Jean François Joseph Oscar Roch Camp - Les Français Libres

Les Français Libres, de juin 1940 à juillet 1943

 
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Jean François Joseph Oscar Roch Camp



Naissance : 6 février 1891 - Salles-d'Aude (11)

Activité antérieure : liberal / cadre

Point de départ vers la France Libre : Metropole

Engagement dans la France Libre : en février 1943

Affectation principale : Résistance intérieure / Bourgogne

Grade atteint pendant la guerre et spécialité : P1

Décès à 76 ans - 22 janvier 1968 - Paris

Père d'André Camp 

Dossier administratif de résistant : GR 16 P 102993

Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 9210


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Jean François Joseph Oscar Roch Camp - son Livre ouvert !
 

They came from Burgundy: A study of the Bourgogne escape line

De Keith Janes

GR 16 P 100446| CAHEN DELABRE (Jacques Léon Georges)| 1911-07-12| Paris 13| Seine| FRANCE| FFc



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Laurent Laloup le dimanche 16 janvier 2022 - Demander un contact

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père d'André Camp 

Laurent Laloup le lundi 28 octobre 2019 - Demander un contact

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PLAQUE À LA MÉMOIRE DU RÉSEAU BOURGOGNE-EVASION ET À L'ABBÉ J. COURCEL 

"... Broussine part de Londres pour la France le 19 février 1943. Le réseau prend corps à Paris autour de Broussine qui contacte des amis : le docteur Boileau et sa femme Berthe (parents d'un camarade), le docteur Jean Cahen et sa femme Simone, Jean Camp, professeur d'espagnol au lycée Henri IV, ainsi que sa femme et son fils André (camarade de classe de Georges Broussine), René Lalou, sa femme Suzanne et leur fils Etienne. Georges Broussine est hébergé par Mme Flament qui lui fait rencontrer Geneviève Soulier, qu'il engage comme secrétaire. ..."

Laurent le mercredi 13 janvier 2016 - Demander un contact

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Jean Camp , resistant !

" Jean Camp 1891 - 1968 (poète local)

Jean Camp est né à Salles d'Aude le 6 février 1891 d'une famille de petits propriétaires viticulteurs (vignerons) originaire de la région depuis toujours. Une branche de la famille Camp était installée à Gruissan et l'un de ses membres, Joseph Camp, en fut le Maire pendant très longtemps jusqu'à la dernière guerre mondiale (il fut destitué par le gouvernement de Vichy). Une autre branche était fixée à Armissan, au centre de la Clape.

A Salles, on retrouve la trace de la famille Camp depuis que l'Etat Civil est devenu affaire de l'Etat, pendant la Révolution française. Les hommes sont tous nés à Salles d'Aude alors que les femmes proviennent, en général, de villages voisins, tous autour de Narbonne : Armissan, Gruissan, Montredon-des-Corbières. Les ancêtres et parents directs de Jean Camp sont enterrés dans le caveau de famille au cimetière communal.

Jean Camp est donc né à Salles ainsi que sa soeur aînée Marie, et son frère Louis, plus jeune que lui de quelques années. Ce dernier y a vécu toute sa vie et occupait la maison familiale sise dans le quartier à l'extrémité du village vers Nissan.

Son père, Fernand Camp, né en 1858, a vécu pratiquement toute sa vie à Salles où il est mort en 1948 (à 90 ans). Peintre, musicien et écrivain de langue d'Oc, il fut un collaborateur régulier de la revue régionaliste "La Cigalo narbouneso" jusqu'à sa disparition dans les années 30. Il créa et dirigea, en alternance avec son frère Alfred, la Chorale de Salles pendant presque toute son existence. Vécurent également, toute leur vie à Salles son grand-père, Jean Camp (mort en 1922), ainsi que son oncle, Alfred et le fils de celui-ci, Joseph Camp, qui occupa les fonctions de Secrétaire de Mairie dans les années 40. Jean Camp a toujours été très attaché à Salles d'Aude où il a passé toute son enfance jusqu'à la veille de la guerre de 14 quand ses parents, chassés par la mévente du vin, vinrent le vendre directement aux parisiens dans une petite boutique de Levallois Perret. Il fit ses études secondaires à la Trinité de Béziers et revenait, chaque semaine, se retremper dans l'ambiance familiale. Plus tard, étudiant à Paris, il en faisait de même pendant les vacances. Avec des amis de son âge il montait des spectacles dont le texte de certains a été conservé, tel "A Perte de R'vue", revue créée le dimanche 27 septembre 1908 à Salles d'Aude en présence d'un nombreux public venu des environs qui s'était mêlé aux familles Salloises comme les Haurantier, Milhau, Tabariès, Buscalhon, Boyer... et Camp.

Avec ses mêmes amis et complices Jean Camp avait fondé en 1907, une société artistique et littéraire Salloise qui avait pour devise : "Daïsso lou faïre" et pour but : "S'amuser les uns les autres". Son existence dura ce que durent les vacances. Il en fut de même avec le journal satirique conçu et publié pendant plusieurs étés : "Le Cri de Saint-Pierre"".

Par la suite, professeur à Nîmes, Paris, conseiller culturel au Mexique puis titulaire de la chaire de langue et littérature espagnoles à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines d'Aix-en-Provence, il est toujours revenu à Salles tant que ses parents (sa mère Elise est morte à près de 95 ans en 1952 !) et sa soeur, Marie Camp (elle-même professeur de piano et animatrice de la Chorale) y vivaient.

C'est à Salles qu'il a conçu et rédigé une grande partie de son oeuvre d'écrivain régionaliste et d'auteur dramatique - ainsi qu'à Armissan, tout proche, où sa femme, Thérèse, possédait une maison familiale. Ainsi, sa tragédie "Trencavel", inspirée de l'histoire locale, fut créée à l'ombre de la Cathédrale Saint-Just de Narbonne, en 1923. Il en fut de même pour son drame paysan, "Le Sol commande", joué pour la première fois au Théâtre de verdure de Coursan, en 1927, puis à la Cité de Carcassonne en 1930.

Son oeuvre littéraire et poétique est en grande partie inspirée par sa terre natale et la langue d'Oc (l'autre partie étant consacrée à l'Espagne et ses travaux d'hispanisant). Citons, notamment, "Vin Nouveau", roman dont l'action se passe dans une "campagne" de la Clape (N.R.F. 1930), "La vie harmonieuse de Mistral" (Plon 1930), "Grenache en Languedoc" (l'Indépendant 1970), "De mes treilles", recueil de poèmes dont certains en oc (La Tramontane 1952), " Vendanges faîtes", recueil de sonnets (Seghers 1968), "Dins l'orgo dal most", poèmes en langue d'Oc (à paraître)...

Jean Camp est mort à Paris le 22 janvier 1968. Il était officier de la Légion d'Honneur, Médaillé de la Résistance, de la Medal of Freedom (Etats-Unis), Commandeur d'Isabelle la Catholique (Espagne), de l'Aigle Aztèque (Mexique), du Condor des Andes (Bolivie)... Il était membre correspondant de l'Institut (Inscriptions et Belles lettres), fondateur des Décades de Provence...

www.mairie-salles-d-aude.fr 

laurent le dimanche 30 août 2009 - Demander un contact

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L'Evade De La France Libre ; Le Reseau Bourgogne

Auteur : Broussine, Georges :

" Ne voulant pas leur faire courir le moindre risque, je n'envisageais pas un seul instant de passer la nuit chez eux. Henri était à Londres sous son vrai nom. Ils me conseillèrent de m'adresser à un de leurs amis très chers que je connaissais aussi : le docteur Jacques Cahen qui exerçait du côté de la porte de Montreuil. C'était son jour de consultation : je m'installai dans la salle d'attente. Lorsque ce fut mon tour, j'entrai dans son cabinet. Il n'était au courant de rien. Je lui fis un récit rapide de mon histoire. Il ne manifesta pas de surprise excessive et n'hésita pas une seconde : « Que puis-je faire pour vous ? » « Me trouver un hébergement pour une nuit ou deux et m'indiquer comment je peux le plus rapidement possible me rendre à Lyon. » « Pour l'hébergement, vous coucherez chez nous, rue Gazan, ce soir et aussi long­temps que vous le voudrez. Pour Lyon, je vais m'infor­mer. » II me donna son adresse. J'y vins dans la soirée. Il me présenta à sa femme, Simone. Ils habitaient un ate­lier d'artiste qui donnait sur le parc Montsouris. J'y ai passé deux nuits, posant sans trop y croire les premiers jalons de ce qui allait rapidement devenir le réseau « Bourgogne ».
Les Boileau m'avaient suggéré de rencontrer Jean Camp, professeur d'espagnol au Lycée Henri-IV et père de l'un de nos amis communs, à Boileau et à moi, André Camp. Le jour de mon arrivée à Paris, je lui fis une visite. Il m'assura de son soutien. Je représentais la France libre ; je venais de Londres : cela, ajouté au fait que je connaissais bien son fils, m'ouvrait sa porte. Son gendre, le docteur François Hauser, d'origine juive, s'était replié à Narbonne. Il s'y sentait en sécurité. "

laurent le dimanche 30 août 2009 - Demander un contact

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Dernière mise à jour le dimanche 16 janvier 2022

 

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