| | | | | Un Français Libre parmi 62942 | | | Maurice Henri Buys | |
Naissance : 18 mars 1921 - Le Havre (76)
Activité antérieure : étudiant / scolaire
Point de départ vers la France Libre : Metropole
Engagement dans la France Libre : Londres en juillet 1940
Affectation principale : Terre Leclerc - Afrique / RTST
Grade atteint pendant la guerre et spécialité : sous-lieutenant
Dossier administratif de résistant : GR 16 P 98859
Dans la liste d'Henri Ecochard V40 : ligne 8820 |
Contribuez à son livre ouvert !Ouvert à tous pour exprimer vos sentiments, évoquer vos souvenirs, préciser son parcours, sa vie, poser des questions, citer des livres, des articles, des sites, déposer des documents, photographies, ... | | |
Maurice Henri Buys - son Livre ouvert ! Béné Charles : Carnets de route d'un "rat du désert » " En vieux Saharien, le Commandant Hous réalisa qu'il pouvait y avoir une chance de mettre à profit la pagaïe qui règne en principe dans tous les postes africains lorsqu'un convoi de chameliers s'y présente. Chacun vient aux nouvelles. Chacun a sa petite question à poser aux bellahs. Notre détachement se partagea alors en deux groupes, l'un avec le Lieutenant Dubut et le Caporal Garcia emmenant avec eux l'indigène fait prisonnier; l'autre avec le Commandant Hous et le Lieutenant Buys. Nous marchons au pas de promenade comme si nous étions des gens du pays... Le groupe Dubut arriva le premier devant les barbelés dont le cheval de frise est écarté... " Laurent le mercredi 27 janvier 2010 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
|
" Ma première rencontre avec le général de Gaulle :
En même temps que nous sentîmes le bateau vibrer, des choeurs polonais s'élevèrent et couvrirent les bruits des vagues sur la coque du bateau. Le Batory venait de quitter le rivage français et nos coeurs se serrèrent en voyant s'éloigner les lumières de Saint-Jean-de-Luz.
Notre embarquement avait été, pour certains d'entre nous, assez mouvementé ; les gendarmes postés sur le port avaient essayé de refouler les jeunes Français qui tentaient de partir, mêlés aux soldats polonais. Bizarrement, pour Sylvain Levêque et moi-même, qui avions décidé de gagner l'Angleterre ensemble, nos calots rouges et gris fièrement arborés, semblaient les avoir impressionnés.
Parvenus sur le bateau, nous pûmes obtenir, toujours grâce à nos calots, une magnifique cabine en notre qualité de candidats élèves-officiers. Nous la partageâmes avec Agenet, encore revêtu de sa tenue d'enfant de troupe et de ses houseaux.
Le voyage aurait pu être sans histoire, à part quelques alertes, si, fumeur de pipe impénitent, je n'avais pas enflammé une boîte d'allumettes dans ma main en tentant d'allumer ma bouffarde malgré le vent. Je rendis donc visite à l'infirmerie du bord, où deux médecins polonais soignèrent une brûlure de la paume qui s'avéra assez grave, le muscle de la main étant atteint. Je débarquai donc à Plymouth avec le bras en écharpe, ce qui me valut un traitement de faveur des vieilles Anglaises (et aussi des plus jeunes...) qui nous accueillaient.
Quelques jours plus tard, l'état de ma brûlure ayant empiré, des médecins anglais jugèrent bon de me mettre le bras dans une attelle recouverte d'un immense pansement. J'étais toujours dans cet état à l'Olympia lorsque nous apprîmes que le général de Gaulle allait venir nous inspecter. J'avais intégré la Cavalerie motorisée et l'aspirant Tresca, mon chef de section, avait pensé judicieux de me mettre au premier rang de la section.
Evidemment, le général de Gaulle s'arrêta devant moi et, montrant du doigt mon bras en écharpe, questionna : « Dunkerque ? » Je répondis, à ma confusion : « Non, mon Général, une boîte d'allumettes ». Ce qui le lit partir d'un éclat de rire, chose assez rare de sa part à cette époque...
Un an plus tard, au camp Colonna d'Ornano, à Brazzaville, je fus de nouveau passe en revue par le Général qui s'arrêta devant moi et s'écria : « Voilà l'homme aux allumettes ».
Ce qui prouve, s'il en était besoin, que le général de Gaulle avait une excellente mémoire..."
www.charles-de-gaulle.org laurent le mardi 14 juillet 2009 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
|
Extrait de "Routes d'amitié" de JMF Birac " Cependant le service d'Hanoï est déprimant. Obligation de rester passifs devant les provocations ou les traquenards. Etienne demande à rejoindre son régiment de marche du Tchad. Il obtient satisfaction et part le , 25 juillet pour Lang Son, à la frontière chinoise.
Il est heureux. Il a retrouvé ses camarades et parmi eux Bûys, le cyrard embarqué avec lui sur le Batory, son compagnon de l'Olympia-Palace puis de Brazzaville, passé indemne entre les balles. Ils constatent qu'ils sont les deux seuls survivants des cyrards du Batory. Lévesque tué en Syrie, Bâtiment à Strasbourg, Barjou à Clairegoutte, de Daruvar, éliminé en Tunisie. Etienne doit prendre le commandement de sa compagnie fin aout dès que le commandant, sera rapatrié. Enfin, grande joie : le sous-lieutenant Leclerc, le fils de son chef du Tchad, le fils du commandant de la 2° D. B., sert sous ses ordres." Laurent Laloup le dimanche 24 août 2008 - Demander un contact Recherche sur cette contribution | |
Dernière mise à jour le mercredi 27 janvier 2010 Vous pouvez à tout moment obtenir la rectification des données, vous concernant, inscrites dans cette base qui est déclarée sous le n° 1137942 auprès de la Commission Nationale Informatique et Liberté |
| |
fiche.php PHPisé et MySQLisé par Jacques Ghémard le 28 1 2024 Hébergé par Nuxit Temps entre début et fin du script : 0.78 s  8 requêtes
|
|