legal me parle d’une fête des légionnaires à 19h. A 15h je vois un légionnaire qui vient appeler le lieutenant et je les suis sans y être invité ; les légionnaires sont groupés sur l’avant du Bar et sont dirigés vers la dunette qui est à peu près déserte. Legal et moi, à l’écart, tendons l’oreille mais ne comprenons pas les quelques mots que le lieutenant leur adresse. Après un commandement de garde à vous l’officier commence l’appel des tués à l’ennemi en Norvège. La liste est longue et y sont mêlés tous les légionnaires depuis un chef de bataillon jusqu’aux 2èmes classes en passant par tous les grades. A l’appel de chaque nom précédé du grade, un sergent répond « Mort au champ d’honneur ». Après ceux-ci vient le tour de ceux qui sont tombés en Erythrée, la liste est moins longue mais l’appel n’en est pas moins émouvant. Après cet appel ils observent une minute de silence qui se termine au commandement de repos. Quoique ces noms soient nombreux, les deux listes ne comprennent que les tués à l’ennemi, il n’y figure ni les blessés, ni les malades, ni les morts à l’hôpital des suites de blessure. Cette cérémonie aura lieu et a lieu dans la Légion les 13 de chaque mois depuis Narvik et hélas les listes s’allongeront.
Hier soir après le thé je suis allé voir le commandant pour lui faire part de mon désir de m’engager dans quelque arme que ce soit. Il a bien essayé d’envisager un compromis pour justifier de mon utilité à bord et m’a fait envisager les difficultés, les peines qui m’attendent dans l’armée, et m’a dit qu’il pensait que je serais mieux à ma place dans la marine et qu’il regrette de n’avoir pas connu mon intention plus tôt, il m’eut fait embarquer sur le Duboc. Je regrette ceci encore plus que lui mais il croit bien que nous allons retourner à Messaoua et dans ce cas rien n’est perdu, de toute façon si nous n’allons pas à Messaoua il fera le nécessaire à Suez. L'Haridon le dimanche 03 décembre 2017 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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