| | | | | Un Français Libre parmi 62960 | | | George Jean Emile René Chadebec de Lavalade | |
Naissance : 26 mars 1881 - Choulex, Genève, Suisse
Activité antérieure : militaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : Londres en février 1943
Affectation principale : Terre DFL - Moyen Orient /
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : general
Décès à 85 ou 86 ans - 1967 - Epoux de Félicie Lebasteur
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 116346
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 10278 |
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"... Avant Noël 1940, le général de Gaulle confirme les urgences de la France libre. Le télégramme qu’il adresse au général Catroux illustre ses préoccupations. Il est dans le droit fil de leur dernière discussion à Fort-Lamy. Le principal effort militaire à accomplir doit être dirigé contre les Italiens au Moyen-Orient. Cette fois, les FFL alignent la premier brigade qui se compose de six bataillons de la Légion, un détachement de la marine, six bataillons de Sénégalais, une compagnie de tanks Hotchkiss 1939, une section d’artillerie de 75 mm, un détachement de transmissions, des éléments de divers corps dont un service d’ambulances, sous le commandement du colonel Magrin-Verneret dit Monclar. Cette brigade est apte à rejoindre le Moyen-Orient. Le général recommande qu’elle soit transférée sans tarder par la voie maritime. Il précise que les Sénégalais doivent faire route depuis le Tchad jusqu’à Khartoum. Et d’annoncer : « Cette brigade est destinée à une opération au Soudan en accord avec le général Wavell ». Il profite de cette information pour rappeler à Catroux que le haut-commissaire Sautot s’applique à la constitution du régiment du Pacifique qui est composé à la fois d’Européens et d’Indigènes. Il assure : « Ce régiment est destiné à se rendre en Egypte à votre propre requête. Un premier bataillon de sept cents hommes se tient maintenant près de Nouméa alors qu’on prend des dispositions pour son très prochain départ ». De Gaulle recommande implicitement à Catrou d’en envisager l’emploi dans les meilleurs délais.
Certaines des formules employées par le chef de la France libre ne manquent pas d’originalité. Il explique ainsi à son interlocuteur comment il va lui adresser des moyens supplémentaires afin de mener à bien sa tâche : « Je donne ordre que toutes les armes françaises restant en Angleterre soient rassemblées et pour qu’une cargaison vous en soit expédiée très rapidement. Je crois pouvoir vous fournir assez de matériel pour équiper convenablement le régiment du Pacifique aussi bien que le 2e bataillon d’Egypte que vous mobilisez actuellement ». Ces précisions données, le général insiste encore sur les besoins de recrutement. Il est conscient que l’encadrement doit être renforcé. C’est la raison pour laquelle il recommande de nouveaux transferts de Grande-Bretagne vers l’Egypte. « Il est convenu que dès le moment où ces éléments sont ou seront au Moyen-Orient, ils sont ou seront placés sous votre commandement, leur utilisation étant soumise à un accord entre vous et le général Wavell à moins qu’une décision n’ait déjà été prise à leur sujet par moi-même et par le gouvernement britannique. » En clair, de Gaulle laisse une marge de manœuvre assez confortable à Catroux mais ne tient pas à ce que des susceptibilités s’affirment sur le terrain si des décisions conjointes sont prises entre-temps à Londres. Le général donne à son homologue une information plus personnelle qui confirme une confiance mutuelle : « J’attends d’ici peu le colonel Petit que vous connaissez je crois déjà et qui deviendra mon chef d’état-major ».
Conscient des besoins des FFL, le général répond dans le même temps à Jan Masaryk, le ministre des Affaires étrangères tchécoslovaque, pour resserrer les échanges et désigne Georges Monod et le capitaine Gilles Clarac du Vivier pour assurer la liaison. L’officier est un bon connaisseur de l’Europe centrale. A l’autre bout du monde, il demande à son représentant à Rio de Janeiro, le colonel Guériot de transmettre un message personnel au général de Lavallade dont la mission va s’achever : « Je vous demande instamment de nous rejoindre pour combattre les ennemis de la France. Nous avons maintenant des forces notables notamment coloniales et nous avons besoin de vous pour un commandement important ». ..." Laurent Laloup le mardi 07 mai 2019 - Demander un contact La page d'origine de cette contribution Recherche sur cette contribution | |
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auteur de "Petain ?" (1942) En 1942 (réed. 1943 à Beyrouth avec cette recommandation du général de Gaulle en exergue) il signe un livret de 100 pages démontrant les "fautes de caractère" de Pétain dès Verdun (pessimisme, manque de caractère, recul devant les responsabilités, incapacité à commander en chef). FroguetteMiNote le dimanche 06 mars 2016 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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COLLET au galop des Tcherkesses, par Yves Salkin "Appelé en Algérie par le général de Gaulle pour participer à la "comédie d'Alger", Catroux quitte Beyrouth le 25 mars. Il ne cache pas son amertume à la suite des troubles de Damas et doute que le nouveau délégué général désigné ait assez de patience pour conduire ces indépendances vers leur terme. Il sait aussi que ce dernier ne s'entend pas avec le commandant supérieur, le général Chadebec de Lavalade, ancien chef de la mission militaire française au Brésil. " Laurent Laloup le samedi 28 février 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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08/06/34 Général de brigade des troupes coloniales puis 23/06/39 Général de division des troupes coloniales Georges-Jean-Emile Chadebec de Lavalade (1881-1967): Chevalier puis Officier puis Commandeur (31/12/39), commandant supérieur des troupes du Levant (I) (43-45). [Avant la guerre: 3 brigade d'Afrique Occidentale Française (36), membre du Comité consultatif de défense des colonies (38).] [Après la guerre: 15/03/46 replacé en réserve.]
Source : web.genealogie.free.fr/Les_militaires/ Laurent Laloup le dimanche 27 mai 2007 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
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